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L'histoire briochine

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Message par Admin Sam 11 Avr - 19:40

L'histoire briochineEN 580 avec le moine gallois BRIEUC

je suis parti sur des recherches sur saint brieuc ,suite à l'achat de ce jour de "Bretagne " "2000 ans d'histoire ST Brieuc " en images
Pour les amateurs je vous conseille celui ci .
j'achète logiquement chaque magazine ,ils me sont utiles pour ce forum .

Je vais commencer par le premier texte : Monastère Fondateur en 580 par le moine gallois Brieuc

.............................................................................................................................

580, c'est la date approximative de la fondation de la Ville par le moine Breton Brieuc et ses 80 compagnons. Ils s'étaient installés le long du Gouët pour y fonder un monastère là où se trouve encore la Fontaine de Saint-Brieuc.( selon ce magazine il s'agit d'une fontaine gallo romaine près d'une chapelle ,la chapelle notre dame de la fontaine ,plusieurs fois reconstruite sur le site et selon ce magazine ,abriterait une statue en calcaire du saint fondateur .


Depuis le temps s'est écoulé, mais Saint-Brieuc reste riche de son passé et de son patrimoine, un patrimoine extrêmement diversifié (la cathédrale Saint-Etienne, l'église Saint-Michel, le pavillon de Bellescize) qui témoigne de l'évolution de la ville au cours des siècles.
Saint-Brieuc, c'est aussi son blason et son symbole, le Griffon. Adopté officiellement par la Ville en 1698 , il représente en fait un croisement entre l'aigle et le lion. Au Moyen-âge, les Croisés, ayant découvert la férocité du lion au cours de leurs périples, avaient tenu à le reproduire en témoignage de leurs aventures.
Entre Thérault, seigneur de Boismarcel en 1692 et Bruno Joncour en 2001, 79 maires se sont succédé à la tête de Saint-Brieuc

.....................................................................................................................

en cherchant des infos sur le moine Brieuc je suis tombé sur ce lien ,il est riche et saura répondre à vos questions .
http://www.bretagneweb.com/histoires/saintbrieuc-histoire.htm

du TELEGRAMME

Le moine Brieuc 8 août 2000 Tout droit débarqué d'Angleterre vers l'An 500, le moine gallois Brieuc en profite pour laisser son nom sur les rives du Gouët. Ben oui, traverser la Manche, ce n'est pas de tout repos, autant fonder une ville. Surtout que la balade n'était pas vraiment touristique. Brieuc avait à ses trousses les barbares Scots et Saxons qui envahissaient alors la Bretagne (devenue Grande). Le vent de l'Histoire soufflant sur la Cité gentille, on l'a tour à tour baptisée Briocensis (vers 1200), Saint-Briouc (vers 1420), Saint-Brieux (vers 1789), Brieuc sous la Terreur (1792-1794) puis Port-Brieuc (en 1794), avant de s'appeler définitivement (on l'espère) Saint-Brieuc, en vertu d'un arrêté du 14 février 1802. Dire que le moine Brieuc n'a pas fait de vieux os serait vraiment de mauvais goût. Le pauvre est mort vers l'an 500. La légende dit qu'il a été enterré au Champ du Rouvre (près de l'actuelle fontaine Saint-Brieuc, cédée par le comte Riwal, son cousin) et que des miracles se produisirent sur son tombeau et attirèrent une foule de pèlerins. Quelques siècles plus tard, le saint homme fut canonisé. Au IX e siècle, ses reliques ont été transportées à Angers pour éviter que les envahisseurs normands ne mettent le grappin dessus. Trois siècles, plus tard, une partie des ossements est restituée (merci), un bras, deux côtes, une partie de la tête et du cou. La cathédrale de Saint-Brieuc possède encore aujourd'hui une châsse avec des reliques du moine. L'honneur est sauf ?

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=20000808&article=20000808-1493199&type=ar


Saint BRIEUC

Saint-Brieuc (VIème siècle) ou Brioc ou Brieg. Briocus en latin. Originaire de Cardigan (Pays de Galles). Son père se nommait Cerpus et sa mère Eldruda, tous les deux étaient païens. Fondateur de l’évêché de Saint-Brieuc.

L’éducation de Brieuc est confiée à saint Germain de Paris. Il est sacré prêtre en l'an 549 en l'Eglise de Notre-Dame de Paris. Après avoir contribué à l’évangélisation de la Grande-Bretagne (vers l'an 550) et fondé le monastère de Landa Magna (Llandyfriog ou Lann Broic dans le comté du Cardigan), il débarque en Bretagne continentale avec 84 de ses disciples (vers l'an 565). Son cousin Riwall ou Rigual (V-VIème siècle), roi de Domnonée, lui fait don du « Champ du Rouvre », près de l’embouchure du Gouet. Brieuc y établit sa résidence, et un siège épiscopal (qui n’est attesté que vers le Xème siècle) avant de se retirer à Lis Heylon (Hillion, semble-t-il). Il serait mort en l'an 614, à l'âge de 90 ans.

L'aspect légendaire de sa vie le rendit célèbre pour ses dons de guérison. Il est surtout célèbre pour avoir amené des loups à s'agenouiller humblement devant lui.

L'histoire briochine  Sans_t26

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Message par Admin Sam 11 Avr - 19:41

L'histoire briochine article 2 en 1470


L'église Saint-Michel (1837-1841) est l'œuvre de l'architecte Lorin (1781-1846). L'église est bénie le 25 octobre 1841 et consacrée le 25 juillet 1875.
Elle remplace une chapelle du XIIIe, qui fut reconstruite en 1470 et utilisée jusqu'en 1835. En 1839, elle est détruite ainsi que cimetière

La construction de l'église Saint-Michel se déroule entre 1837 et 1841 .
http://www.bretagneweb.com/saintbrieuc-photos/saintbrieuc-eglises.htm

L'église est bénie le 25 octobre 1841 et est consacrée le 25 juillet 1875.

Une grande part des peintures sont de Raphaël Donguy et les statues de saint Jean-Baptiste et saint Michel sont l'œuvre de Pierre Marie François Og et la chaire celle d'Yves Corlay

L'histoire briochine  Sans_t51

Les différents volumes intérieurs du monument sont organisés sur la trame de 5 et 10 mètres avec une modénature générale dérivée des ordres dorique et toscan. Ces classiques de l'architecture présentent une série de moulures à arêtes vives. La composition intérieure est d'une monumentalité inspirée de Bramante (1444-1514). La chaire est exécutée par Yves Corlay de 1732 à 1736. Les peintures sur toile marouflée sont exécutées par le peintre Donguy de 1859 à 1874, dont saint Michel dans l'abside. Le tableau de sainte Anne est une copie de Parrocel exécutée par le Briochin Langlamet. Les statues de saint Jean Baptiste et de saint Michel sont de Pierre-Marie-François Ogé, qui reprend le mouvement du pied de sa sculpture Le Pilleur de mer, situé aux Buttes-Chaumont, à Paris. Les verrières sont de Gérard Petit (1811-1871).

Ferdinand Foch (1851-1929), futur maréchal de France et commandant en chef des troupes alliées en 1918, y épousa religieusement Julie Bienvenüe (née à Saint-Brieuc) le 5 novembre 1883. La rue menant à l'église porte d'ailleurs son nom.

Dans son roman Le Sang noir paru en 1935, l'écrivain breton Louis Guilloux fait référence à l'église Saint-Michel.

L'histoire briochine  Sans_t50

Durant l'occupation allemande, un poste émetteur clandestin est installé derrière l'orgue par l'abbé Fleury, martyr de la Résistance en 1944.
http://almrd22.fr/Plumaugat-honore-la-memoire-d-un

La chaire est l'œuvre d'Yves Corlay.
http://www.infobretagne.com/bretagne-sculpteurs-menuisiers.htm

Les peintures sur toile marouflée sont de Donguy et sont réalisées entre 1859 et 1874.
http://www.bretagne-tourisme-hebergements.com/cote-armor/patrimoine-saint-brieuc.html

Les statues de Saint Michel et de saint Jean-Baptiste ont été créées par Pierre Marie François Ogé.
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Message par Admin Sam 11 Avr - 19:42

La Tour de CESSON 1598

un lien à consulter :

http://www.infobretagne.com/tourcesson-saintbrieuc.htm

L'histoire briochine  Sans_t52

http://www.kizoa.fr/slideshow-maker/d17607550k4777327o1/tour-de-cesson


Donjon de 20 mètres de haut ,elle protégeait la baie et la cote contre les pirates .
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Message par Admin Sam 11 Avr - 19:43

IWAN

Historiquement, une ville gallo-romaine existait à la place de Cesson ;)

La ville de Saint-Brieuc a édité un DVD sur son histoire, ouvrage assez intéressant.
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Message par Admin Sam 11 Avr - 19:44

En 1794 ,est créée la somptueuse bibliothèque municipal, dont la salle de lecture garde toujours une atmosphère précieuse. Sous la révolution française, Saint Brieuc devient le chef lieu du département des Cotes du Nord .Confirmée dans ses fonctions administratives et religieuses, elle accueille une garnison, ainsi que le siège de l'évêché de Saint-Brieuc Tréguier .
....................................................................................................................
Le Département des Côtes-du-Nord par le sieur Joseph LA VALLÉE,

marquis de BOIS-ROBERT en 1794



L’auteur.



Joseph la VALLÉE[http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Lavall%C3%A9e],

naît vers 1747 près de la ville de Dieppe au pays de Caux en Normandie, dans une famille de petite noblesse. Il se destine jeune à une carrière dans les armes et obtient un peu plus tard une charge d’officier au régiment Bretagne-Infanterie[2] ; position qui lui permettra de bien connaître ce pays.

Dans ses périodes de repos, il lui arrive de taquiner la muse et ne tarde pas à se distinguer parmi les jeunes poètes qui publient dans « l’Almanach des Muses » [3] ; puis s’enchaînent différents écrits : romans, libelles, mémoires et commentaires…

Ayant donné sa démission de son régiment, il s'établit à Paris et devient bientôt l'un des membres de la société philotechnique dont il fut longtemps le secrétaire. LA VALLÉE joignait à beaucoup d'esprit naturel une instruction solide et variée; il parlait la plupart des langues de l'Europe et avait fait une étude approfondie de la théorie des arts. Ayant le travail facile, il concourut à la rédaction d'un grand nombre d'ouvrages, tels que : « Cécile, fille d 'Achmet Ill, empereur des Turcs..., La Vérité rendue aux lettres par la Liberté, ou de l'Importance de l'amour de la vérité dans l'homme de lettres…,, Le Nègre comme il y a peu de blancs…, L'Orpheline abandonnée dans l'île déserte ou la Nature et les sociétés… » . Puis dans la chronique qui nous concerne, il concourut à la rédaction du« Voyage dans les départements de la France »voyage dont nous donnons ici quelques extraits sur notre département en 1794, les Côtes-du-Nord.

l'article étant long ,je vous laisse le lien direct .

http://joseph.lohou.perso.sfr.fr/Callac-de-Bretagne/vallee.html

.....................................................................................................................

6 AOÛT 1794 Nul ne peut être inquiété pour ses opinions religieuses

Natif de Saint Brieuc, prêtre de Saint Brieuc, dans les Côtes du Nord, L'abbé Jean RAOUL vient de décéder, à l'âge de 49 ans sur le bateau négrier "Les Deux Associés", ancré à l'embouchure de la Charente (les pontons de Rochefort).

Il n'est pas sur la liste des Bienheureux proclamés par le Pape Jean-Paul II en 1995.

Il est inhumé dans l'Île Citoyenne, actuelle Île Madame. Ses restes reposent sous cette croix de galets, au débouché du passage, recouvert à marée haute, appelé Passe aux boeufs.

L'histoire briochine  Sans_155

Phénomène Historique, totalement évacué des mémoires, l'entassement des prêtres et des religieux, dits réfractaires, sur les deux bateaux qui servaient au transport des esclaves, le Washington et les Deux Associés, avant l'abolition de la Traite, entraînera la mort de 28% d'entre eux, la mort des esclaves étant elle de 11% !

Si les esclaves se retrouvaient dans leur état de "marchandise", c'était à la suite de dissenssions familales, tribales ou guerrières. "Marchandise" de prix, ils étaient correctement nourris.

Les prêtres et religieux, entassés dans des conditions inhumaines, se voyaient servis de quelques rares légumes, parfois d'un bout de viande avariée trempant dans un jus innomable qui, le matin, dans le même baquet en bois avait pris la suite des soulagements naturels de la nuit promptement évacués à la mer, sans rinçage dudit baquet !

Outre les mauvais traitements, le typhus, le scorbut et autres parasites faisaient des ravages dans leurs organimes exténués.

Cela dans la Patrie fondatrice des Droits de l'Homme et du Citoyen.

Leur crime: être restés fidèles à leur sacerdoce en refusant la Constitution Civile du Clergé et préférant rester obéissant au chef de la chrétienté, le Souverain Pontife, successeur de Pierre à la tête de l'Eglise. Aucune violence de leur part, une miséricorde totale.

L'abbé Jean Raoul est décédé le lendemain de l'abbé Pierre-Michel Noël, prêtre de Rouen, décédé le 5 août 1794, à l'âge de 40, sur le même bateau. Lui fait partie de la soixantaine de Bienheureux proclamés par Jean-Paul II.

Laudate Dominum, omnes gentes.

http://souvenirchouandebretagne.over-blog.com/article-6-aout-1794-nul-ne-peut-etre-inquiete-pour-ses-opinions-religieuses-81004824.html
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Message par Admin Sam 11 Avr - 19:45

1732 RECONSTRUCTION DU PONT DU GOUEDIC

Dès 1340, un pont est établi, consolidé en 1612. Pierre Vincent le reconstruit en 1732, en même temps que le pont de Saint-Barthélemy sur le Gouët. Il choisit une construction qui comprend trois arches de 36 pieds, de 12 mètres de diamètre, en plein cintre avec deux culées et deux piles avec éperon. En 1810, la Géographie de la France de Le Tellier le signale comme « le plus beau des ponts qui se trouvent sur la route de Paris - Brest ». Il est élargi par des trottoirs en encorbellement en 1927.

L'histoire briochine  Sans_156

Le pont de Gouëdic a été construit par Louis Auguste Harel de La Noë pour le Chemins de Fer des Côtes-du-Nord. Situé entre la gare des Chemins de Fer de l'Ouest et la gare Centrale de Saint-Brieuc, il passait sur la rue de Gouëdic. Il a été détruit en 1997 et a laissé place à un nouveau pont (pont Waldeck-Rousseau).

...........................................................................

de nos jours : Promenade dans la vallée Saint-Brieuc est encadrée entre trois vallées aux versants encaissés : la vallée du Gouët, la vallée de Douvenant et la vallée de Gouédic. Traversez le Parc des Promenades et vous tomberez sur le Passage au Loup, un chemin d'accès piéton à la Vallée de Gouédic. Cette vallée d'une longueur de 3.5 kilomètres, large de 120 mètres et profonde de 25 mètres est un lieu de promenades (sportives) très apprécié des Briochins. On peut y admirer le pont Toupin, oeuvre de Harel de la Noë qui surplombe la vallée. .
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Message par Admin Sam 11 Avr - 19:45

1807 LES COURSES DE LA BAIE

L'histoire briochine  Sans_157

Présentation
L'intérêt des briochins pour les courses hippiques est très ancien. Au début du XIXème siècle, un véritable engouement pour les courses voit le jour en France. En 1805, l'association Société des courses hippiques de Saint-Brieuc est crée, faisant des courses de Saint-Brieuc les plus ancienne de France.
En 1807, les grèves de Cesson-Langueux, surnommées pendants les 177 années suivantes « l'hippodrome marin des briochins » était le théâtre de courses hippiques : les jockeys de la région parcouraient sur 2 km, l'étendue de sable découverte à marée basse. Les réunions hippiques faisaient l'objet d'un véritable engouement populaire, bon enfant, dans une ambiance festive avec profusion de bals champêtres et feux d'artifice, bref, tout Saint-Brieuc venait à Cesson.

Dès 1850, l'activité de l'hippodrome connaît un véritable déclin : la contrainte des horaires de marées, le manque d'espace d'entraînement pour les chevaux... une fermeture du site est même envisagée.

La structure fait front et l'hippodrome connaît un regain d'activité, qui va perdurer jusqu'au début des années 80.

En 1984, la commune d'Yffiniac, propose à la Société des courses un terrain en bordure de bois de Plédran, pour créer un hippodrome permanent. La Société des courses lance le chantier, avec l'appui financier du Conseil Général, de la ville de Saint-Brieuc et des communes alentours.

L'hippodrome avec ses pistes de trot, de plat et d'obstacle, est opérationnel dès 1991. Il est ensuite entretenu et développé par la centaine de bénévoles de la Société.

Au début des années 90, deux journées de courses par an s'y déroulent. Aujourd'hui, ce sont onze réunions qui sont organisées, dont deux réunions PMU, avec des enjeux nationaux, retransmises en direct sur la chaîne Equidia.. L'hippodrome de la Baie a ainsi atteint le deuxième rang des hippodromes bretons.

Le 1er juillet 2006, le CABRI (Communauté d'Agglomération Briochine) devient propriétaire de l'hippodrome. Elle en assure la gestion patrimoniale, ainsi que le développement en étroit partenariat avec la Société des courses.


PLAGE DU VALAIS


Historique


La plage du Valais est l’unique plage de Saint-Brieuc. A 4 kilomètres du centre-
ville, on y accède par la route depuis Cesson ou en empruntant le sentier des douaniers depuis le port du Légué. Elle s’ouvre largement sur la baie, un immense territoire de sable, de lumière et de grand air, qui file jusqu’à l’horizon. Adossés à la roche ou lovés dans les replis des falaises, les cabanons colorés du Valais sont comme des jouets au milieu du paysage. D’emblée, le site paraît original et harmonieux, liant la campagne et la mer. Ce sont les hommes qui ont construit de leurs mains ces maisonnettes. C’est pourquoi en retour, elles racontent de multiples histoires, des histoires de vacances, de famille, de bonheur de tous les jours…

Au XVIIIe siècle, la grève du Valais était le territoire des plus pauvres, un espace en marge de la ville. Elle est fréquentée par des paysans-pêcheurs, des pêcheurs à pied fouillant l’estran à la recherche de crustacées et de coquillages. C’étaient surtout les femmes qui parcouraient des kilomètres pieds nus, munies de paniers, de havenets à chevrettes (crevettes), de râteaux et de crochets. Elles ramassaient les coques, cherchaient les appâts, relevaient les harouelles, puis se rendaient à Saint-Brieuc, avec leur bardot (âne), pour vendre leur pêche.
Ces Cessonnaises étaient surnommées les Ventres jaunes. Leur ventre était-il fortement hâlé quand elles poussaient leur havenet sous le soleil brûlant ? Leur ceinture était-elle remplie d’or quand elles revenaient du marché par la grève ? Rien n’est sûr mais le nom est resté comme une légende plus durable que les hommes.

A partir de 1807, la grève du Valais pouvait aussi être très fréquentée. Les courses hippiques de Saint-Brieuc donnaient lieu à des rassemblements populaires qui perdureront jusqu’en 1985. Sous les regards de la foule, les jockeys parcouraient deux kilomètres de sable découvert à marée basse. Tables et buvette étaient installées sur la plage. On y dansait, on y chantait jusqu’à ce que la mer montante vienne tout effacer.

L’apparition du chemin de fer, au XIXe siècle, donna à plus de monde le goût des voyages. Les bains de mer, dont les bienfaits étaient désormais préconisés par les médecins, étaient vivement recherchés. Tandis que commerçants et notables briochins édifiaient au Rosaire, la plage de Plérin, leur station balnéaire, au Valais, les plus modestes construisaient leurs premiers cabanons. A partir de 1887, une ligne de chemin de fer reliait Saint-Brieuc au bassin à flot du Légué. Le dimanche, le train faisait le plein de voyageurs, les enfants pauvres eux l’empruntaient à la sauvette, et tout le monde faisait la fête au Valais. En 1909, la nouvelle Union aérienne des Côtes-du-Nord choisit la grève pour son aérodrome et ses meetings aériens. Le sol étant plus dur et le dégagement unique, les aviateurs Assollant et Lefèvre, deux pionniers de l’aviation, envisagèrent même de choisir la grève comme point de départ pour leur grand raid vers le Japon…

Dès la première moitié du XXe siècle, des propriétaires de terrains cessonnais louaient contre un faible loyer des parcelles de jardins potagers. Peu à peu, les abris à outils s’agrandissaient pour recevoir les familles en villégiature. En 1936, des wagons inutilisables furent installés par des cheminots briochins sur les falaises.
Dans les années 1950 et durant les Trente Glorieuses, les cabanons se multiplièrent, accueillant des familles ouvrières ayant beaucoup d’enfants. La Cité Baby (qui tire son nom du grand nombre d’enfants qui y séjournaient) et le petit Monaco comptaient alors plus d’une centaine de cabanons. Avant que l usage du terme de quartier du Petit Monaco soit employé communément à cause du cabanon du même nom, ce micro village de cabanon s’appelait du nom du lieu dit Le Port Glé.

L’habitat (20 mètres carrés tout au plus) reposait sur des poutres en bois, d’anciennes traverses de chemin de fer ou des parpaings. Les murs étaient faits de planches de bois, de papier mâché, le toit, d’éverite et de tôle ondulée… Ni eau ni électricité. Tous partageaient un même goût pour une vie simple proche de la nature. L’épicerie-buvette faisait le plein. L’odeur du café ou du maquereau grillé envahissait les chemins. Dans la baie, on ramassait les coques. Sur la plage, on jouait à la boule bretonne. Le soir, les enfants retrouvaient la petite télé du père Jaouen, alimentée par une batterie 12 volts. Quand le ciel et la mer devenaient un même rideau sombre, on s’endormait avec un morceau d’éternité. Vie libre de la mer…

De génération en génération, les familles se sont transmises leurs cabanons. Longtemps tolérés, ils sont aujourd’hui menacés de destruction. De 1998 à 2012, les terrains sur lesquels ils sont construits sont placés en zone à aménager en différé et préemptés par la mairie. Le site devra devenir une zone naturelle vierge de toute construction. En réaction, l’Association des amis et usagers de la plage du Valais est créée, en septembre 2011, pour défendre et valoriser les cabanons. Elle dialogue avec les instances administratives, propose des solutions environnementales et, chaque année, depuis trois ans, elle organise la fête du Valais qui connaît un vif succès. Animations, musique, galettes saucisses devant la mer… Le Valais retrouve sa vocation de bonheur simple et partagé. Photographes, peintres, réalisateurs… nombre d’artistes y trouvent aussi leur inspiration. Peu à peu émerge la conscience que les cabanons du Valais constituent une richesse patrimoniale. Parce que, sans aucun doute, ils sont liés à l’histoire de la ville de Saint-Brieuc et relatent un pan de l’histoire sociale française. Parce qu’aussi, dans le cœur de chacun, ils représentent un havre de paix, un espace de résistance et de liberté accompli par les hommes.
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Message par Admin Sam 11 Avr - 19:46

1819 LE PORT DU LEGUE

Le port du légué sous la Restauration

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/abpo_0003-391x_1913_num_29_4_4253

Le nouveau port du légué est opérationnel en 1819,avec ses quais .Un nouveau pont et de nouveaux entrepôts sur la rive briochine, mais ces travaux ne peuvent effacer une réalité économique .Légué vient du breton [i]Cléguer ,qui signifie colline, et il faut affronter une belle déclivité pour rejoindre le centre de saint Brieuc depuis le port.
C'est si vrai que le marin qui découvre pour la première fois le site portuaire imagine toujours avec réticence qu'une ville se dresse au bout de la rue des trois frères Le Goff ou celle du port Favigo.

Cette dernière porte le nom de l'une des premières familles à s'être installées, a la fin du 16 e siècle ,sur la rive droite, avec manoir ,cales sèches et quais.


PRENDRE CONNAISSANCE DU SUJET SUIVANT /

en fin de lecture du sujet ,vous pourrez trouver ,des cartes ,des photos etc .

Plérin-sur-Mer Port du Légué

Historique

Commentaire historique : Il semble que le Légué ne soit pas le port primitif de Saint-Brieuc. Les premiers ports, 'Portus Aurélius' ('Port Aurel') et 'Portus Cessonius' ('Port de Cesson') auraient disparu à la suite d'un cataclysme survenu en l'an 709. Selon la tradition orale, C'est le port du Valais (appelé 'Port Glé') qui aurait été le port de Saint-Brieuc. Il menait encore les navires au début du 20ème siècle jusqu'au fond de la baie d'Yffiniac, avant que les phénomènes d'envasement ne changent la profondeur et la géomorphologie locale. L'un des derniers caboteurs, de 15 mètres de quille, s'appelait la 'Joséphine'. Il venait chercher des briques et des oignons à Langueux-Les-Grèves. A cette époque, la rivière d'Hillion, beaucoup plus large qu'aujourd'hui, passait le long de la côte.
La 1ère mention du havre du Légué est datée de 1423, dans une lettre de change de Jean V, duc de Bretagne, donnée à son épouse Jeanne de France, pour le négoce et la pêche à Terre-Neuve. En 1556, on remarque l'existence de 'souilles' pour l'échouage des navires et la présence du manoir de l'armateur Favigo (t). En 1625, le manoir de Rohannec'h témoigne d'un commerce déjà actif. En 1687, L'armateur Le Roux arme pour Terre-Neuve, et en 1691, Saint-Brieuc devient le siège royal de l'Amirauté. En 1731, les premiers travaux portuaires sont réalisés : construction d'un pont en bois et du 'Chemin Neuf'.
Pendant le 4e quart du 19ème siècle et le 1er quart du 20ème siècle, les travaux d'aménagement du port vont s'accélérer. Des armateurs et des commerçants, comme Alain Le Gouales de Mézaubran et la famille Sébert, vont favoriser le développement industriel et commercial du Légué : nouvelles lignes de fer et nouvelle ligne de transport maritime en direction des îles anglo-normandes (commerce de la pomme de terre).
Le port du Légué devient à la fois un port de Grande pêche, de pêche côtière et un port de commerce, très actif pour son hinterland environnant (commerce des céréales, de la toile et des meules de moulin). Il est considéré comme un port-refuge, un port secondaire.
Cependant, l'historique des travaux d'aménagement portuaire du Légué montre une succession de chantiers ponctuels et le manque d'aménagement global :

Le reste ici

http://sallevirtuelle.cotesdarmor.fr/inventaire/plerin/Geoviewer/Data/HTML/IA22013687.html
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L'histoire briochine  Empty Re: L'histoire briochine

Message par Admin Sam 11 Avr - 19:47

1863 LE CHEMIN DE FER A SAINT BRIEUC

je vous propose la présentation d'un livre de Jean-Pierre Euzen : « L’arrivée du chemin de fer en Bretagne Nord »

En 1863, il y a tout juste 150 ans, le chemin de fer atteignait Saint-Brieuc et Guingamp au nord (7 septembre) et Quimper au sud (8 septembre), prenant l’ancienne péninsule armoricaine en tenaille. Originaire de Morlaix, l’auteur a tout naturellement concentré ses recherches sur la ligne du Nord qui depuis Rennes (desservie dès 1857) a été poussée jusqu’à Morlaix et Brest (26 avril 1865). Non sans mal, puisque la décision de renoncer à l’idée d’un tracé central en faveur de deux lignes côtières ne date que de 1855. Morlaix et son célèbre viaduc occupent une place privilégiée, plus de la moitié de l’ouvrage leur étant consacrée. Il est vrai que les polémiques liées à la desserte même de la ville (la Compagnie de l’Ouest a longtemps envisagé de l’éviter) et à l’emplacement de la gare, comme le gigantisme du viaduc, œuvre de Victor Fénoux, suffisent amplement à justifier ce choix. Les nombreux encadrés réservés aux acteurs de cette entreprise et une iconographie abondante et de qualité finissent d’emporter notre adhésion.

Jean-Pierre Euzen, L’arrivée du chemin de fer en Bretagne Nord, Riveneuve éditions, juin 2013, 124 p.

Riveneuve éditions, 75, rue de Gergovie – 75014 Paris. www.riveneuve.com.

L'histoire briochine  Sans_158

pourquoi pas trouver vos informations sur le lien suivant ?

http://www.ahicf.com/publication-l-arrivee-du-chemin-de-fer-en-bretagne-nord-par-jean-pierre-euzen.html


La ligne entre Saint-Brieuc et Pontivy


http://www.wikiarmor.net/La_ligne_entre_Saint-Brieuc_et_Pontivy

L'histoire briochine  Sans_159
Locomotive Blanc-Misseron à la gare Centrale de Saint-Brieuc

http://fr.academic.ru/dic.nsf/frwiki/350340
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