Ce matin, une grande envie de jardinage en mode médiéval
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Ce matin, une grande envie de jardinage en mode médiéval
Ce matin, une grande envie de jardinage en mode médiéval : clos, avec arbres fruitiers, légumes et plantes médicinales.
Dans le jardin médiéval, les remèdes sont constitués d'une seule substance tirée d'une seule plante, d'où le nom de simple par opposition au mélange plutôt alambiqué de la médecine chimique moderne.
Depuis l'aube des temps, les hommes ont cru en des correspondances entre les plantes et d'autres éléments naturels. Ainsi, les moines seront attentifs à ces similitudes et tenteront de soigner à l'identique. Le pharmacien de l'Antiquité, Galien, pensait soigner par le contraire. Par exemple, les feuilles de bourrache ayant une forme qui rappelle celle des poumons, on les utilisera donc contre les maladies pulmonaires.
Un grand nombre de simples ont vu leur vertus confirmées par la science moderne, et il en est d'autres encore à propos desquelles on s'interroge encore aujourd'hui.
Le jardin médicinal est omniprésent dans les monastères chrétiens.
Sainte Hildegarde de Bingen, abbesse bénédictine, fut une grande spécialiste des simples médecines : elle écrivit plusieurs ouvrages décrivant 300 plantes, leurs vertus et leur emploi thérapeutique dans son grand livre des simples du Moyen-Âge.
Parmi les plus courantes,
la sauge qui guérit et même qui sauve,
l'achillée millefeuille cicatrisante,
la rue anti-aphrodisiaque,
la consoude pour soigner les blessures de flèches,
l'armoise pour les pieds fatigués,
le lys réputé soigner les blessures de serpent,
le millepertuis pour soulager les brûlures,
la guimauve pour les dents
l'angélique protégeait de la peste.
la verveine soignait les pustules.
la pulmonaire était utilisée pour les poumons.
On utilisa plus tard l'eau de mélisse, tonique contre les migraines.
La rose, la violette, la molène faisaient partie du jardin des merveilles !
Les plantes sont données pour soigner le corps.
De nos jours, bien des charlatans tentent de vendre leur "médecine de l'âme" par les mêmes plantes, mais l'âme, c'est la vie du corps et sa santé ne vient pas par les plantes. Aussi, quand l'âme va bien, le corps est longtemps en bonne santé !
Belle journée au jardin !
Dans le jardin médiéval, les remèdes sont constitués d'une seule substance tirée d'une seule plante, d'où le nom de simple par opposition au mélange plutôt alambiqué de la médecine chimique moderne.
Depuis l'aube des temps, les hommes ont cru en des correspondances entre les plantes et d'autres éléments naturels. Ainsi, les moines seront attentifs à ces similitudes et tenteront de soigner à l'identique. Le pharmacien de l'Antiquité, Galien, pensait soigner par le contraire. Par exemple, les feuilles de bourrache ayant une forme qui rappelle celle des poumons, on les utilisera donc contre les maladies pulmonaires.
Un grand nombre de simples ont vu leur vertus confirmées par la science moderne, et il en est d'autres encore à propos desquelles on s'interroge encore aujourd'hui.
Le jardin médicinal est omniprésent dans les monastères chrétiens.
Sainte Hildegarde de Bingen, abbesse bénédictine, fut une grande spécialiste des simples médecines : elle écrivit plusieurs ouvrages décrivant 300 plantes, leurs vertus et leur emploi thérapeutique dans son grand livre des simples du Moyen-Âge.
Parmi les plus courantes,
la sauge qui guérit et même qui sauve,
l'achillée millefeuille cicatrisante,
la rue anti-aphrodisiaque,
la consoude pour soigner les blessures de flèches,
l'armoise pour les pieds fatigués,
le lys réputé soigner les blessures de serpent,
le millepertuis pour soulager les brûlures,
la guimauve pour les dents
l'angélique protégeait de la peste.
la verveine soignait les pustules.
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On utilisa plus tard l'eau de mélisse, tonique contre les migraines.
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