Coup d'arrêt de la croissance française
Page 1 sur 1
Coup d'arrêt de la croissance française
Publié le 30/07/2016 à 21:53 •Par lefigaro.fr, AFP agence
Après une hausse de 0,7% du PIB au premier trimestre, l'activité économique a stagné d'après une première estimation de l'Insee. Un chiffre «décevant», selon Bercy, qui pourrait s'expliquer, notamment, par les grèves dans les raffineries.
Alors qu'il était attendue une hausse de 0,3% de PIB, l'horizon s'assombrit du côté de l'économie française avec une croissance nulle au premier trimestre selon la première estimation de l'Insee des comptes nationaux pour le deuxième trimestre. Ce chiffre «s'explique évidemment avant tout par la croissance exceptionnelle du 1er trimestre, mais également par des effets ponctuels au 2ème trimestre, notamment les grèves dans les raffineries qui ont pesé sur la production», explique Bercy, estimant toutefois que «l'économie française reste sur une dynamique de reprise qui ne remet pas en cause la prévision de croissance de 1,5% en 2016». L'institut de statistique a par ailleurs révisé légèrement à la hausse la croissance du premier trimestre, à +0,7% contre +0,6%.
Baisse de la production, ralentissement de la consommation des ménages, investissements en repli, quelles sont les raisons d'une croissance «décevante» au deuxième trimestre?
• La production se replie
La production totale, de biens et de services, a légèrement reculé (-0,2%). En particulier, «la production de biens manufacturés recule nettement (-1,0% après 0,0%) du fait principalement de la chute de la production dans les raffineries, affectées par des mouvements sociaux en mai et juin», précise la note. Dans la construction, secteur qui commençait tout juste à donner des signes de reprise, elle a baissé de -0,6%, après +0,3% au premier trimestre.
• Net ralentissement de la consommation des ménages
Moteur traditionnel de croissance dans l'Hexagone, les dépenses de consommation des ménages ont nettement ralenti au deuxième trimestre (0%) après un premier trimestre dynamique à +1,2%.
Les dépenses de consommation alimentaires ont notamment nettement reculé, de -0,7% après +0,4% sur les trois premiers mois de l'année, et la consommation en services a baissé de -0,1% contre +0,7%, «contrecoup après l'achat des billets de l'Euro 2016 de football au premier trimestre» et résultat de l'»infléchissement des dépenses en hébergement-restauration», détaille l'Insee. «Les dépenses en équipement du logement demeurent soutenues tandis que les achats d'automobiles s'infléchissent», poursuit l'Institut.
• Les investissements en repli
Les dépenses d'investissement ont pour leur part connu un repli de -0,4%, après avoir augmenté de 1,3% au premier trimestre, ajoute l'Insee. L'investissement des entreprises a reculé de -0,2% après une hausse de 2,1% sur les trois premiers mois de l'année, et celui des administrations publiques de -1,7% contre une hausse de 0,1% au premier trimestre.
• Commerce extérieur
Le commerce extérieur - avec notamment un net repli des importations en produits manufacturés et en hydrocarbures bruts - a en revanche contribué positivement au PIB, de 0,3 point après -0,2 point.
Après une hausse de 0,7% du PIB au premier trimestre, l'activité économique a stagné d'après une première estimation de l'Insee. Un chiffre «décevant», selon Bercy, qui pourrait s'expliquer, notamment, par les grèves dans les raffineries.
Alors qu'il était attendue une hausse de 0,3% de PIB, l'horizon s'assombrit du côté de l'économie française avec une croissance nulle au premier trimestre selon la première estimation de l'Insee des comptes nationaux pour le deuxième trimestre. Ce chiffre «s'explique évidemment avant tout par la croissance exceptionnelle du 1er trimestre, mais également par des effets ponctuels au 2ème trimestre, notamment les grèves dans les raffineries qui ont pesé sur la production», explique Bercy, estimant toutefois que «l'économie française reste sur une dynamique de reprise qui ne remet pas en cause la prévision de croissance de 1,5% en 2016». L'institut de statistique a par ailleurs révisé légèrement à la hausse la croissance du premier trimestre, à +0,7% contre +0,6%.
Baisse de la production, ralentissement de la consommation des ménages, investissements en repli, quelles sont les raisons d'une croissance «décevante» au deuxième trimestre?
• La production se replie
La production totale, de biens et de services, a légèrement reculé (-0,2%). En particulier, «la production de biens manufacturés recule nettement (-1,0% après 0,0%) du fait principalement de la chute de la production dans les raffineries, affectées par des mouvements sociaux en mai et juin», précise la note. Dans la construction, secteur qui commençait tout juste à donner des signes de reprise, elle a baissé de -0,6%, après +0,3% au premier trimestre.
• Net ralentissement de la consommation des ménages
Moteur traditionnel de croissance dans l'Hexagone, les dépenses de consommation des ménages ont nettement ralenti au deuxième trimestre (0%) après un premier trimestre dynamique à +1,2%.
Les dépenses de consommation alimentaires ont notamment nettement reculé, de -0,7% après +0,4% sur les trois premiers mois de l'année, et la consommation en services a baissé de -0,1% contre +0,7%, «contrecoup après l'achat des billets de l'Euro 2016 de football au premier trimestre» et résultat de l'»infléchissement des dépenses en hébergement-restauration», détaille l'Insee. «Les dépenses en équipement du logement demeurent soutenues tandis que les achats d'automobiles s'infléchissent», poursuit l'Institut.
• Les investissements en repli
Les dépenses d'investissement ont pour leur part connu un repli de -0,4%, après avoir augmenté de 1,3% au premier trimestre, ajoute l'Insee. L'investissement des entreprises a reculé de -0,2% après une hausse de 2,1% sur les trois premiers mois de l'année, et celui des administrations publiques de -1,7% contre une hausse de 0,1% au premier trimestre.
• Commerce extérieur
Le commerce extérieur - avec notamment un net repli des importations en produits manufacturés et en hydrocarbures bruts - a en revanche contribué positivement au PIB, de 0,3 point après -0,2 point.
Sujets similaires
» UN COUP DE GUEULE QUE JE PARTAGE
» Coup de gueule des vieux ????
» Marché de l'électricité. Le coup de la panne ?
» MON COUP DE GUEULE ENVERS LES JOURNAUX
» Fin des APL accession: nouveau coup dur pour les ménages modestes
» Coup de gueule des vieux ????
» Marché de l'électricité. Le coup de la panne ?
» MON COUP DE GUEULE ENVERS LES JOURNAUX
» Fin des APL accession: nouveau coup dur pour les ménages modestes
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum