le centre d'appels "Meilleur Contact" plie boutique
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le centre d'appels "Meilleur Contact" plie boutique
Publié le 30/08/2016 à 18:14
6 ans après son installation à Saint-Laurent-de-Neste (65), le centre d'appels "Meilleur Contact" plie boutique
FRANCE 3 MIDI-PYRÉNÉES 
En redressement judiciaire, le centre d'appels "Meilleur Contact" de Saint-Laurent-de-Neste (Hautes-Pyrénées) s'apprête à licencier ses 57 derniers salariés. Fin de partie pour cette société qui, grâce au recrutement de téléopérateurs à la campagne, avait obtenu 300.000 euros d'aides publiques
C'était la solution innovante en milieu rural. "Meilleur contact", la société "à taille humaine" qui "recrute des téléopérateurs à la campagne" permettait aux salariés embauchés autour du centre de Saint-Laurent-de-Neste (Hautes-Pyrénées) de travailler 1/3 de leur temps dans l'entreprise et les 2 autres chez eux.
57 salariés sur le carreau Mais le modèle a fait long feu. Le 30 septembre prochain, le contrat avec Bouygues, le principal opérateur de "Meilleur Contact", arrive à échéance. Du coup, la société a été placée en redressement judiciaire le 07 juillet dernier. Et la dernière partie d'un Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), qui ne laisse plus de doute sur le sort des 57 salariés, présenté lundi à un comité d'entreprise extraordinaire. Lequel a incidemment appris que le siège social de l'entreprise avait changé d'adresse pour être transféré à Paris.
L'entreprise s'oriente vers une liquidation judiciaire et les 57 salariés devraient être licenciés au 1er octobre prochain, le lendemain de la fin du contrat avec Bouygues. "Nous ne percevrons que la prime de licenciement légale. Rien de supra légal", regrette une déléguée du personnel, qui explique que "pour un salarié ayant été embauché il y a deux ans cela représente 500 euros bruts".
Un débrayage chaque jour "Voilà comment on nous remercie de notre travail et de notre flexibilité" s'exclame un salarié, qui comme ses collègues observe, "dans un climat difficile" une à deux heures de débrayage par jour depuis 3 semaines. Les élus du personnel eux se battent désormais sur le volet formation et aides au reclassement et à la création d'entreprise du PSE.
300 000 euros d'aides en 2010 "Meilleur Contact", qui a compté jusqu'à 135 salariés, avait ouvert son implantation de Saint-Laurent-du-Neste au mois de février 2010. Cette société avait bénéficié de 300.000 euros d'aides du conseil général des Hautes-Pyrénées. Sans compter celles de l'Etat et de la Région, dans le cadre des politiques de "revitalisation rurale" et de situation en "zone d'intérêt régional".
La sénatrice des Hautes-Pyrénées Josette Durrieu, qui avait porté le projet d'implantation de "Meilleur contact", regrette que cette société ait eu "le tort de ne pas se diversifier". Mais elle s'étonne que le volet subventions au démarrage de l'entreprise puisse être évoqué. "Sachez que toutes les collectivités locales paient et souvent à fond perdu pour avoir des entreprises sur leur territoire", s'exclame-t-elle. "Certes, reconnaît-t-elle, on donne beaucoup de fric aux chefs d'entreprises et on sait que la durée de ces entreprises sont éphémères et dépasse rarement les 10 ans. Mais au moins, dans le cas de Meilleur Contact, on aura assuré du travail pendant quelques années".
Deux autres centres en France Les salariés de Meilleur Contact 65 ont eux du mal à avaler la pilule. D'autant plus, selon une déléguée du personnel, que Meilleur Contact 65 a contribué à la création de deux autres centres d'appels du même type. En Gironde. Et en Ille-et-Villaine. Avec également plusieurs centaines de milliers d'euros d'aides publiques.
6 ans après son installation à Saint-Laurent-de-Neste (65), le centre d'appels "Meilleur Contact" plie boutique
FRANCE 3 MIDI-PYRÉNÉES 
En redressement judiciaire, le centre d'appels "Meilleur Contact" de Saint-Laurent-de-Neste (Hautes-Pyrénées) s'apprête à licencier ses 57 derniers salariés. Fin de partie pour cette société qui, grâce au recrutement de téléopérateurs à la campagne, avait obtenu 300.000 euros d'aides publiques
C'était la solution innovante en milieu rural. "Meilleur contact", la société "à taille humaine" qui "recrute des téléopérateurs à la campagne" permettait aux salariés embauchés autour du centre de Saint-Laurent-de-Neste (Hautes-Pyrénées) de travailler 1/3 de leur temps dans l'entreprise et les 2 autres chez eux.
57 salariés sur le carreau Mais le modèle a fait long feu. Le 30 septembre prochain, le contrat avec Bouygues, le principal opérateur de "Meilleur Contact", arrive à échéance. Du coup, la société a été placée en redressement judiciaire le 07 juillet dernier. Et la dernière partie d'un Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), qui ne laisse plus de doute sur le sort des 57 salariés, présenté lundi à un comité d'entreprise extraordinaire. Lequel a incidemment appris que le siège social de l'entreprise avait changé d'adresse pour être transféré à Paris.
L'entreprise s'oriente vers une liquidation judiciaire et les 57 salariés devraient être licenciés au 1er octobre prochain, le lendemain de la fin du contrat avec Bouygues. "Nous ne percevrons que la prime de licenciement légale. Rien de supra légal", regrette une déléguée du personnel, qui explique que "pour un salarié ayant été embauché il y a deux ans cela représente 500 euros bruts".
Un débrayage chaque jour "Voilà comment on nous remercie de notre travail et de notre flexibilité" s'exclame un salarié, qui comme ses collègues observe, "dans un climat difficile" une à deux heures de débrayage par jour depuis 3 semaines. Les élus du personnel eux se battent désormais sur le volet formation et aides au reclassement et à la création d'entreprise du PSE.
300 000 euros d'aides en 2010 "Meilleur Contact", qui a compté jusqu'à 135 salariés, avait ouvert son implantation de Saint-Laurent-du-Neste au mois de février 2010. Cette société avait bénéficié de 300.000 euros d'aides du conseil général des Hautes-Pyrénées. Sans compter celles de l'Etat et de la Région, dans le cadre des politiques de "revitalisation rurale" et de situation en "zone d'intérêt régional".
La sénatrice des Hautes-Pyrénées Josette Durrieu, qui avait porté le projet d'implantation de "Meilleur contact", regrette que cette société ait eu "le tort de ne pas se diversifier". Mais elle s'étonne que le volet subventions au démarrage de l'entreprise puisse être évoqué. "Sachez que toutes les collectivités locales paient et souvent à fond perdu pour avoir des entreprises sur leur territoire", s'exclame-t-elle. "Certes, reconnaît-t-elle, on donne beaucoup de fric aux chefs d'entreprises et on sait que la durée de ces entreprises sont éphémères et dépasse rarement les 10 ans. Mais au moins, dans le cas de Meilleur Contact, on aura assuré du travail pendant quelques années".
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