887 usines fermées depuis 2012
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887 usines fermées depuis 2012
Publié le 28/09/2016 à 19:50
887 usines fermées depuis 2012 : les raisons d’une débâcle industrielle
L'Humanité
Selon une étude de l’observatoire de l’investissement Trendeo, la désindustrialisation n’a pas cessé depuis 2009. Et la politique de l’offre, matraquée par le gouvernement Hollande-Valls, ne produit pas les effets escomptés. Lire la suite
Il en va de la désindustrialisation de la France comme de la cause humaine du dérèglement climatique. Étude après étude, le doute n’est plus permis sur sa réalité. Pis, les chiffres que nous publions du cabinet Trendeo, qui scrute l’évolution du nombre des usines en France, montrent que le tissu productif du pays continue de s’effilocher sans interruption ou presque depuis 2009 et la propagation de la crise mondiale. Compilées sur les durées respectives des mandats de Nicolas Sarkozy et de François Hollande, les données font apparaître une véritable hécatombe, que l’action du président socialiste ces quatre dernières années n’a pas freinée. De l’été 2012 au printemps 2016, 887 sites industriels ont fermé leurs portes en France, contre 609 inaugurés durant la même période, soit une perte nette de 278 usines. Sur une période un peu plus courte – trois ans et demi –, de début 2009 à la mi-2012, le bilan du prédécesseur de Hollande à l’Élysée s’élevait à 329 usines de moins. Une érosion au rythme comparable si l’on excepte la terrible année 2009 et son printemps meurtrier. Autant dire, dans ce contexte, que les Alstom montés de Belfort et d’autres sites du groupe au siège de l’entreprise, hier, à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) pour sauver l’usine franc-comtoise en réclamant d’autres choix industriels s’engagent dans une lutte dont l’enjeu est politique au sens noble.
887 usines fermées depuis 2012 : les raisons d’une débâcle industrielle
L'Humanité
Selon une étude de l’observatoire de l’investissement Trendeo, la désindustrialisation n’a pas cessé depuis 2009. Et la politique de l’offre, matraquée par le gouvernement Hollande-Valls, ne produit pas les effets escomptés. Lire la suite
Il en va de la désindustrialisation de la France comme de la cause humaine du dérèglement climatique. Étude après étude, le doute n’est plus permis sur sa réalité. Pis, les chiffres que nous publions du cabinet Trendeo, qui scrute l’évolution du nombre des usines en France, montrent que le tissu productif du pays continue de s’effilocher sans interruption ou presque depuis 2009 et la propagation de la crise mondiale. Compilées sur les durées respectives des mandats de Nicolas Sarkozy et de François Hollande, les données font apparaître une véritable hécatombe, que l’action du président socialiste ces quatre dernières années n’a pas freinée. De l’été 2012 au printemps 2016, 887 sites industriels ont fermé leurs portes en France, contre 609 inaugurés durant la même période, soit une perte nette de 278 usines. Sur une période un peu plus courte – trois ans et demi –, de début 2009 à la mi-2012, le bilan du prédécesseur de Hollande à l’Élysée s’élevait à 329 usines de moins. Une érosion au rythme comparable si l’on excepte la terrible année 2009 et son printemps meurtrier. Autant dire, dans ce contexte, que les Alstom montés de Belfort et d’autres sites du groupe au siège de l’entreprise, hier, à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) pour sauver l’usine franc-comtoise en réclamant d’autres choix industriels s’engagent dans une lutte dont l’enjeu est politique au sens noble.
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