NOYON Un robot piloté à distance aidera les salariés d’Agesys
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NOYON Un robot piloté à distance aidera les salariés d’Agesys
Publié le 09/11/2016 à 19:28 Par la rédaction pour Courrier picard,
Des employés de l’entreprise de service informatique préparent, à Inovia, un automate voué à intervenir chez les clients, à la place des techniciens. Naissance espérée en 2020.
Christophe Thuillier, dirigeant d’Agesys, montre les deux premières versions d’un bras du futur robot. « Nous en sommes aux balbutiements. »
La main et les doigts articulés de la toute première version de GesyBot font de l’effet. Mais c’est le deuxième prototype du bras de ce futur robot en plastique, muni d’une pince, qui s’avérerait le plus efficace pour réparer les ordinateurs des entreprises clientes d’Agesys, spécialisée dans le service informatique. Une dizaine de salariés de la plus importante des sociétés du parc Inovia en sont sûrs : ce sont eux qui travaillent depuis deux ans, durant leurs temps de pause, à la réalisation de cet automate pilotable à des centaines de kilomètres de distance (via le wi-fi), dans le sous-sol du siège d’Agesys. Menée avec l’aide de deux étudiants de l’Université de technologie de Compiègne, l’opération pourrait bientôt faire du bruit, à Noyon et au-delà.
« Ma première réaction a été : ‘‘C’est utopique’’ »
« Ce robot permettrait de réaliser des opérations physiques simples comme remplacer un clavier, une souris ou brancher des câbles, dans les locaux des clients, sans avoir à déplacer un technicien, détaille Christophe Thuillier, le dirigeant. Avec l’aide d’une plateforme cloud computing(ndlr : un réseau exploitable à distance), on pourrait le faire avancer d’ici, jusqu’aux postes à dépanner. Lorsqu’un collaborateur m’en a parlé, en 2013, ma première réaction a été de penser : ‘‘C’est utopique’’. »
Et pourtant. Un technicien et une assistante commerciale d’Agesys pilotent les travaux, dans l’idée de rendre opérationnel cet automate à l’horizon 2020. Tous les salariés sont d’ailleurs amenés à proposer leurs idées, suite à un sondage lancé en interne pour donner son nom au robot. « Ça fédère, car on en parle entre nous. Pour moi, c’est une manière de travailler en étroite collaboration avec les techniciens, témoigne Sophie Delhalle, l’une des deux chevilles ouvrières du projet. Il nous manque du temps à y consacrer, mais l’idée est bien de développer cet outil avant de l’améliorer petit à petit. Son utilisation faciliterait notre quotidien. » Ceux qui n’y croiraient pas n’ont qu’à soupeser les premiers tronçons, réalisés à l’aide d’une imprimante 3D…
Mais Christophe Thuillier garde les pieds sur terre : de là à envisager l’usage de GesyBot auprès des 200 clients actuels de la société noyonnaise, il y a un pas immense. « Nous en sommes aux balbutiements, tempère-t-il. L’idée serait d’abord proposée à une seule entreprise cliente, ayant un site de 200 à 250 personnes minimum. Pour elle, il n’y aurait plus d’attente en fonction de ses besoins. Et pour nos techniciens, un meilleur confort : ils interviennent beaucoup en région parisienne ». Cet intérêt n’est pas né d’un coup : Agesys utilise déjà un robot – acheté tout fait, celui-là – équipé d’une webcam, pour animer ses visio-conférences. Étonnant.
Vingt-deux embauches signées en cinq ans
Première entreprise à avoir signé, en 2011, pour s’installer dans l’ancienne caserne du Régiment de marche du Tchad (où elle emménageait l’année d’après), Agesys est passée de 30 à 52 salariés, depuis. « Nous avons une croissance de 10 %, à la fin octobre. Il y aura deux à trois embauches de plus en 2017, annonce Christophe Thuillier. Nous sommes jusqu’à présent sur un rythme de quatre à cinq recrutements par an. Parmi les nouveaux salariés, il y a des gens de Noyon. Ce sont pour la plupart des personnes de niveau bac+2, diplômées en informatique ou informatique de gestion. »
Pour ces postes de techniciens – les futurs administrateurs système (responsables de serveurs) et ingénieurs de la maison –, les bons profils ne sont pas si nombreux que cela sur le marché du travail, témoigne le P-DG : « 90 % des gens que l’on reçoit en entretien n’ont pas eu de formation depuis plus de cinq ans. Ici, chaque collaborateur est formé, tous les ans, durant une semaine. »
Les temps ont changé : voilà 12 ans, l’aventure Agesys s’écrivait encore autour d’une petite équipe de 16 employés, à Compiègne…
Des employés de l’entreprise de service informatique préparent, à Inovia, un automate voué à intervenir chez les clients, à la place des techniciens. Naissance espérée en 2020.
Christophe Thuillier, dirigeant d’Agesys, montre les deux premières versions d’un bras du futur robot. « Nous en sommes aux balbutiements. »
La main et les doigts articulés de la toute première version de GesyBot font de l’effet. Mais c’est le deuxième prototype du bras de ce futur robot en plastique, muni d’une pince, qui s’avérerait le plus efficace pour réparer les ordinateurs des entreprises clientes d’Agesys, spécialisée dans le service informatique. Une dizaine de salariés de la plus importante des sociétés du parc Inovia en sont sûrs : ce sont eux qui travaillent depuis deux ans, durant leurs temps de pause, à la réalisation de cet automate pilotable à des centaines de kilomètres de distance (via le wi-fi), dans le sous-sol du siège d’Agesys. Menée avec l’aide de deux étudiants de l’Université de technologie de Compiègne, l’opération pourrait bientôt faire du bruit, à Noyon et au-delà.
« Ma première réaction a été : ‘‘C’est utopique’’ »
« Ce robot permettrait de réaliser des opérations physiques simples comme remplacer un clavier, une souris ou brancher des câbles, dans les locaux des clients, sans avoir à déplacer un technicien, détaille Christophe Thuillier, le dirigeant. Avec l’aide d’une plateforme cloud computing(ndlr : un réseau exploitable à distance), on pourrait le faire avancer d’ici, jusqu’aux postes à dépanner. Lorsqu’un collaborateur m’en a parlé, en 2013, ma première réaction a été de penser : ‘‘C’est utopique’’. »
Et pourtant. Un technicien et une assistante commerciale d’Agesys pilotent les travaux, dans l’idée de rendre opérationnel cet automate à l’horizon 2020. Tous les salariés sont d’ailleurs amenés à proposer leurs idées, suite à un sondage lancé en interne pour donner son nom au robot. « Ça fédère, car on en parle entre nous. Pour moi, c’est une manière de travailler en étroite collaboration avec les techniciens, témoigne Sophie Delhalle, l’une des deux chevilles ouvrières du projet. Il nous manque du temps à y consacrer, mais l’idée est bien de développer cet outil avant de l’améliorer petit à petit. Son utilisation faciliterait notre quotidien. » Ceux qui n’y croiraient pas n’ont qu’à soupeser les premiers tronçons, réalisés à l’aide d’une imprimante 3D…
Mais Christophe Thuillier garde les pieds sur terre : de là à envisager l’usage de GesyBot auprès des 200 clients actuels de la société noyonnaise, il y a un pas immense. « Nous en sommes aux balbutiements, tempère-t-il. L’idée serait d’abord proposée à une seule entreprise cliente, ayant un site de 200 à 250 personnes minimum. Pour elle, il n’y aurait plus d’attente en fonction de ses besoins. Et pour nos techniciens, un meilleur confort : ils interviennent beaucoup en région parisienne ». Cet intérêt n’est pas né d’un coup : Agesys utilise déjà un robot – acheté tout fait, celui-là – équipé d’une webcam, pour animer ses visio-conférences. Étonnant.
Vingt-deux embauches signées en cinq ans
Première entreprise à avoir signé, en 2011, pour s’installer dans l’ancienne caserne du Régiment de marche du Tchad (où elle emménageait l’année d’après), Agesys est passée de 30 à 52 salariés, depuis. « Nous avons une croissance de 10 %, à la fin octobre. Il y aura deux à trois embauches de plus en 2017, annonce Christophe Thuillier. Nous sommes jusqu’à présent sur un rythme de quatre à cinq recrutements par an. Parmi les nouveaux salariés, il y a des gens de Noyon. Ce sont pour la plupart des personnes de niveau bac+2, diplômées en informatique ou informatique de gestion. »
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