Le goëlo bretagne
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Le goëlo bretagne
Le goëlo Bretagne
Etiré le long de la côte occidentale de la baie de Saint-Brieuc, limité par les vallées du Leff, à l’ouest, et du Trieux, au nord, le Goëlo est un territoire tourné vers le large. Frangé de hautes falaises et de plages, ses cités portuaires (Paimpol, Binic, Saint-Quay) racontent l’épopée des goélettes et des terre-neuviers qui partaient autrefois chasser la morue dans les eaux islandaises.
Au nord de ce pays tout en longueur et en étroitesse, le Paimpolais, encore bretonnant dans son parler, accuse un profil plus entaillé lié à sa nature schisteuse : cirques, anses, pointes et îles dont celle de Bréhat.
Au sud, les sols granitiques du Pays briochin (autour de Saint-Brieuc, cité enserrant un noyau médiéval) appartiennent déjà par la langue à la Bretagne gallo.
Si toute cette côte s’impose comme le royaume de la mytiliculture (coquille Saint-Jacques, moule de bouchot), de l’ostréiculture (huîtres de Bretagne) et celui de la pêche d’autres coquillages et crustacés (bernique, ormeau, palourde et praire, amande de mer, tourteau et araignée de mer, crevette, seiche, calmar) et de poissons (congre, maquereau, grondin rouge etc.), l’intérieur des terres, d’où émergent des collines boisées, constitue un maillon de la « ceinture dorée1 » : bande légumière (courant de Saint-Malo à Nantes) où la carotte de sable (voir carotte de Santec) voisine avec l’artichaut camus de Bretagne, le brocoli, le chou-fleur, le chou pommé breton, l’oignon de Langueux et d’Yffiniac, l’échalote de Jersey, la pomme de terre primeur bretonne et, bien sûr, le fameux coco de Paimpol.
L’élevage des bovins (lait, crème, viande), celui des porcins et des volailles se rajoutent à ces nombreuses productions.
Spécialités : plateaux de fruits de mer, morue à la paimpolaise, daube de congre, moules marinières, soupe aux moules, soupe de poisson, cotriade, quiche bretonne, pâté breton, rillettes bretonnes de porc, rôti de porc au cidre, potée bretonne, poulet au cidre breton, haricots blancs à la bretonne, soupe au lait (voir miton rennais), lait ribot, beurre breton demi-sel, galette de blé noir et crêpe (crêpe bretonne), pain mirau et pain plié, chocard d’Yffiniac, quatre-quarts, kouign amann, gâteau breton, far breton, galette bretonne et palet breton, fouesse de Binic, macarons de Saint-Brieuc, « rouvre » (caramel parfumé à la framboise, enrobé de chocolat). Jus de pommes, cidre breton.
1 Voir à pays du Léon.
http://www.keldelice.com/guide/terroirs/le-goelo
Auteur F. Zégierman, relecture Keldélice.
Frédéric Zégierman a consacré sa vie à sillonner l'Hexagone pour aller chercher sur le terrain sa propre vision géo-ethnographique. Il est l'auteur de livres, de dossiers et d'articles pour magazines. Il réalise également des circuits atypiques pour les autocaristes. Le Guide des Pays de France (volumes Nord et Sud, publiés chez Fayard en 1999) est le premier ouvrage a avoir inventorié, étudié et cartographié l'ensemble de ces unités sous leurs divers aspects.
Etiré le long de la côte occidentale de la baie de Saint-Brieuc, limité par les vallées du Leff, à l’ouest, et du Trieux, au nord, le Goëlo est un territoire tourné vers le large. Frangé de hautes falaises et de plages, ses cités portuaires (Paimpol, Binic, Saint-Quay) racontent l’épopée des goélettes et des terre-neuviers qui partaient autrefois chasser la morue dans les eaux islandaises.
Au nord de ce pays tout en longueur et en étroitesse, le Paimpolais, encore bretonnant dans son parler, accuse un profil plus entaillé lié à sa nature schisteuse : cirques, anses, pointes et îles dont celle de Bréhat.
Au sud, les sols granitiques du Pays briochin (autour de Saint-Brieuc, cité enserrant un noyau médiéval) appartiennent déjà par la langue à la Bretagne gallo.
Si toute cette côte s’impose comme le royaume de la mytiliculture (coquille Saint-Jacques, moule de bouchot), de l’ostréiculture (huîtres de Bretagne) et celui de la pêche d’autres coquillages et crustacés (bernique, ormeau, palourde et praire, amande de mer, tourteau et araignée de mer, crevette, seiche, calmar) et de poissons (congre, maquereau, grondin rouge etc.), l’intérieur des terres, d’où émergent des collines boisées, constitue un maillon de la « ceinture dorée1 » : bande légumière (courant de Saint-Malo à Nantes) où la carotte de sable (voir carotte de Santec) voisine avec l’artichaut camus de Bretagne, le brocoli, le chou-fleur, le chou pommé breton, l’oignon de Langueux et d’Yffiniac, l’échalote de Jersey, la pomme de terre primeur bretonne et, bien sûr, le fameux coco de Paimpol.
L’élevage des bovins (lait, crème, viande), celui des porcins et des volailles se rajoutent à ces nombreuses productions.
Spécialités : plateaux de fruits de mer, morue à la paimpolaise, daube de congre, moules marinières, soupe aux moules, soupe de poisson, cotriade, quiche bretonne, pâté breton, rillettes bretonnes de porc, rôti de porc au cidre, potée bretonne, poulet au cidre breton, haricots blancs à la bretonne, soupe au lait (voir miton rennais), lait ribot, beurre breton demi-sel, galette de blé noir et crêpe (crêpe bretonne), pain mirau et pain plié, chocard d’Yffiniac, quatre-quarts, kouign amann, gâteau breton, far breton, galette bretonne et palet breton, fouesse de Binic, macarons de Saint-Brieuc, « rouvre » (caramel parfumé à la framboise, enrobé de chocolat). Jus de pommes, cidre breton.
1 Voir à pays du Léon.
http://www.keldelice.com/guide/terroirs/le-goelo
Auteur F. Zégierman, relecture Keldélice.
Frédéric Zégierman a consacré sa vie à sillonner l'Hexagone pour aller chercher sur le terrain sa propre vision géo-ethnographique. Il est l'auteur de livres, de dossiers et d'articles pour magazines. Il réalise également des circuits atypiques pour les autocaristes. Le Guide des Pays de France (volumes Nord et Sud, publiés chez Fayard en 1999) est le premier ouvrage a avoir inventorié, étudié et cartographié l'ensemble de ces unités sous leurs divers aspects.
Re: Le goëlo bretagne
A noter que le Gouet formait sa limite est. Sa capitale était Chatelaudren et sa ville principale Quintin. Cette dernière, riche de son industrie textile faillit devenir chef lieu des Côtes du Nord (opposée à Moncontour et Saint-Brieuc) puis gare du réseau de l'ouest sir la ligne Paris- Brest (opposée au mêmes villes). Elle se contenta d'un rôle de chef lieu de canton (perdu en 2015) et d'une gare sur la ligne ferroviaire de Saint-Brieuc à Loudéac - Pontivy et Auray (fermée totalement aux voyageurs au milieu des années 2000)
IWAN
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