PAIMPOL / Bientôt sur Thalassa. Un Paimpolais filme l'aventurier Guirec Soudée au Groenland
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PAIMPOL / Bientôt sur Thalassa. Un Paimpolais filme l'aventurier Guirec Soudée au Groenland
Le vidéaste paimpolais Jean-Philippe Mériglier a tourné au Groenland avec le navigateur Guirec Soudée. Ils en tireront un documentaire produit par Thalassa.
12/01/2017 à 18:48 par Magali Lelchat
Pour Jean-Philippe Mériglier, c’est avant tout une histoire d’amitié.
Le vidéaste paimpolais, chef opérateur de métier, spécialisé dans la prise de vue par drone, http://jpprod.net/ a partagé un bout d’aventure avec Guirec Soudée, le jeune navigateur de Plougrescant.http://voyagedyvinec.com/
A 24 ans, ce dernier, accompagné d’une poule rousse -Monique- et désormais d’un chien -Bosco- a décidé d’affronter les mers du monde sur Yvinec, un voilier de 10 m. Autant dire une coque de noix, même si elle est en acier.
Hivernage
au Groënland
Les deux amis se sont rencontrés en avril 2014 à Saint-Martin chez une connaissance commune, une Paimpolaise exilée.
Guirec projette alors de traverser l’Atlantique et fait escale pour réparer son bateau. « Il envisageait un hivernage au Groënland. Il cherchait quelqu’un pour le filmer. J’ai dit : ben moi… ».
Les deux hommes ont en commun la passion de la voile et des sports nautiques.
Echoué dans l’Arctique
Guirec poursuit son rêve et fin 2015, se retrouve dans l’Arctique. « Le 31 décembre, il était échoué sur les glaces, en combinaison de survie, il avait aussi habillé Monique ».
Il faisait alors – 30 °C. « Cet hivernage, Guirec l’a voulu solitaire, pendant trois mois il a fait son trip tout seul ».
Seul lien avec l’humanité, un pêcheur groenlandais et les réseaux sociaux qu’en aventurier moderne, le Plougrescantais maîtrise à la perfection.
Il filme aussi son quotidien. « Il a emmagasiné 7 000 gigas de données ».
Soleil de minuit
En mars, Guirec sort des glaces et invite Jean-Philippe à venir le rejoindre. Le bateau mouille dans une baie à 50 km du village de Saqqaq, « c’est un petit village de pêcheur qui peut faire penser un peu à Launay ».
Mais l’endroit n’est accessible qu’en hélicoptère ou par la mer. En juin, Jean-Philippe rejoint le Groenland.
“« Le 1er juin, j’étais à Illulisat, c’est la meilleure période pour filmer, il fait jour 24 heures sur 24, c’est idéal pour les images, moins pour dormir… ».”
Commence alors un petit périple de trois semaines pour rejoindre Saqqaq et faire du cabotage, notamment à disco Island dont la célèbre baie abrite baleines et phoques.
« On a partagé le quotidien des Groenlandais, la chasse, la pêche, Guirec m’a présenté ses amis, c’est une population qui s’américanise mais qui, en même temps, est très attachée à ses traditions ».
Icebergs-autobus
Jean-Philippe est un voileux « mais je ne connaissais pas la navigation dans les glaces même si je navigue dans un des endroits les plus dangereux du monde, dit-on » remarque le vidéaste en souriant. Une référence aux piégeux parages de Bréhat.
Il reconnaît que dans l’Arctique, il n’a pas fermé l’œil pendant les premières 53 heures.
“« Les icebergs frôlaient la coque, j’avais l’impression qu’un autobus nous fonçait dessus à chaque fois ».”
Naviguer dans le grand nord est impressionnant, forcément.
Jean-Philippe présente un petit film sur son site qui révèle des images somptueuses.
« C’est la nature à l’état brut, je garde le souvenir de l’immensité des sites, d’être libéré de tous mes problèmes de messagerie et autres ».
Adieu les fils à la patte du monde numérique, la seule connexion est environnementale.
“Et précisément : « là-bas, on se prend en pleine tête le réchauffement climatique et ce qui va avec, le tourisme de masse. Même si on était nous-même des visiteurs, il y a maintenant des croisiéristes qui proposent le Groënland et même le passage du nord-ouest ».”
Thalassa
Les films ramenés de là-haut et l’aventure de Guirec ont séduit l’émission Thalassa qui pourrait diffuser un documentaire de 52 minutes sur l’aventure.
Il reste encore quelques scènes à tourner, notamment auprès des Inuits.
“« Thalassa nous laisse carte blanche ».”
Les images seront prêtes en avril et prises ensuite en main par une équipe de l’émission qui se chargera de l’écriture du documentaire.
Guirec y expliquera sa soif d’aventures, son projet de tour du monde en solitaire puis son envie de continuer dans l’exploration.
Après le Groënland, il est redescendu, cet été, vers l’Alaska via le passage du nord-ouest désormais libéré des glaces par le coup de chaud planétaire. Il descend maintenant le long des côtes américaines et rêve déjà d’autres défis.
Aventure humaine
Jean-Philippe Mériglier veut continuer à le suivre, par intérêt professionnel bien sûr mais à l’écouter parler du jeune aventurier, on devine que là n’est pas l’essentiel.
“« J’avais envie d’une aventure humaine extraordinaire, j’ai sauté sur l’occasion. Je lui donne mes images et il me permet de communiquer sur mon travail. Mais la base de cette collaboration, c’est avant tout une expérience humaine ».”
Guirec Soudée achèvera son tour du monde à la voile dans deux-trois ans et il se pourrait que son port d’arrivée soit Paimpol. En attendant, il est possible de suivre son étonnant périple sur Facebook ou sur son site.
De quoi faire des provisions d’énergie pour l’année qui vient et s’inspirer au passage de la philosophie qui l’anime, tirée de Marc Twain :
“« Dans vingt ans vous serez davantage déçus par les choses que vous n’avez pas faites que par celles que vous avez faites. Alors sortez des sentiers battus. Mettez les voiles. Explorez. Rêvez. Découvrez. »”
https://www.facebook.com/jeanphi.jpprod?fref=ts
12/01/2017 à 18:48 par Magali Lelchat
Pour Jean-Philippe Mériglier, c’est avant tout une histoire d’amitié.
Le vidéaste paimpolais, chef opérateur de métier, spécialisé dans la prise de vue par drone, http://jpprod.net/ a partagé un bout d’aventure avec Guirec Soudée, le jeune navigateur de Plougrescant.http://voyagedyvinec.com/
A 24 ans, ce dernier, accompagné d’une poule rousse -Monique- et désormais d’un chien -Bosco- a décidé d’affronter les mers du monde sur Yvinec, un voilier de 10 m. Autant dire une coque de noix, même si elle est en acier.
Hivernage
au Groënland
Les deux amis se sont rencontrés en avril 2014 à Saint-Martin chez une connaissance commune, une Paimpolaise exilée.
Guirec projette alors de traverser l’Atlantique et fait escale pour réparer son bateau. « Il envisageait un hivernage au Groënland. Il cherchait quelqu’un pour le filmer. J’ai dit : ben moi… ».
Les deux hommes ont en commun la passion de la voile et des sports nautiques.
Echoué dans l’Arctique
Guirec poursuit son rêve et fin 2015, se retrouve dans l’Arctique. « Le 31 décembre, il était échoué sur les glaces, en combinaison de survie, il avait aussi habillé Monique ».
Il faisait alors – 30 °C. « Cet hivernage, Guirec l’a voulu solitaire, pendant trois mois il a fait son trip tout seul ».
Seul lien avec l’humanité, un pêcheur groenlandais et les réseaux sociaux qu’en aventurier moderne, le Plougrescantais maîtrise à la perfection.
Il filme aussi son quotidien. « Il a emmagasiné 7 000 gigas de données ».
Soleil de minuit
En mars, Guirec sort des glaces et invite Jean-Philippe à venir le rejoindre. Le bateau mouille dans une baie à 50 km du village de Saqqaq, « c’est un petit village de pêcheur qui peut faire penser un peu à Launay ».
Mais l’endroit n’est accessible qu’en hélicoptère ou par la mer. En juin, Jean-Philippe rejoint le Groenland.
“« Le 1er juin, j’étais à Illulisat, c’est la meilleure période pour filmer, il fait jour 24 heures sur 24, c’est idéal pour les images, moins pour dormir… ».”
Commence alors un petit périple de trois semaines pour rejoindre Saqqaq et faire du cabotage, notamment à disco Island dont la célèbre baie abrite baleines et phoques.
« On a partagé le quotidien des Groenlandais, la chasse, la pêche, Guirec m’a présenté ses amis, c’est une population qui s’américanise mais qui, en même temps, est très attachée à ses traditions ».
Icebergs-autobus
Jean-Philippe est un voileux « mais je ne connaissais pas la navigation dans les glaces même si je navigue dans un des endroits les plus dangereux du monde, dit-on » remarque le vidéaste en souriant. Une référence aux piégeux parages de Bréhat.
Il reconnaît que dans l’Arctique, il n’a pas fermé l’œil pendant les premières 53 heures.
“« Les icebergs frôlaient la coque, j’avais l’impression qu’un autobus nous fonçait dessus à chaque fois ».”
Naviguer dans le grand nord est impressionnant, forcément.
Jean-Philippe présente un petit film sur son site qui révèle des images somptueuses.
« C’est la nature à l’état brut, je garde le souvenir de l’immensité des sites, d’être libéré de tous mes problèmes de messagerie et autres ».
Adieu les fils à la patte du monde numérique, la seule connexion est environnementale.
“Et précisément : « là-bas, on se prend en pleine tête le réchauffement climatique et ce qui va avec, le tourisme de masse. Même si on était nous-même des visiteurs, il y a maintenant des croisiéristes qui proposent le Groënland et même le passage du nord-ouest ».”
Thalassa
Les films ramenés de là-haut et l’aventure de Guirec ont séduit l’émission Thalassa qui pourrait diffuser un documentaire de 52 minutes sur l’aventure.
Il reste encore quelques scènes à tourner, notamment auprès des Inuits.
“« Thalassa nous laisse carte blanche ».”
Les images seront prêtes en avril et prises ensuite en main par une équipe de l’émission qui se chargera de l’écriture du documentaire.
Guirec y expliquera sa soif d’aventures, son projet de tour du monde en solitaire puis son envie de continuer dans l’exploration.
Après le Groënland, il est redescendu, cet été, vers l’Alaska via le passage du nord-ouest désormais libéré des glaces par le coup de chaud planétaire. Il descend maintenant le long des côtes américaines et rêve déjà d’autres défis.
Aventure humaine
Jean-Philippe Mériglier veut continuer à le suivre, par intérêt professionnel bien sûr mais à l’écouter parler du jeune aventurier, on devine que là n’est pas l’essentiel.
“« J’avais envie d’une aventure humaine extraordinaire, j’ai sauté sur l’occasion. Je lui donne mes images et il me permet de communiquer sur mon travail. Mais la base de cette collaboration, c’est avant tout une expérience humaine ».”
Guirec Soudée achèvera son tour du monde à la voile dans deux-trois ans et il se pourrait que son port d’arrivée soit Paimpol. En attendant, il est possible de suivre son étonnant périple sur Facebook ou sur son site.
De quoi faire des provisions d’énergie pour l’année qui vient et s’inspirer au passage de la philosophie qui l’anime, tirée de Marc Twain :
“« Dans vingt ans vous serez davantage déçus par les choses que vous n’avez pas faites que par celles que vous avez faites. Alors sortez des sentiers battus. Mettez les voiles. Explorez. Rêvez. Découvrez. »”
https://www.facebook.com/jeanphi.jpprod?fref=ts
Re: PAIMPOL / Bientôt sur Thalassa. Un Paimpolais filme l'aventurier Guirec Soudée au Groenland
http://www.lapressedarmor.fr/2017/01/12/aventure-groenland-un-paimpolais-filme-l-aventure-de-guirec-soudee/
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https://www.facebook.com/GuirecSoudeeAventurier/?fref=ts
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