Retour au franc : une très lourde ardoise pour les banques françaises
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Retour au franc : une très lourde ardoise pour les banques françaises
Le système bancaire tricolore est débiteur face aux autres pays. Un lourd handicap en cas de disparition de l’euro.
Un retour au franc serait un désastre pour les banques françaises. C'est ce qu'il ressort des travaux menés par Anne-Laure Delatte, économiste et directrice adjointe du Centre d'études prospectives et d'informations internationales (Cepii) et son équipe. « Le système bancaire tricolore est débiteur vis-à-vis du reste du monde », explique la chercheuse, qui s'appuie sur les données collectées par la Banque des règlements internationaux (BRI).
Concrètement, en décortiquant l'actif et le passif des bilans, il ressort que les banques résidant dans l'Hexagone ont plus de dettes que de créances (libellées en droit étranger) à l'égard des partenaires européens pris ensemble, ainsi que des Etats-Unis, du Japon et de la Suisse, trois pays ayant une devise « refuge ». Une sortie de l'euro , revenant à dévaluer la monnaie française, en particulier face au mark allemand, au dollar américain, au yen et au franc suisse, alourdirait nettement l'ardoise des établissements financiers.
Fuite des capitaux
Un exemple : la dette des banques libellée en droit étranger à l'égard de l'Allemagne s'élève à 190 milliards d'euros. Il s'agit de la position nette (actif-passif) des bilans. Dit autrement, la dette bancaire est de 2.900 euros par Français. En prenant pour hypothèse une dévaluation de 15 % du franc par rapport au mark, le montant à rembourser atteindrait alors l'équivalent de 3.330 euros par habitant.
Ce que l'on peut dire, c'est qu'il est quasiment certain qu'un retour au franc engendrerait une crise bancaire, avertit Anne-Laure Delatte. Instaurer des contrôles de capitaux serait une nécessité. » La chercheuse note en outre que les conséquences pourraient être encore plus graves si les entreprises non financières se révèlent être aussi en position de débiteurs face au reste du monde. Problème : il n'y a pas de données accessibles.
Les banques ont-elles pris la mesure du risque associé à une victoire de Marine Le Pen à la présidentielle ? « La sortie de l'euro n'est pas notre scénario central, mais on analyse la sensibilité de notre bilan à un choc sur les marchés, confie le représentant d'une grande banque française. Si le FN gagnait, il y aurait une fuite massive de capitaux et cela ressemblerait à ce qui s'est passé en Grèce en 2015 avec la tenue du référendum. Les banques ont dû limiter les retraits d'argent aux guichets et des contrôles de capitaux ont été instaurés. »
https://www.lesechos.fr/elections/presidentielle-2017/0211906531639-retour-au-franc-une-tres-lourde-ardoise-pour-les-banques-francaises-2074676.php#xtor=CS1-25
Dernière édition par Admin le Mar 28 Mar - 1:00, édité 1 fois
Re: Retour au franc : une très lourde ardoise pour les banques françaises
Sortie de l’euro : les effets désastreux du projet du FN
DOSSIER - La sortie de l’euro et le retour au franc, pilier du programme économique de Marine Le Pen, auraient des conséquences désastreuses sur l’activité en France. Explications.
C'est le pilier du programme économique de Marine Le Pen. La sortie de l'euro et le retour au franc, prônés par la candidate du Front national à l'Elysée, auraient des conséquences désastreuses sur l'activité économique dans l'Hexagone, alerte l'Institut Montaigne . Selon le think tank, d'inspiration libérale, qui s'est penché sur le coût d'une telle mesure - jamais chiffrée par le parti d'extrême droite - le PIB de la France serait amputé de 180 milliards d'euros et plus de 500.000 emplois seraient détruits.
LA SUITE ICI
https://www.lesechos.fr/elections/marine-le-pen/0211820653705-sortie-de-leuro-les-effets-desastreux-du-projet-du-fn-2066947.php
DOSSIER - La sortie de l’euro et le retour au franc, pilier du programme économique de Marine Le Pen, auraient des conséquences désastreuses sur l’activité en France. Explications.
C'est le pilier du programme économique de Marine Le Pen. La sortie de l'euro et le retour au franc, prônés par la candidate du Front national à l'Elysée, auraient des conséquences désastreuses sur l'activité économique dans l'Hexagone, alerte l'Institut Montaigne . Selon le think tank, d'inspiration libérale, qui s'est penché sur le coût d'une telle mesure - jamais chiffrée par le parti d'extrême droite - le PIB de la France serait amputé de 180 milliards d'euros et plus de 500.000 emplois seraient détruits.
LA SUITE ICI
https://www.lesechos.fr/elections/marine-le-pen/0211820653705-sortie-de-leuro-les-effets-desastreux-du-projet-du-fn-2066947.php
Re: Retour au franc : une très lourde ardoise pour les banques françaises
Madame Le Pen a donné sa première interview de l’année 2017 à Jean-Jacques Bourdin de RMC-BFM.
http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/marine-le-pen-face-a-jean-jacques-bourdin-en-direct-899539.html
http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/marine-le-pen-face-a-jean-jacques-bourdin-en-direct-899539.html
À la question « Souhaitez-vous que la France quitte l’Union européenne ? », elle répond : « Non. Je pense qu’il faut renégocier avec l’Union européenne parce que je veux voir revenir en France la souveraineté des Français.
Sanctionnée par un référendum. C’est simple : j’arrive au pouvoir, j’indique qu’un référendum sera organisé dans six mois. Je mets ces six mois pour aller voir l’Union européenne en disant je veux que le peuple français retrouve sa souveraineté. Au moins territoriale. La souveraineté monétaire, économique et budgétaire. »
Question de Jean-Jacques Bourdin : « Plus d’euro ? ». Marine Le Pen : « Une monnaie nationale avec une monnaie commune »
Quatre remarques :
1.- MLP veut « renégocier la souveraineté de la France ». Non ! La souveraineté de la France ne se réclame pas à Bruxelles pas plus qu’elle ne se négocie !
2.- MLP va laisser six mois aux marchés financiers pour organiser leur résistance. Exactement comme Monsieur Mélenchon. Non ! La sortie de l’Union européenne doit s’engager immédiatement, sans tergiverser.
3.- MLP veut une monnaie commune. Bonne idée, mais cela ne dépend pas de la France, cela dépend des autres pays. MLP ne dit pas qu’en cas de refus elle passe au franc directement.
4.- MLP veut faire voter les Français deux fois : une fois pour la présidentielle, une deuxième pour ce référendum dont elle ne dévoile jamais la question qui sera posée. Mais si Madame Le Pen met clairement dans son programme qu’elle veut sortir de l’Union européenne, et donc de l’euro, il n’y a pas besoin d’un référendum !
Au total, Marine Le Pen dit tout et son contraire pour attirer les voix de ceux qui veulent sincèrement la souveraineté de la France, et de ceux qui ont peur qu’une France souveraine soit isolée. En procédant de la sorte, Marine Le Pen trompe tout le monde.
Je suis le seul candidat à l’élection présidentielle à être clair sur ce point : la France doit quitter l’Union européenne – et donc l’euro – unilatéralement, directement, rapidement, sans négociation, en passant outre l’article 50 du traité cde Lisbonne. C’est la condition pour que le peuple reprenne les choses en main et désarme ses adversaires.
Le 5 janvier 2017.
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