Un Breton invente le bateau qui prend la route
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Un Breton invente le bateau qui prend la route
Par Marie LENGLET vendredi 21 avril 2017
Six ans après l’avoir imaginé, Guirec Daniel vient de lancer la fabrication du prototype de son navire amphibie routier. Il a réussi à faire évoluer le Code de la route en son sens.
Lorsqu’il dévoile pour la première fois en 2011 son projet de bateau routier, Guirec Daniel s’attend à quelques déboires. « Je me doutais qu’il serait difficile d’obtenir l’autorisation de faire rouler un véhicule aussi iconoclaste sur la route, confirme l’ingénieur breton. Il aurait tout simplement fallu créer un décret sur-mesure pour mon bateau… »
L’embarcation faisant valoir trois roues rétractables et une vitesse de pointe de 16 km/h, devait mettre fin au casse-tête des plaisanciers. « Ce concept peut intéresser des propriétaires qui ne trouvent pas de place de port ou ceux qui n’ont pas du tout de port de plaisance à proximité de chez eux, observe Guirec Daniel. Le bateau roule tout simplement jusqu’à la mer… »
Mais en 2014, le projet de cet entrepreneur basé à Perros-Guirec (Côtes-d’Armor) cale toujours. Une campagne médiatique contribue alors à renouer le dialogue avec les différents ministères concernés – ceux de l’intérieur, du transport, de la justice et de l’environnement.
Guirec Daniel travaille sur son concept de bateau amphibie routier depuis 2011. (Photo : Ouest-France)
Le haut de gamme breton
Ce processus réglementaire fastidieux conduit l’ingénieur à revoir à six reprises les plans de son bateau routier, le Tringa. Et en janvier 2017, un décret relatif à sa circulation sur le domaine public routier est publié au journal officiel avant d’entrer en vigueur deux mois plus tard.
Désormais, le bateau routier pourra circuler sur des itinéraires préalablement déclarés en préfecture et les titulaires du permis B pourront le conduire.
Le bateau routier imaginé par Guirec Daniel a désormais l’autorisation de circuler sur le domaine public routier. La fabrication de son prototype est lancée. (Photo : Ouest-France)
Le prototype est entré en fabrication et devrait faire l’une de ses premières apparitions au salon nautique de Paris, en décembre. « Il aura une physionomie strictement identique à celle d’un bateau conventionnel de 6 m 50 de long, décrit-il. Une fois dans l’eau, les roues disparaissent à l’intérieur de la coque. Il comportera aussi deux moteurs distincts pour la route et la navigation. »
Coût de ce bateau routier pour les particuliers ? « 90 000 €. C’est un bateau haut de gamme et made in France, appuie son concepteur. Il sera fabriqué par des sous-traitants qui sont tous basés dans l’ouest de la France. »
Des envies de grand large
Guirec Daniel ne doute pas du potentiel de son Tringa. « Je pense qu’il y a un réel besoin pour ce bateau chez beaucoup de plaisanciers, opine-t-il. Il permettra aussi aux habitants de communes qui ne sont pas forcément littorales de bénéficier du confort d’une marina, en garant leur bateau au fond de leur jardin. »
(Photo : Ouest-France)
La perspective de nouvelles batailles réglementaires ne freine en rien l’inventeur quand il évoque l’opportunité d’exporter son modèle à l’étranger : « Le marché des bateaux neufs aux États-Unis est vingt-neuf fois plus important qu’en France… » Un constat qui le laisse songeur. Quoi qu’il en soit, l’embauche d’un directeur commercial serait imminente.
Contact : www.tringaboat.fr/#home
Six ans après l’avoir imaginé, Guirec Daniel vient de lancer la fabrication du prototype de son navire amphibie routier. Il a réussi à faire évoluer le Code de la route en son sens.
Lorsqu’il dévoile pour la première fois en 2011 son projet de bateau routier, Guirec Daniel s’attend à quelques déboires. « Je me doutais qu’il serait difficile d’obtenir l’autorisation de faire rouler un véhicule aussi iconoclaste sur la route, confirme l’ingénieur breton. Il aurait tout simplement fallu créer un décret sur-mesure pour mon bateau… »
L’embarcation faisant valoir trois roues rétractables et une vitesse de pointe de 16 km/h, devait mettre fin au casse-tête des plaisanciers. « Ce concept peut intéresser des propriétaires qui ne trouvent pas de place de port ou ceux qui n’ont pas du tout de port de plaisance à proximité de chez eux, observe Guirec Daniel. Le bateau roule tout simplement jusqu’à la mer… »
Mais en 2014, le projet de cet entrepreneur basé à Perros-Guirec (Côtes-d’Armor) cale toujours. Une campagne médiatique contribue alors à renouer le dialogue avec les différents ministères concernés – ceux de l’intérieur, du transport, de la justice et de l’environnement.
Guirec Daniel travaille sur son concept de bateau amphibie routier depuis 2011. (Photo : Ouest-France)
Le haut de gamme breton
Ce processus réglementaire fastidieux conduit l’ingénieur à revoir à six reprises les plans de son bateau routier, le Tringa. Et en janvier 2017, un décret relatif à sa circulation sur le domaine public routier est publié au journal officiel avant d’entrer en vigueur deux mois plus tard.
Désormais, le bateau routier pourra circuler sur des itinéraires préalablement déclarés en préfecture et les titulaires du permis B pourront le conduire.
Le bateau routier imaginé par Guirec Daniel a désormais l’autorisation de circuler sur le domaine public routier. La fabrication de son prototype est lancée. (Photo : Ouest-France)
Le prototype est entré en fabrication et devrait faire l’une de ses premières apparitions au salon nautique de Paris, en décembre. « Il aura une physionomie strictement identique à celle d’un bateau conventionnel de 6 m 50 de long, décrit-il. Une fois dans l’eau, les roues disparaissent à l’intérieur de la coque. Il comportera aussi deux moteurs distincts pour la route et la navigation. »
Coût de ce bateau routier pour les particuliers ? « 90 000 €. C’est un bateau haut de gamme et made in France, appuie son concepteur. Il sera fabriqué par des sous-traitants qui sont tous basés dans l’ouest de la France. »
Des envies de grand large
Guirec Daniel ne doute pas du potentiel de son Tringa. « Je pense qu’il y a un réel besoin pour ce bateau chez beaucoup de plaisanciers, opine-t-il. Il permettra aussi aux habitants de communes qui ne sont pas forcément littorales de bénéficier du confort d’une marina, en garant leur bateau au fond de leur jardin. »
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Contact : www.tringaboat.fr/#home
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