Un quart des ménages bretons considérés en situation de vulnérabilité énergétique
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Un quart des ménages bretons considérés en situation de vulnérabilité énergétique
Nous ne sommes pas égaux face à l’énergie. En centre-Bretagne, éloigné des centre urbains et des commerces, les charges de chauffage et de transport pèsent plus qu’ailleurs. Au point de rendre des ménages en situation de vulnérabilité, voire de précarité, énergétique. Avec un impact sur les classes moyennes en cas de hausse brutale de l’énergie. Ce qui rend la transition énergétique et les pratiques de mutualisations indispensables, pour l’environnement mais aussi pour la cohésion sociale.
C’est ce qui ressort d’une récente étude de l’INSEE dans les régions, et qui ne place pas la Bretagne parmi les mieux classées en la matière. La part des ménages en situation de vulnérabilité énergétique (calculée sur un ration revenu par habitant/densité de population par commune), atteint 24 % des ménages bretons. C’est 2% de plus que la part nationale. Et cache également des disparités sur le territoire.
Les dépenses annuelles moyennes des ménages bretons sont égales à 1 220 euros pour le chauffage et la consommation d’eau chaude, et à 670 euros pour les déplacements domicile-travail et autres déplacements contraints. Si « seulement » 40 000 ménages, soit 3% des ménages bretons, dépassent les seuils de vulnérabilité pour à la fois le chauffage et le transport, certains cumulent l’un et l’autre du fait de leur territoire.
Ainsi, lorsqu’on vit en centre-Bretagne, non seulement la part de l’habitat individuel, vieillissant, fait peser la facture de chauffage sur le budget. Mais en plus, l’éloignement des bassins d’emplois fait exploser le poste « carburant ». Le revenu moyen des ménages étant également plus bas que sur le reste de la région, la part des ménages en situation de vulnérabilité énergétique atteint 44% des ménages, alors qu’il concerne 16% des ménages dans la Pays de Lorient.
Cela pose la question de la transition énergétique sous un autre angle que celui de la préservation de la ressource: celui de la cohésion sociale. C’est d’ailleurs le sens du plan de lutte contre la précarité énergétique lancé en 2011 via le Fond d’Aide à la Rénovation Thermique. Avec 3 800 logements concernés, la Bretagne en est la première région bénéficiaire.
C’est également l’un des enjeux pour la région de son Plan Energétique, reposant sur la gestion croisée de l’énergie éolienne et marine, entre autres.
Enfin, cela convainc définitivement, s’il y en avait besoin, que le co-voiturage et toutes les solutions d’auto-partage ne sont pas juste des effets de mode. Ce sont également des réponses à des contraintes budgétaires grandissantes, et une réponse à une question sociétale de fond.
Vu sous cet angle enfin, cela repose la question du risque de « décrochage » d’un territoire, et de de la cohésion sociale.
http://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/soyons-smart/2015/01/14/un-quart-des-menages-bretons-consideres-en-situation-de-vulnerabilite-energetique.html
C’est ce qui ressort d’une récente étude de l’INSEE dans les régions, et qui ne place pas la Bretagne parmi les mieux classées en la matière. La part des ménages en situation de vulnérabilité énergétique (calculée sur un ration revenu par habitant/densité de population par commune), atteint 24 % des ménages bretons. C’est 2% de plus que la part nationale. Et cache également des disparités sur le territoire.
Les dépenses annuelles moyennes des ménages bretons sont égales à 1 220 euros pour le chauffage et la consommation d’eau chaude, et à 670 euros pour les déplacements domicile-travail et autres déplacements contraints. Si « seulement » 40 000 ménages, soit 3% des ménages bretons, dépassent les seuils de vulnérabilité pour à la fois le chauffage et le transport, certains cumulent l’un et l’autre du fait de leur territoire.
Ainsi, lorsqu’on vit en centre-Bretagne, non seulement la part de l’habitat individuel, vieillissant, fait peser la facture de chauffage sur le budget. Mais en plus, l’éloignement des bassins d’emplois fait exploser le poste « carburant ». Le revenu moyen des ménages étant également plus bas que sur le reste de la région, la part des ménages en situation de vulnérabilité énergétique atteint 44% des ménages, alors qu’il concerne 16% des ménages dans la Pays de Lorient.
Cela pose la question de la transition énergétique sous un autre angle que celui de la préservation de la ressource: celui de la cohésion sociale. C’est d’ailleurs le sens du plan de lutte contre la précarité énergétique lancé en 2011 via le Fond d’Aide à la Rénovation Thermique. Avec 3 800 logements concernés, la Bretagne en est la première région bénéficiaire.
C’est également l’un des enjeux pour la région de son Plan Energétique, reposant sur la gestion croisée de l’énergie éolienne et marine, entre autres.
Enfin, cela convainc définitivement, s’il y en avait besoin, que le co-voiturage et toutes les solutions d’auto-partage ne sont pas juste des effets de mode. Ce sont également des réponses à des contraintes budgétaires grandissantes, et une réponse à une question sociétale de fond.
Vu sous cet angle enfin, cela repose la question du risque de « décrochage » d’un territoire, et de de la cohésion sociale.
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