Dupuytren : l'étrange musée d'anatomie de Paris
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Dupuytren : l'étrange musée d'anatomie de Paris
Entre savoir et frisson, c'est certainement un des musées les moins connus et les plus originaux de Paris. Consacré aux pathologies anatomiques, le Musée Dupuytren est installé depuis 1835 aux Cordeliers, dans le quartier Latin. Une drôle de visite pour la rentrée.
En 1835, le baron Guillaume Dupuytren, anatomiste et chirurgien, professeur de médecine opératoire, lègue à la faculté de médecine de Paris une rondelette somme d'argent. Celle-ci permit de créer une chaire d'anatomie pathologique ainsi qu'un musée anatomique.
Le musée présente une collection fascinante de squelettes, moulages de cire et organes conservés dans des bocaux. Ils montrent, c'est leur vocation, des corps difformes, des malformations que l'on considéra pendant longtemps comme des monstruosités et donc des curiosités.
Malheureusement, depuis le printemps 2016, il est impossible de visiter ce charmant musée. Accessible auparavant aux plus curieux d'entres nous dans le 6ème arrondissement de Paris, la collection est à présent exclusivement destinée aux étudiants et aux chercheurs en médecine sur le campus Jussieu. Elle rejoint donc les 8 autres collections scientifiques de l'UPMC (l'Université Pierre et Marie Curie). Cependant, les nouvelles réserves du musée Dupuytren seront ponctuellement ouvertes au grand public à partir de la rentrée 2016. il faut donc s'armer de patience.
Difficile de rester indifférent devant ces 6000 objets, os et morceaux de corps, fœtus ou cerveaux dans des bocaux, photos, peintures, gravures et dessins... qui datent pour les plus anciens de la fin du 18e siècle, vestiges des collections du Collège royal de chirurgie.
Les instruments de chirurgie, les microscopes et l'étonnante bibliothèque du musée intéresseront aussi les visiteurs les plus avertis. Une étonnante sortie de rentrée à Paris!
LE SITE CI DESSOUS
En 1835, le baron Guillaume Dupuytren, anatomiste et chirurgien, professeur de médecine opératoire, lègue à la faculté de médecine de Paris une rondelette somme d'argent. Celle-ci permit de créer une chaire d'anatomie pathologique ainsi qu'un musée anatomique.
Le musée présente une collection fascinante de squelettes, moulages de cire et organes conservés dans des bocaux. Ils montrent, c'est leur vocation, des corps difformes, des malformations que l'on considéra pendant longtemps comme des monstruosités et donc des curiosités.
Malheureusement, depuis le printemps 2016, il est impossible de visiter ce charmant musée. Accessible auparavant aux plus curieux d'entres nous dans le 6ème arrondissement de Paris, la collection est à présent exclusivement destinée aux étudiants et aux chercheurs en médecine sur le campus Jussieu. Elle rejoint donc les 8 autres collections scientifiques de l'UPMC (l'Université Pierre et Marie Curie). Cependant, les nouvelles réserves du musée Dupuytren seront ponctuellement ouvertes au grand public à partir de la rentrée 2016. il faut donc s'armer de patience.
Difficile de rester indifférent devant ces 6000 objets, os et morceaux de corps, fœtus ou cerveaux dans des bocaux, photos, peintures, gravures et dessins... qui datent pour les plus anciens de la fin du 18e siècle, vestiges des collections du Collège royal de chirurgie.
Les instruments de chirurgie, les microscopes et l'étonnante bibliothèque du musée intéresseront aussi les visiteurs les plus avertis. Une étonnante sortie de rentrée à Paris!
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Re: Dupuytren : l'étrange musée d'anatomie de Paris
http://www.upmc.fr/fr/culture/patrimoine/patrimoine_scientifique/musee_dupuytren.html
Situé aux Cordeliers, le musée Dupuytren existe depuis 1835 et traite d’un sujet peu commun : les pathologies anatomiques. Squelettes, moulages de cire et autres organes conservés dans des bocaux montrent ces malformations du corps que l'on considéra pendant longtemps comme des « monstruosités » et qui ne laissent pas indifférent.
Fondé en 1835 grâce à un leg de Guillaume Dupuytren (1777-1835), professeur de médecine opératoire à la faculté de médecine de Paris, le musée fut d’abord installé dans le réfectoire du couvent des Cordeliers et y resta un siècle. En 1935, en raison du délabrement du bâtiment, il fut évacué vers les caves de la faculté, où il resta, non sans avoir subir d’importants dégâts, jusqu’en 1967, date à laquelle il fut réinstallé dans les locaux actuels.
Actuellement le musée réunit environ 6000 objets : cires, pièces osseuses et pièces conservées en bocal, ainsi que photos, peintures, gravures et dessins, et quelques instruments pour la pratique de l’anatomie pathologique. Les plus anciennes cires datent de la fin du XVIIIe siècle et sont des vestiges des collections du Collège royal de chirurgie.
Il y a plusieurs milliers de pièces osseuses, allant du squelette complet aux crânes ou aux fragments osseux ou ostéo-articulaires. Elles présentent des lésions qui sont devenues fort rares en Occident mais qui sont malheureusement courantes dans de nombreux pays en voie de développement.
La troisième catégorie d’objets du musée est une grande série de bocaux contenant des pièces immergées dans un fixateur spécial dont les anciens laborantins du musée avaient le secret. Certaines d’entre elles ont une valeur historique unique. C’est le cas du cerveau du patient qui permit à Paul Broca (1824-1880) de décrire les lésions de l’aphasie et d’élaborer la doctrine des localisations cérébrales.
La fondation Dejerine, instituée par le legs de Jules Dejerine (1849-1917), professeur de neurologie à la faculté de médecine de Paris, rassemble sa bibliothèque, ses microscopes et ses instruments, ainsi que les préparations histologiques et les photographies cliniques et neuropathologiques à partir desquelles il élabora sa « séméiologie du système nerveux ». La plupart de ces travaux furent menés à bien avec la collaboration de son épouse, née Augusta Klumpke, qui fut la première femme interne des hôpitaux.
EN 2016 LE SITE DEMENAGE
En 2016, les collections du musée Dupuytren ont été transférées sur le campus Jussieu, rejoignant huit des collections scientifiques de l’UPMC.
Les collections sont installées en réserves et ne sont pas accessibles au public. Elles sont ouvertes aux projets de recherche et par dérogation aux étudiants sur rendez-vous.
Pour toute information, merci de contacter par mail Frédérique Andry-Cazin, responsable du patrimoine médical et scientifique et technique : frederique.andry-cazin[at]upmc.fr
Situé aux Cordeliers, le musée Dupuytren existe depuis 1835 et traite d’un sujet peu commun : les pathologies anatomiques. Squelettes, moulages de cire et autres organes conservés dans des bocaux montrent ces malformations du corps que l'on considéra pendant longtemps comme des « monstruosités » et qui ne laissent pas indifférent.
Fondé en 1835 grâce à un leg de Guillaume Dupuytren (1777-1835), professeur de médecine opératoire à la faculté de médecine de Paris, le musée fut d’abord installé dans le réfectoire du couvent des Cordeliers et y resta un siècle. En 1935, en raison du délabrement du bâtiment, il fut évacué vers les caves de la faculté, où il resta, non sans avoir subir d’importants dégâts, jusqu’en 1967, date à laquelle il fut réinstallé dans les locaux actuels.
Actuellement le musée réunit environ 6000 objets : cires, pièces osseuses et pièces conservées en bocal, ainsi que photos, peintures, gravures et dessins, et quelques instruments pour la pratique de l’anatomie pathologique. Les plus anciennes cires datent de la fin du XVIIIe siècle et sont des vestiges des collections du Collège royal de chirurgie.
Il y a plusieurs milliers de pièces osseuses, allant du squelette complet aux crânes ou aux fragments osseux ou ostéo-articulaires. Elles présentent des lésions qui sont devenues fort rares en Occident mais qui sont malheureusement courantes dans de nombreux pays en voie de développement.
La troisième catégorie d’objets du musée est une grande série de bocaux contenant des pièces immergées dans un fixateur spécial dont les anciens laborantins du musée avaient le secret. Certaines d’entre elles ont une valeur historique unique. C’est le cas du cerveau du patient qui permit à Paul Broca (1824-1880) de décrire les lésions de l’aphasie et d’élaborer la doctrine des localisations cérébrales.
La fondation Dejerine, instituée par le legs de Jules Dejerine (1849-1917), professeur de neurologie à la faculté de médecine de Paris, rassemble sa bibliothèque, ses microscopes et ses instruments, ainsi que les préparations histologiques et les photographies cliniques et neuropathologiques à partir desquelles il élabora sa « séméiologie du système nerveux ». La plupart de ces travaux furent menés à bien avec la collaboration de son épouse, née Augusta Klumpke, qui fut la première femme interne des hôpitaux.
EN 2016 LE SITE DEMENAGE
En 2016, les collections du musée Dupuytren ont été transférées sur le campus Jussieu, rejoignant huit des collections scientifiques de l’UPMC.
Les collections sont installées en réserves et ne sont pas accessibles au public. Elles sont ouvertes aux projets de recherche et par dérogation aux étudiants sur rendez-vous.
Pour toute information, merci de contacter par mail Frédérique Andry-Cazin, responsable du patrimoine médical et scientifique et technique : frederique.andry-cazin[at]upmc.fr
Re: Dupuytren : l'étrange musée d'anatomie de Paris
Top 10 des étranges merveilles à admirer au musée Dupuytren à Paris, âmes sensibles s’abstenir
Avez-vous déjà entendu parler du Musée Dupuytren à Paris ? Ce musée d'anatomie pathologique créé en 1835 se cache derrière les hauts murs de la Faculté de médecine de la capitale et abrite en son sein de bien étranges bocaux de formol. Son histoire mouvementée (il fut fermé en 37 puis rouvert en 67) fait de ce musée un petit bric à brac pas toujours bien étiqueté mais duquel ressort une impressionnante collection de bocaux logeant foetus difformes et atteints de pathologies parfois disparues aujourd'hui. Malheureusement aujourd'hui le musée est menacé de fermeture et une pétition pour le sauver est disponible par ici si vous voulez en savoir plus.
Source photo : Calcd_Uncertainty
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Avez-vous déjà entendu parler du Musée Dupuytren à Paris ? Ce musée d'anatomie pathologique créé en 1835 se cache derrière les hauts murs de la Faculté de médecine de la capitale et abrite en son sein de bien étranges bocaux de formol. Son histoire mouvementée (il fut fermé en 37 puis rouvert en 67) fait de ce musée un petit bric à brac pas toujours bien étiqueté mais duquel ressort une impressionnante collection de bocaux logeant foetus difformes et atteints de pathologies parfois disparues aujourd'hui. Malheureusement aujourd'hui le musée est menacé de fermeture et une pétition pour le sauver est disponible par ici si vous voulez en savoir plus.
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