Marie-Claire Diouron, ses projets pour Saint-Brieuc : l'interview intégrale
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Marie-Claire Diouron, ses projets pour Saint-Brieuc : l'interview intégrale
Marie-Claire Diouron a été élue maire de Saint-Brieuc en juillet dernier. Elle compte agir dans la continuité de son prédécesseur, Bruno Joncour, élu député. Elle nous a accordé une interview, dans laquelle elle fait le point sur les dossiers en cours.
Comment se passent vos premiers pas en tant que maire ?
Plutôt bien. Ce n'est pas de tout repos, mais je connais bien la ville. J'ai été adjointe depuis 2001, je connais beaucoup de domaines, les services...
Allez-vous poursuivre le projet élaboré par Bruno Joncour depuis plusieurs années ?
On est en plein milieu de mandat, on a été élu sur un programme qui est celui de Bruno Joncour. Je continue évidemment dans sa lignée. On a déjà amorcé pas mal de choses, je ne vais quand même pas arrêter ce qui est déjà en marche.
La baisse des dotations de l'État va se poursuivre. Quels sont les impacts pour Saint-Brieuc ?
La Ville a pris des mesures importantes depuis quelques années, on a beaucoup travaillé pour rationaliser les choses. On a recalibré les ressources humaines, il y a eu un gros travail de fait. Pour assurer un aussi bon service public, avec des moyens différents.
Devez-vous renoncer à certains projets ?
Renoncer, non. Par contre, on étale en fonction des besoins et des possibilités. Mais on ne renonce pas à ce qui avait été mis dans le pro- gramme.
Une augmentation des impôts locaux est-elle envisageable ?
Ce n'est vraiment pas le but. Je ne souhaite vraiment pas qu'on aille là-dessus.
Où en est le projet de commune nouvelle avec Plérin ?
On est sur un calendrier pour aboutir au 1er janvier 2019. Actuellement, nous sommes sur les phases d'études. Il faut que la population comprenne bien le but, il faut se donner le temps d'expliquer. Lorsqu'on va aller vers la population, il faut qu'on ait les éléments chiffrés. Le but, ce n'est pas du tout d'absorber la plus petite commune. On souhaite avoir un pôle briochin, au sens large, qui pèse au niveau du département, au niveau de la région entre Rennes et Brest, et au niveau national.
D'autres communes ont-elles manifesté leur intérêt ?
Pas pour l'instant. On sait que Langueux et Trégueux travaillent ensemble, pas forcément sur une commune nouvelle, mais sur certains thèmes. La commune nouvelle de Saint-Brieuc/Plérin n'est pas figée dans son extension. On ouvre la porte aux autres communes voisines. Un jour, ça se fera, il faut y aller tranquillement. Il faut la volonté des uns et des autres.
Certains demandent un référendum sur cette question...
Il y aura forcément des phases de consultation et d'échanges. Est-ce qu'il faut un référendum, je ne sais pas. Pas sûr, parce que ce n'est pas forcément à la question posée qu'on répond. C'est plutôt d'avoir des discussions, des explications. Il y a la formule de Bruno Joncour que je retiens et que je m'approprie : « Pour que les choses soient bien comprises, il faut qu'elles soient bien expliquées. »
Pensez-vous déjà aux élections municipales de 2020 ?
Chaque chose en son temps ! Aujourd'hui, je prends mes marques, je continue le travail qui a été fait avec l'équipe qui est en place. Je me projette dans l'avenir par rapport à la ville, pas par rapport à ma personne
Re: Marie-Claire Diouron, ses projets pour Saint-Brieuc : l'interview intégrale
La passerelle de la gare
« On n'a pas de date d'ouverture précise. On va dire qu'on s'approche quand même, ça sera avant la fin de l'année. On a subi des malfaçons, concernant l'étanchéité. On a été obligé de faire refaire, de faire venir des experts. On est actuellement sur un protocole d'accord avec les entreprises. »
La rue des Trois-Frères-Le Goff à sens unique ?
« Quand on fera l'aménagement de la place de la Grille, on continuera par cette rue. Il y a une problématique importante, ce sont les réseaux d'eau, à 5 ou 6 m de profondeur. Normalement, on espère lancer ces travaux assez rapidement, avant 2020. Une rue à sens unique, ça s'envisage, on réfléchit à cela. Par contre, elle ne peut pas être piétonne dans l'immédiat, il y a trop de flux nord-sud qui passent par là. Un jour viendra peut-être, mais certainement pas dans la dizaine d'années. »
Le skate-park aux Promenades
« Les études sont en cours, on a remis sur la table le projet, légèrement déplacé. On le fait en concertation avec l'architecte des Bâtiments de France. On a vraiment envie que ça se fasse en centre-ville. C'est aujourd'hui un lieu propice pour attirer. Il faut un espace comme ça pour que la jeunesse ait sa place en centre-ville. »
Le projet d'une nouvelle médiathèque
« On sait qu'il en faut une, notre bibliothèque Malraux étant vieillissante. Est-ce que sera un projet municipal, ou est-ce qu'on ne doit pas être un peu plus ambitieux avec une réflexion intercommunale ? C'est une réflexion toujours en cours. Sur un lieu, il n'y a rien d'acté. »
La requalification du quartier Balzac
« C'est un vaste chantier. Le quartier a été rénové dans le cadre de l'Anru 1(Agence nationale pour la rénovation urbaine, NDLR), mais il reste ces quatre tours. On n'a pas pu faire la mixité sociale qu'on souhaiterait. Ce quartier doit changer, et si on veut modifier son image, comme ça s'est fait à la Croix-Saint-Lambert, il faut que ces tours disparaissent. On est dans les études, on doit rendre notre copie début 2018 pour signer une convention avec l'État. C'est une requalification qui devrait durer une dizaine d'années. Il y a 279 logements concernés, il faudra les reconstruire. Terre et Baie Habitat ira voir chaque foyer pour connaître ses attentes. C'est vraiment du cousu main. La date de démolition n'est pas encore actée, financièrement, il faut que ce soit jouable. »
Parking Gouédic : « C'est vraiment compliqué »
Le tout payant en termes de stationnement est-il la solution ?
Tout n'est pas payant ! On a mis beaucoup de zones bleues, on a répondu à l'attente des commerçants. On réserve la voirie pour les courses rapides, car on sait très bien que pour certains commerces les gens n'iront pas dans les parkings souterrains. Sinon, il y a l'heure gratuite dans les parkings payants. Il faut du turn-over pour que ça marche, sinon on aura des voitures ventouse.
En parlant des parkings, il en manque un : celui de Gouédic. Quand va-t-il pouvoir enfin rouvrir ?
Je voudrais qu'il soit ouvert depuis longtemps... Ce sont 900 places en moins. On subit des contraintes fortes, à cause de l'amiante. On doit passer par des experts, pour vérifier, encore vérifier... Je préfère ne pas donner de date, on espère juste que cela ne va pas tarder. C'est vraiment compliqué, et ça nous coûte extrêmement cher.
Le passage au stationnement payant au sud de la gare, dans le quartier de Robien, a du mal à passer auprès d'habitants... Que leur répondez-vous ?
Si on met un stationnement payant, c'est pour protéger les riverains. C'est vraiment fait pour ça, pour qu'ils puissent stationner dans leur quartier. Sinon, ce seront les visiteurs de la gare et ceux qui prendront le train qui viendront. On a mis en zone jaune, c'est-à-dire que les résidents peuvent avoir un stationnement à 150 € l'année, soit 30 centimes d'euro par jour. Pour faciliter l'habitat en centre-ville, il faut une politique de stationnement adaptée.
Marie-Claire Diouron « dans la majorité présidentielle »
Marie-Claire Diouron n'est plus membre de l'UDI (Union des démocrates et indépendants), parti auquel elle adhérait jusqu'à peu. Elle n'a pas rejoint La République en marche, et n'est aujourd'hui encartée dans aucune formation politique. « Je m'inscris dans la majorité présidentielle », indique-t-elle seulement
« On n'a pas de date d'ouverture précise. On va dire qu'on s'approche quand même, ça sera avant la fin de l'année. On a subi des malfaçons, concernant l'étanchéité. On a été obligé de faire refaire, de faire venir des experts. On est actuellement sur un protocole d'accord avec les entreprises. »
La rue des Trois-Frères-Le Goff à sens unique ?
« Quand on fera l'aménagement de la place de la Grille, on continuera par cette rue. Il y a une problématique importante, ce sont les réseaux d'eau, à 5 ou 6 m de profondeur. Normalement, on espère lancer ces travaux assez rapidement, avant 2020. Une rue à sens unique, ça s'envisage, on réfléchit à cela. Par contre, elle ne peut pas être piétonne dans l'immédiat, il y a trop de flux nord-sud qui passent par là. Un jour viendra peut-être, mais certainement pas dans la dizaine d'années. »
Le skate-park aux Promenades
« Les études sont en cours, on a remis sur la table le projet, légèrement déplacé. On le fait en concertation avec l'architecte des Bâtiments de France. On a vraiment envie que ça se fasse en centre-ville. C'est aujourd'hui un lieu propice pour attirer. Il faut un espace comme ça pour que la jeunesse ait sa place en centre-ville. »
Le projet d'une nouvelle médiathèque
« On sait qu'il en faut une, notre bibliothèque Malraux étant vieillissante. Est-ce que sera un projet municipal, ou est-ce qu'on ne doit pas être un peu plus ambitieux avec une réflexion intercommunale ? C'est une réflexion toujours en cours. Sur un lieu, il n'y a rien d'acté. »
La requalification du quartier Balzac
« C'est un vaste chantier. Le quartier a été rénové dans le cadre de l'Anru 1(Agence nationale pour la rénovation urbaine, NDLR), mais il reste ces quatre tours. On n'a pas pu faire la mixité sociale qu'on souhaiterait. Ce quartier doit changer, et si on veut modifier son image, comme ça s'est fait à la Croix-Saint-Lambert, il faut que ces tours disparaissent. On est dans les études, on doit rendre notre copie début 2018 pour signer une convention avec l'État. C'est une requalification qui devrait durer une dizaine d'années. Il y a 279 logements concernés, il faudra les reconstruire. Terre et Baie Habitat ira voir chaque foyer pour connaître ses attentes. C'est vraiment du cousu main. La date de démolition n'est pas encore actée, financièrement, il faut que ce soit jouable. »
Parking Gouédic : « C'est vraiment compliqué »
Le tout payant en termes de stationnement est-il la solution ?
Tout n'est pas payant ! On a mis beaucoup de zones bleues, on a répondu à l'attente des commerçants. On réserve la voirie pour les courses rapides, car on sait très bien que pour certains commerces les gens n'iront pas dans les parkings souterrains. Sinon, il y a l'heure gratuite dans les parkings payants. Il faut du turn-over pour que ça marche, sinon on aura des voitures ventouse.
En parlant des parkings, il en manque un : celui de Gouédic. Quand va-t-il pouvoir enfin rouvrir ?
Je voudrais qu'il soit ouvert depuis longtemps... Ce sont 900 places en moins. On subit des contraintes fortes, à cause de l'amiante. On doit passer par des experts, pour vérifier, encore vérifier... Je préfère ne pas donner de date, on espère juste que cela ne va pas tarder. C'est vraiment compliqué, et ça nous coûte extrêmement cher.
Le passage au stationnement payant au sud de la gare, dans le quartier de Robien, a du mal à passer auprès d'habitants... Que leur répondez-vous ?
Si on met un stationnement payant, c'est pour protéger les riverains. C'est vraiment fait pour ça, pour qu'ils puissent stationner dans leur quartier. Sinon, ce seront les visiteurs de la gare et ceux qui prendront le train qui viendront. On a mis en zone jaune, c'est-à-dire que les résidents peuvent avoir un stationnement à 150 € l'année, soit 30 centimes d'euro par jour. Pour faciliter l'habitat en centre-ville, il faut une politique de stationnement adaptée.
Marie-Claire Diouron « dans la majorité présidentielle »
Marie-Claire Diouron n'est plus membre de l'UDI (Union des démocrates et indépendants), parti auquel elle adhérait jusqu'à peu. Elle n'a pas rejoint La République en marche, et n'est aujourd'hui encartée dans aucune formation politique. « Je m'inscris dans la majorité présidentielle », indique-t-elle seulement
Re: Marie-Claire Diouron, ses projets pour Saint-Brieuc : l'interview intégrale
Saint-Brieuc. Qui est Marie-Claire Diouron, nouvelle maire de la ville ?
Saint-Brieuc. Qui est Marie-Claire Diouron, nouvelle maire de la ville ?
Modifié le 12/07/2017 à 17:02 | Publié le 12/07/2017
Marie-Claire Diouron est également vice-présidente de Saint-Brieuc Armor Agglomération.
Marie-Claire Diouron, 62 ans, a gravi progressivement les échelons dans la municipalité de Saint-Brieuc, jusqu'à devenir maire ce mardi 11 juillet 2017. Pharmacienne de métier, elle est la première femme maire de la ville-préfecture des Côtes-d'Armor.
« Je n'appréhende pas l'élection. La fonction, un peu plus. Mais c'est dans ma nature. » En 2009, Marie-Claire Diouron devenait première adjointe de la ville de Saint-Brieuc. La démission d'Alain Cadec, élu député européen, avait laissé une place vacante qui lui tendait les bras. Elle abordait la fonction avec humilité, quelques heures avant d'être élue par ses pairs.
En lui confiant au lendemain de sa réélection le portefeuille du développement, de l'urbanisme, de l'habitat et de la rénovation urbaine, Bruno Joncour avait fait de Marie-Claire Diouron, une pierre angulaire de son édifice municipal. Le centre commercial des Champs, Charner, la rénovation urbaine, la Cité de la musique et de la danse : autant de cartes maîtresses de la deuxième mandature Joncour.
« Pharmacienne, j'ai cultivé l'écoute »
Restait au maire de convaincre sa deuxième adjointe de succéder à Alain Cadec. « Ce poste demande une très grande disponibilité », n'a de cesse de répéter Bruno Joncour.
Après quinze ans passés dans une pharmacie de la rue Saint-Guillaume, Marie-Claire Diouron a créé en 2006 avec son mari un laboratoire pharmaceutique à Plouagat. Une entreprise familiale qui emploie ses deux enfants. Et qui lui laisse davantage de souplesse pour conduire à bien sa mission d'élue.
Elle rejoint l'UDI
La politique ? Marie-Claire Diouron la découvre en 2001. Bruno Joncour lui demande de venir sur sa liste. « Ça faisait 23 ans que je travaillais dans une officine, j'étais à un tournant. » Elle se lance donc dans l'aventure. Élu, Bruno Joncour lui confie la santé et la petite enfance. Progressivement, elle prendra des délégations de plus en plus importantes.
En 2009, Marie-Claire Diouron n'était pas encartée. « Je n'ai pas l'intention de l'être », confiait-elle. Mais en huit ans, la pharmacienne a pris goût à la politique. Elle a finalement rejoint les rangs de l'UDI, étiquette sous laquelle elle a failli se présenter aux dernières élections législatives. Didier Lechien, maire UDI de Dinan, a d'ailleurs été l'un des premiers à saluer son élection dans le département mardi soir :
Marie-Claire Diouron en quelques dates
1955. Naissance de Marie-Claire Diouron.
2001. S'engage sur la liste de Bruno Joncour, élu maire pour la première fois.
2006. Après 15 ans passés dans une pharmacie de la rue Saint-Guillaume, elle crée avec son mari un laboratoire pharmaceutique à Plouagat.
2009. Elle devient première adjointe de Bruno Joncour, après l'élection d'Alain Cadec au Parlement européen.
2017. Bruno Joncour est élu député en juin. Elle le remplace au poste de maire.
http://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-22000/saint-brieuc-qui-est-marie-claire-diouron-nouvelle-maire-de-la-ville-5130136
Saint-Brieuc. Qui est Marie-Claire Diouron, nouvelle maire de la ville ?
Modifié le 12/07/2017 à 17:02 | Publié le 12/07/2017
Marie-Claire Diouron est également vice-présidente de Saint-Brieuc Armor Agglomération.
Marie-Claire Diouron, 62 ans, a gravi progressivement les échelons dans la municipalité de Saint-Brieuc, jusqu'à devenir maire ce mardi 11 juillet 2017. Pharmacienne de métier, elle est la première femme maire de la ville-préfecture des Côtes-d'Armor.
« Je n'appréhende pas l'élection. La fonction, un peu plus. Mais c'est dans ma nature. » En 2009, Marie-Claire Diouron devenait première adjointe de la ville de Saint-Brieuc. La démission d'Alain Cadec, élu député européen, avait laissé une place vacante qui lui tendait les bras. Elle abordait la fonction avec humilité, quelques heures avant d'être élue par ses pairs.
En lui confiant au lendemain de sa réélection le portefeuille du développement, de l'urbanisme, de l'habitat et de la rénovation urbaine, Bruno Joncour avait fait de Marie-Claire Diouron, une pierre angulaire de son édifice municipal. Le centre commercial des Champs, Charner, la rénovation urbaine, la Cité de la musique et de la danse : autant de cartes maîtresses de la deuxième mandature Joncour.
« Pharmacienne, j'ai cultivé l'écoute »
Restait au maire de convaincre sa deuxième adjointe de succéder à Alain Cadec. « Ce poste demande une très grande disponibilité », n'a de cesse de répéter Bruno Joncour.
Après quinze ans passés dans une pharmacie de la rue Saint-Guillaume, Marie-Claire Diouron a créé en 2006 avec son mari un laboratoire pharmaceutique à Plouagat. Une entreprise familiale qui emploie ses deux enfants. Et qui lui laisse davantage de souplesse pour conduire à bien sa mission d'élue.
Elle rejoint l'UDI
La politique ? Marie-Claire Diouron la découvre en 2001. Bruno Joncour lui demande de venir sur sa liste. « Ça faisait 23 ans que je travaillais dans une officine, j'étais à un tournant. » Elle se lance donc dans l'aventure. Élu, Bruno Joncour lui confie la santé et la petite enfance. Progressivement, elle prendra des délégations de plus en plus importantes.
En 2009, Marie-Claire Diouron n'était pas encartée. « Je n'ai pas l'intention de l'être », confiait-elle. Mais en huit ans, la pharmacienne a pris goût à la politique. Elle a finalement rejoint les rangs de l'UDI, étiquette sous laquelle elle a failli se présenter aux dernières élections législatives. Didier Lechien, maire UDI de Dinan, a d'ailleurs été l'un des premiers à saluer son élection dans le département mardi soir :
Marie-Claire Diouron en quelques dates
1955. Naissance de Marie-Claire Diouron.
2001. S'engage sur la liste de Bruno Joncour, élu maire pour la première fois.
2006. Après 15 ans passés dans une pharmacie de la rue Saint-Guillaume, elle crée avec son mari un laboratoire pharmaceutique à Plouagat.
2009. Elle devient première adjointe de Bruno Joncour, après l'élection d'Alain Cadec au Parlement européen.
2017. Bruno Joncour est élu député en juin. Elle le remplace au poste de maire.
http://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-22000/saint-brieuc-qui-est-marie-claire-diouron-nouvelle-maire-de-la-ville-5130136
Dernière édition par Admin le Ven 15 Sep - 20:46, édité 1 fois
Re: Marie-Claire Diouron, ses projets pour Saint-Brieuc : l'interview intégrale
Saint-Brieuc. "Je ne nie pas les difficultés, mais la ville se transforme"
Brice Dupont
Dans un entretien accordé à Ouest-France, Marie-Claire Diouron, maire de Saint-Brieuc, évoque les travaux en cours en ville.
Que dites-vous aux Briochins qui en ont ras le bol des travaux en ville ?
Oui, ça bouchonne. Oui, c'est une phase difficile. Je ne nie pas les difficultés, on l'avait prévu, on l'avait dit. Mais la ville se transforme en profondeur. Il y a Teo (Transport est-ouest) et le Pem (Pôle d'échanges multimodal), des projets structurants qu'on explique depuis pratiquement une dizaine d'années. On a échangé, fait des réunions publiques, les projets ont été modifiés après concertation. Dans le centre-ville, on avait des réseaux d'eau qui auraient dû être remplacés de toute façon, car ils sont très anciens. On avait anticipé quand même cette phase, avec le plan de déplacements, avec les rocades, les pénétrantes. Reste évidemment que ça coince aux heures de pointe.
Quelles sont les solutions pour faire face ?
Les bus sont là pour répondre aux attentes, il faut utiliser au maximum les transports en commun. Un peu de marche à pied, ça fait du bien aussi ! On a mis en place une navette gratuite en centre-ville le 4 septembre, pour permettre aux gens d'éviter de prendre leur voiture. Il faut du temps pour que les gens se l'approprient.
Quel visage voulez-vous donner à Saint-Brieuc ?
On requalifie le centre-ville en l'apaisant. L'apaiser ne veut pas dire plus de voitures du tout, le but n'est pas de les chasser du centre-ville. Les voitures peuvent venir, mais il faut qu'elles soient plus contraintes. Les gens qui passent en ville pour aller d'est en ouest n'ont pas forcément l'intérêt de passer par le centre, les rocades sont là pour ça.
Se dirige-t-on vers une piétonnisation du centre-ville ?
Un jour, naturellement, je pense qu'on y arrivera. Ce jour n'est pas forcément demain matin. On voit bien que les villes qui ont fait le choix d'apaiser leur centre-ville ont regagné en qualité et en attractivité. Pour que les gens reviennent dans le centre, il faut d'abord que ce soit beau, que ce soit agréable de se promener. Ça s'inscrit dans le temps, il ne faut pas l'imposer.
Vos solutions pour garder les commerces ?
Dans l'immédiat, il faut redonner vie au centre-ville. Ça passe par l'habitat, par la qualité des espaces publics, la mise en valeur de notre patrimoine. S'il y a des habitants, il y aura du commerce. On a aussi mis en place la taxe sur les logements vacants, sur les cellules commerciales vides. Il y a également les boutiques Starter pour accompagner les personnes qui ont des projets. Si demain on a une commune de 60 000 habitants avec Plérin, cela nous permettra aussi de peser entre Rennes et Brest, et peut-être faire venir des enseignes qui ne viendraient pas aujourd'hui. On peut aussi attirer des cadres, avec la qualité de vie qu'on peut offrir. Il y a aujourd'hui des signes positifs : la Fnac, la salle de sport à la place des Meubles Morice, des restaurants...
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