Le boom de la seconde vie des déchets

Jeudi, 23 Novembre, 2017

L'Humanité


Rapporter les objets dans des ressourceries : un acte écologique et solidaire. Thomas Samson/AFP ()



Recyclage. Les biens de consommation courante réemployés ou réutilisés ont crû de 30 % depuis 2014. Une dynamique positive qui, malheureusement, a aussi ses revers.

Alors que la loi de transition énergétique prévoit de réduire de 10 % la production de déchets ménagers et assimilés par habitant d’ici à 2020, il semblerait que les modes de consommation évoluent peu à peu : selon une étude de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) sur « la deuxième vie des produits en France », parue à l’occasion de la Semaine européenne de la réduction des déchets, qui se déroule jusqu’au 26 novembre, le tonnage des objets réutilisés a augmenté de 30 % depuis 2014.

« On assiste à une réelle dynamique, observe Christophe Marquet, chargé de mission en prévention des déchets à l’Ademe. Cela représente aujourd’hui 1 million de tonnes de biens, alors qu’on était à 750 tonnes en 2014. Ce panorama montre que le réflexe de réutiliser plutôt que de jeter rentre dans les mœurs. Nous avons ainsi dénombré 6 700 structures physiques dédiées à ce type d’activité en France : revendeurs, dépôts-ventes, recycleries, ressourceries… Sans compter les plateformes en ligne comme Le Bon Coin. »

De nouveaux acteurs émergent intéressés par le business lucratif

De manière générale, le secteur de l’économie sociale et solidaire (ESS) et les associations caritatives continuent de jouer un rôle important dans les activités de deuxième vie des produits. Ils contribuent d’ailleurs à la création d’emplois. On estime ainsi à plus de 21 000 les ETP (équivalents temps plein) liés au réemploi (opération qui permet à des biens qui ne sont pas des déchets d’être utilisés à nouveau – NDLR) et à la réutilisation (opération qui permet à un déchet d’être utilisé à nouveau – NDLR) en 2017.


Les acteurs de l’économie conventionnelle sont également bien présents sur le créneau : ils réalisent 1 170 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2017 au titre du réemploi et de la réutilisation, soit 49 % d’utilisation par rapport à 2014, ce qui représente 802 000 tonnes de biens vendus, soit 38 % d’augmentation. Et emploient 12 600 ETP. Ces activités recouvrent cependant différentes réalités, toutes les filières n’ayant pas le même degré de maturité. « Une part de la dynamique est liée à l’attractivité de certains produits, comme les smartphones. Certains consommateurs sont à la recherche du téléphone dernier cri, ce qui alimente un circuit de produits de seconde main à forte valeur ajoutée. Et fait émerger de nouveaux acteurs de l’économie conventionnelle, davantage intéressés par le business lucratif que la protection de l’environnement », analyse Christophe Marquet.

Les enjeux environnementaux se heurtent au système capitaliste

« Les constructeurs ont une grosse part de responsabilité », insiste Héloïse Gaborel, chargée de mission à France Nature Environnement, rappelant que les trois quarts de la pollution générée par le smartphone sont liés à sa fabrication. Et la concurrence est rude pour récupérer les usagers, les enjeux environnementaux se heurtant au système capitaliste. Mais les consommateurs ont un rôle à jouer : « En utilisant son smartphone le plus longtemps possible, on évite la production de nouveaux appareils et on préserve ainsi davantage l’environnement. La réalité, insiste la jeune femme, c’est qu’on a du mal à recycler les smartphones, d’où l’intérêt de les faire durer le plus longtemps possible (garantie, collecte, reconditionnement, etc.). »




« D’une manière globale, le secteur répond à une problématique de pouvoir d’achat, mais pas seulement. La prise de conscience environnementale est réelle », conclut Christophe Marquet, qui fait le lien avec la feuille de route à venir du gouvernement sur l’économie circulaire. « Il faut miser sur la prévention des déchets. Jusqu’à présent, on a davantage injecté dans le système de recyclage que dans le réemploi, il faut maintenant trouver des moyens dans cette direction, renchérit Héloïse Gaborel. La dynamique est là, mais il y a encore beaucoup d’efforts à faire. »


Alexandra Chaignon

Bonjour Iwan


,merci pour ce message .Effectivement il est certain que maintenant ce principe de "RECUP" est devenu un métier à temps complet et lucratif


https://lasandalettedeplouha.lebonforum.com/t6990-pour-lutter-contre-le-gaspillage-des-jouets-une-association-leur-redonne-une-seconde-vie, celui ci reste l'exemple le dernier en date .

De mon coté je ne suis jamais rentré dans cette esprit là ,dans ma vie professionnelle ,j'ai profité dans chaque métier de "RECUP" ou de cadeaux par les fournisseurs ,je suis partisan aujourd'hui que tout le monde à droit à la même chance que moi.

En 2016 j'avais déjà proposé une solution pour les livres ou petits jouets etc ...tout cela apres avoir été à l'inauguration de la fresque au parc de saint quay "l' arbre aux livres "

https://lasandalettedeplouha.lebonforum.com/t1628-la-fresque-danna-kropiowska-a-la-duchesse-anne#2797
il y a également un kizoa musical


MESSAGES ANNEE 2016

https://lasandalettedeplouha.lebonforum.com/t4869-cabine-telephonique-a-cote-de-la-poste


Je n'ai jamais supporté de voir dans les bennes des panneaux de bois ,de la vaisselle ,ou dans les casiers ,des PC ou fer à repasser (exemples )que sais je encore , alors que nous avons des bricoleurs ,des passionné(es)de bricolage ,et PAS UNE SEULE ASSOCIATION ! su Plouha .Nous pourrions apporter des cours de petits bricolages ?

j'en ai parlé au maire à la suite d'un reportage à la télé aux informations sur le fait que nous pourrions réduire les déchets ,monter une associations ,se faire aider peut être par les vieux métiers ? ou encore d'autres ,des anciens en électricité ,soudure ,etc ,des jeunes en électronique .pour remettre en état ce matériel

Reste qu'il fallait trouver un bâtiment vide ! ( pas facile )
Monter une association
et trouver un financement pour les frais de fonctionnement ,dans la mesure ou je voulais que des volontaires (moi le premier) et ne rien vendre


Pour cela j'avais en prévision de faire contrôler par un comptable les rentrées d'argent de nos associations: SECOURS POPULAIRE et CROIX ROUGE
une fois la somme connue ,que la mairie demande une subvention pour ses deux organismes afin qu'ils puissent financer les familles ou les voyages
et plus de ventes mensuelles

EN REVANCHE / tout le matériel était remis dans ce local à disposition des gens gracieusement .
( le principe du magasin mais en plus important de saint quay )

DEHORS chacun pouvait donner des restants divers tuyaux ,ciment , des plantes vélos etc ....cela pouvant toujours dépanner d'autres personnes .

l'argent pour l'entretien du bâtiment et du personnel:

https://youtu.be/eReuKqikZE8

Cela doit rentrer dans un projet global d'investissement au sein de Plouha ou LEFF D'ARMOR sachant que la déchetterie se trouve sur PLOUHA .
encore une fois nous avions la possibilité de présenter un projet au niveau de Plouha ....


MESSAGES ANNEE 2017

https://lasandalettedeplouha.lebonforum.com/t6033-le-secours-populaire-recupere-les-vetements

https://lasandalettedeplouha.lebonforum.com/t5933-bien-mieux-qu-une-dechetterie-smicval-le-tout-premier-supermarche-de-la-recuperation-en-france

https://lasandalettedeplouha.lebonforum.com/t5562-echanges-dons-decorations-que-faire-des-livres-que-vous-n-utilisez-plus

https://lasandalettedeplouha.lebonforum.com/t6966-plaintel-lancienne-cabine-telephonique-devient-bibliotheque


Voilà Iwan des projets peut être pour le prochain maire ? ou pas

Patrick.