- Le coulage à chaud à l'intérieur .... 2 - Le coulage à chaud dans la cour ( Lessive )
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On recommençait l’opération de transvasement pendant des heures, jusqu'à ce que la maîtresse de maison estimât que le linge devait être propre. Il était alors retiré brûlant du cuvier avec une pince en bois à longues branches ou un bâton fourchu et mis à égoutter sur des tréteaux.
On ne prétendait pas, en procédant ainsi, avoir éliminé la saleté ; mais, répandue sur l’ensemble du linge elle était rendue soluble par les cendres, et plus vite éliminée dans l’eau de la rivière.
Si l'ouvrage n'était pas achevé quand tombait le soir, la laveuse, pour conserver la chaleur et retenir dans le linge la vapeur active, couvrait le cuvier avec des sacs à grains, ou avec un couvercle fabriqué en paille de seigle et en noisetier, appelé le fleuriot, ou une grosse couverture. Après avoir macéré toute la nuit, le linge était dépoté le lendemain.
Les cendres lessivées étaient récupérées au jardin (mélange de carbonate de potassium et de chlorure de potassium, la potasse est utilisée comme engrais et le bicarbonate de potassium est aussi un fongicide ["le terme potasse provient du néerlandais « potas » ou de l'anglais "pot ash" littéralement «cendre de pot»] wikipedia.
3) Le rinçage et le battage du linge sur les bords de la rivière ou au lavoir
L’opération du "retirage" (le troisième jour de la bue en général) était le fruit d’un effort harassant qui durait toute une journée :
les lavandières transportaient le " butin " mouillé soit sur une brouette (dite le plus souvent "bérouette"), dans des sacs de grosse toile ou des paniers d’osier, soit dans une hotte portée à dos.
Les laveuses procédaient alors au dégorgeage à l’eau courante, à l'aide d’un battoir en charme ou en châtaignier, ou mieux, à l’aide d’une brosse de chiendent, le “chient”, au rinçage, agenouillées dans leur boîte à laver (ou carrosse ou cabasson - un coffre en bois de sapin) garnie de chiffons ou de coussins de paille, qui servaient de protection, munie d’une planche ou non. Elles tendaient le linge à bout de bras, le laissaient flotter dans l’eau froide, le frottaient et le pressaient sur la selle avec la brosse, le rinçaient en le tordant et en le frappant avec le battoir pour le débarrasser de l’eau de lessive.
L'essorage pouvait aussi se pratiquer debout, la selle posée sur des tréteaux....!!!
On recommençait l’opération de transvasement pendant des heures, jusqu'à ce que la maîtresse de maison estimât que le linge devait être propre. Il était alors retiré brûlant du cuvier avec une pince en bois à longues branches ou un bâton fourchu et mis à égoutter sur des tréteaux.
On ne prétendait pas, en procédant ainsi, avoir éliminé la saleté ; mais, répandue sur l’ensemble du linge elle était rendue soluble par les cendres, et plus vite éliminée dans l’eau de la rivière.
Si l'ouvrage n'était pas achevé quand tombait le soir, la laveuse, pour conserver la chaleur et retenir dans le linge la vapeur active, couvrait le cuvier avec des sacs à grains, ou avec un couvercle fabriqué en paille de seigle et en noisetier, appelé le fleuriot, ou une grosse couverture. Après avoir macéré toute la nuit, le linge était dépoté le lendemain.
Les cendres lessivées étaient récupérées au jardin (mélange de carbonate de potassium et de chlorure de potassium, la potasse est utilisée comme engrais et le bicarbonate de potassium est aussi un fongicide ["le terme potasse provient du néerlandais « potas » ou de l'anglais "pot ash" littéralement «cendre de pot»] wikipedia.
3) Le rinçage et le battage du linge sur les bords de la rivière ou au lavoir
L’opération du "retirage" (le troisième jour de la bue en général) était le fruit d’un effort harassant qui durait toute une journée :
les lavandières transportaient le " butin " mouillé soit sur une brouette (dite le plus souvent "bérouette"), dans des sacs de grosse toile ou des paniers d’osier, soit dans une hotte portée à dos.
Les laveuses procédaient alors au dégorgeage à l’eau courante, à l'aide d’un battoir en charme ou en châtaignier, ou mieux, à l’aide d’une brosse de chiendent, le “chient”, au rinçage, agenouillées dans leur boîte à laver (ou carrosse ou cabasson - un coffre en bois de sapin) garnie de chiffons ou de coussins de paille, qui servaient de protection, munie d’une planche ou non. Elles tendaient le linge à bout de bras, le laissaient flotter dans l’eau froide, le frottaient et le pressaient sur la selle avec la brosse, le rinçaient en le tordant et en le frappant avec le battoir pour le débarrasser de l’eau de lessive.
L'essorage pouvait aussi se pratiquer debout, la selle posée sur des tréteaux....!!!
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