Fin juin, la terrasse de l’Arc de Triomphe sera accessible aux handicapés
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Fin juin, la terrasse de l’Arc de Triomphe sera accessible aux handicapés
Philippe Baverel| 03 mai 2018, 20h55 Le Parisien
Arc de Triomphe (VIIIe), ce jeudi. Guillaume de Boisgrollier, chargé d’opération au centre des monuments nationaux, présente le chantier de construction de l’élévateur pour les personnes handicapées. LP/Ph.B.
Dix mois de travaux auront été nécessaires pour installer un élévateur et une rampe en inox au sommet de ce monument historique.
Fin juin, la terrasse de l’Arc de Triomphe (VIIIe) sera accessible aux personnes handicapées. Pour réaliser cet « exploit », selon le mot de Bruno Cordeau, administrateur de ce monument historique, dix mois de chantier auront été nécessaires, moyennant un budget de 4,6 M€.
« Le plus grand défi a consisté à réaliser les travaux tout en continuant à assurer les visites en toute sécurité », souligne Guillaume de Boisgrollier, chargé d’opération au Centre des monuments nationaux qui gère l’Arc de Triomphe. Ouvert sept jours sur sept de 10 heures à 23 heures*, cet ouvrage érigé à partir de 1806 pour honorer la grande armée de Napoléon, a accueilli 1,6 million de personnes en 2017.
Jusqu’à présent, les visiteurs empruntent un escalier en colimaçon de 284 marches pour atteindre la salle de l’attique (étage placé au sommet d’une construction) à laquelle les handicapés accèdent par un grand ascenseur. « Le problème actuellement, c’est qu’ils ne peuvent aller au-delà, c’est-à-dire franchir les 42 marches qui conduisent à la terrasse », observe Bruno Cordeau.
La dalle a été percée à la scie
D’où la construction, dans le pilier nord-ouest, d’un élévateur qui, partant de l’attique, permettra aux personnes en fauteuil roulant d’arriver au sommet du monument. Pour percer la dalle de la terrasse (environ 40 cm d’épaisseur), pas de marteau-piqueur évidemment mais « un travail à la scie », précise Guillaume de Boisgrollier.
Afin que les personnes handicapées puissent profiter elles aussi du panorama exceptionnel sur Paris, une rampe en inox lumineuse a été installée tout autour de la terrasse : grâce à ce chemin qui s’intègre parfaitement au décor, les fauteuils roulants ne buteront pas sur les différences de niveau importantes d’une dalle à l’autre.
Des sanitaires réservés aux handicapés sont en cours d’aménagement au niveau de l’attique. Enfin, un escalier de secours est en construction en lieu et place d’un ancien ascenseur.
* 12 € l’entrée, gratuit pour les moins de 26 ans ressortissants de l’Union européenne et les handicapés.
http://www.leparisien.fr/paris-75008/paris-tout-faire-pour-rendre-l-arc-de-triomphe-accessible-a-tous-09-10-2017-7319148.php
Arc de Triomphe (VIIIe), ce jeudi. Guillaume de Boisgrollier, chargé d’opération au centre des monuments nationaux, présente le chantier de construction de l’élévateur pour les personnes handicapées. LP/Ph.B.
Dix mois de travaux auront été nécessaires pour installer un élévateur et une rampe en inox au sommet de ce monument historique.
Fin juin, la terrasse de l’Arc de Triomphe (VIIIe) sera accessible aux personnes handicapées. Pour réaliser cet « exploit », selon le mot de Bruno Cordeau, administrateur de ce monument historique, dix mois de chantier auront été nécessaires, moyennant un budget de 4,6 M€.
« Le plus grand défi a consisté à réaliser les travaux tout en continuant à assurer les visites en toute sécurité », souligne Guillaume de Boisgrollier, chargé d’opération au Centre des monuments nationaux qui gère l’Arc de Triomphe. Ouvert sept jours sur sept de 10 heures à 23 heures*, cet ouvrage érigé à partir de 1806 pour honorer la grande armée de Napoléon, a accueilli 1,6 million de personnes en 2017.
Jusqu’à présent, les visiteurs empruntent un escalier en colimaçon de 284 marches pour atteindre la salle de l’attique (étage placé au sommet d’une construction) à laquelle les handicapés accèdent par un grand ascenseur. « Le problème actuellement, c’est qu’ils ne peuvent aller au-delà, c’est-à-dire franchir les 42 marches qui conduisent à la terrasse », observe Bruno Cordeau.
La dalle a été percée à la scie
D’où la construction, dans le pilier nord-ouest, d’un élévateur qui, partant de l’attique, permettra aux personnes en fauteuil roulant d’arriver au sommet du monument. Pour percer la dalle de la terrasse (environ 40 cm d’épaisseur), pas de marteau-piqueur évidemment mais « un travail à la scie », précise Guillaume de Boisgrollier.
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* 12 € l’entrée, gratuit pour les moins de 26 ans ressortissants de l’Union européenne et les handicapés.
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