La Nasa va construire une station-service sur la Lune
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La Nasa va construire une station-service sur la Lune
par jean-baptiste gaudey lundi 28 mai 2018 ouest france
L’agence spatiale américaine va envoyer un robot creuser le sol lunaire dès 2019. Elle espère y trouver de quoi produire du carburant pour des missions plus lointaines.
Il n’y a pas de pétrole sur la Lune. Mais, selon la Nasa, notre satellite naturel possède des ressources qui pourraient bouleverser l’exploration spatiale. Depuis les missions franco-américaine Clémentine (1994) et américaine Lunar Prospector (1998), les scientifiques savent qu’il y a de l’hydrogène au niveau des pôles de la Lune. Et sans doute de la glace tapie au fond des cratères, à l’abri des rayons solaires.
Dans quelle quantité ? C’est toute la question. Grâce aux mesures de la sonde Clémentine, il avait été estimé que la masse d’eau lunaire gelée tournait autour de six milliards de tonnes. Une hypothèse qui est loin de faire l’unanimité et qui n’a pas été confirmée par la suite.
L’enjeu, c’est qu’avec de l’eau, de l’hydrogène et peut-être d’autres composés volatils dans le sol, la Lune pourrait servir de base avancée pour des missions lointaines. À commencer par Mars, le plus accessible des voyages spatiaux. Jim Bridenstine, le tout nouvel administrateur de la Nasa, un ex-parlementaire républicain nommé par Donald Trump, y croit : « Il y a sur la Lune de quoi fabriquer du carburant pour des fusées. Si nous parvenons, nous pourrons créer en orbite un centre de ravitaillement », espère-t-il.
Expédition minière extraterrestre
Pour savoir ce que contient vraiment le sous-sol lunaire – notre satellite naturel n’a pas d’atmosphère – la Nasa va y envoyer, peut-être dès 2019, un robot d’exploration minière. Il sera équipé de quatre appareils. L’un (le Nirviss) inspectera la surface de la Lune, à la recherche d’eau. Un autre (le NSS), cherchera l’hydrogène. Les deux autres foreront le sol lunaire et feront chauffer les échantillons, pour quantifier la quantité d’eau qu’il peut contenir.
Ces instruments sont issus du programme Ressource Prospector, dont la Nasa avait annoncé sans explications l’abandon brutal, à la surprise de tous, il y a un mois. D’après les observateurs, l’agence a voulu le réorienter : il était conçu comme un programme de recherche fondamentale à l’origine, il devient un projet de science appliquée. Finances obligent.
Ressource prospector, le robot d’exploration minière de la Nasa. (Photo : Nasa)
Cette expédition minière extraterrestre – une première – ne sera qu’une première étape. L’agence a annoncé que les missions allaient graduellement s’intensifier à partir de 2022, avec en ligne de mire, le retour de l’homme sur la Lune, voulu par Donald Trump.
La dernière fois qu’un astronaute a foulé le sol lunaire, c’était lors de la mission Apollo 17, entre le 11 et le 14 décembre 1972. « Cette fois, il ne s’agira pas seulement de planter notre drapeau et de laisser notre empreinte. Nous établirons une base pour une mission vers Mars et peut-être un jour au-delà », a affirmé le président américain en décembre dernier.
L’agence spatiale américaine va envoyer un robot creuser le sol lunaire dès 2019. Elle espère y trouver de quoi produire du carburant pour des missions plus lointaines.
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L’enjeu, c’est qu’avec de l’eau, de l’hydrogène et peut-être d’autres composés volatils dans le sol, la Lune pourrait servir de base avancée pour des missions lointaines. À commencer par Mars, le plus accessible des voyages spatiaux. Jim Bridenstine, le tout nouvel administrateur de la Nasa, un ex-parlementaire républicain nommé par Donald Trump, y croit : « Il y a sur la Lune de quoi fabriquer du carburant pour des fusées. Si nous parvenons, nous pourrons créer en orbite un centre de ravitaillement », espère-t-il.
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Pour savoir ce que contient vraiment le sous-sol lunaire – notre satellite naturel n’a pas d’atmosphère – la Nasa va y envoyer, peut-être dès 2019, un robot d’exploration minière. Il sera équipé de quatre appareils. L’un (le Nirviss) inspectera la surface de la Lune, à la recherche d’eau. Un autre (le NSS), cherchera l’hydrogène. Les deux autres foreront le sol lunaire et feront chauffer les échantillons, pour quantifier la quantité d’eau qu’il peut contenir.
Ces instruments sont issus du programme Ressource Prospector, dont la Nasa avait annoncé sans explications l’abandon brutal, à la surprise de tous, il y a un mois. D’après les observateurs, l’agence a voulu le réorienter : il était conçu comme un programme de recherche fondamentale à l’origine, il devient un projet de science appliquée. Finances obligent.
Ressource prospector, le robot d’exploration minière de la Nasa. (Photo : Nasa)
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