Breizh Wash, la lessive bretonne qui lave plus vert
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Breizh Wash, la lessive bretonne qui lave plus vert
Par Alix DEMAISON
Dans les Côtes-d’Armor, Guillaume Ropars a inventé une lessive biodégradable. On peut notamment récupérer l’eau après le lavage du linge pour arroser le jardin. Écolo et économe ! Breizh Wash vient de lancer sa boutique en ligne.
La recette de sa lessive « verte », il l’a concoctée dans sa cuisine. En 2005, Guillaume Ropars, cariste en intérim, souhaite simplement pouvoir réutiliser les 50 litres d’eau usée à chaque machine à laver. « Pour arroser mon jardin », explique-t-il.
Pendant plus d’un an, le Breton se plonge dans les bouquins. « Avec l’extension de la pétrochimie, toutes les lessives naturelles de nos grands-mères ont disparu. Je me suis demandé si on n’était pas capable de faire le chemin inverse, en remplaçant les ingrédients polluants. » Ses recherches aboutissent. Il met au point un produit pour son usage personnel.
Sur une idée de son banquier, à qui il en parle au hasard d’une discussion, il contacte un laboratoire pour réaliser des analyses. Conclusion : « L’eau qui ressort du lave-linge contient 0 % d’écotoxicité pour les fleurs et les légumes. » Un résultat assez probant pour retourner à la banque. « Quinze jours après, je lançais ma société ! »
Le défi de la grande distribution
Au début, en Ille-et-Vilaine, la petite entreprise familiale s’occupe de tout : fabrication, conditionnement et distribution. « On vendait les pots sur les marchés et les foires. » Les semaines sont intenses. « Dès 2010, on a commencé à créer de l’emploi. »
Au bout de quelques années, pour répondre aux volumes de commandes, le trentenaire confie la transformation de sa lessive à Quaron, installé à Saint-Jacques-de-la-Lande (Ille-et-Vilaine), « qui était déjà mon fournisseur, précise-t-il. Avec le centre antipoison, c’est le seul à connaître la composition ».
Un nom évocateur
Pour « convaincre le plus de monde possible », il « relève le défi de la grande distribution » et lance sa marque, Breizh Wash, en 2015, certifiée Ecocert. Derrière ce nom évocateur, « il y a un réel engagement dans le développement économique de la région » et surtout une démarche écologique. Le pot d’un kilo de lessive concentrée permet de « réaliser 50 lavages », demande « trois fois moins de transport » mais aussi « moins d’emballage ». Sans parler de l’économie en eau.
Guillaume Ropars, « écolo dans l’âme », a fait d’autres choix. Son entreprise, aujourd’hui basée à Plumaudan (Côtes-d’Armor) est « fournie en électricité 100 % renouvelable » et, dit-il, « nous sommes à dix mètres de la personne qui gère nos déchets ». Depuis cinq ans déjà, Guillaume Ropars a aussi engagé une démarche RSE (responsabilité sociale des entreprises), qui lui « permet d’avoir toute une étude de l’impact environnemental de la société ».
Une boutique en ligne
Après des débuts plutôt timides et « six ans sans vacances et sans salaire », Guillaume Ropars peut être satisfait. Son affaire, qui regroupe « entre huit à dix personnes selon les commandes », produit et conditionne jusqu’à 400 tonnes de lessive par an. « Elle est vendue dans les cinq départements. »
Depuis plus d’un mois, l’entreprise a son site de vente en ligne.https://www.breizh-wash.bzh/ Une lessive pédiatrique vient aussi étoffer l’offre. « Nous travaillons maintenant sur une gamme de produits d’entretien pour la maison. » La machine n’a pas fini de tourner.
Dans les Côtes-d’Armor, Guillaume Ropars a inventé une lessive biodégradable. On peut notamment récupérer l’eau après le lavage du linge pour arroser le jardin. Écolo et économe ! Breizh Wash vient de lancer sa boutique en ligne.
La recette de sa lessive « verte », il l’a concoctée dans sa cuisine. En 2005, Guillaume Ropars, cariste en intérim, souhaite simplement pouvoir réutiliser les 50 litres d’eau usée à chaque machine à laver. « Pour arroser mon jardin », explique-t-il.
Pendant plus d’un an, le Breton se plonge dans les bouquins. « Avec l’extension de la pétrochimie, toutes les lessives naturelles de nos grands-mères ont disparu. Je me suis demandé si on n’était pas capable de faire le chemin inverse, en remplaçant les ingrédients polluants. » Ses recherches aboutissent. Il met au point un produit pour son usage personnel.
Sur une idée de son banquier, à qui il en parle au hasard d’une discussion, il contacte un laboratoire pour réaliser des analyses. Conclusion : « L’eau qui ressort du lave-linge contient 0 % d’écotoxicité pour les fleurs et les légumes. » Un résultat assez probant pour retourner à la banque. « Quinze jours après, je lançais ma société ! »
Le défi de la grande distribution
Au début, en Ille-et-Vilaine, la petite entreprise familiale s’occupe de tout : fabrication, conditionnement et distribution. « On vendait les pots sur les marchés et les foires. » Les semaines sont intenses. « Dès 2010, on a commencé à créer de l’emploi. »
Au bout de quelques années, pour répondre aux volumes de commandes, le trentenaire confie la transformation de sa lessive à Quaron, installé à Saint-Jacques-de-la-Lande (Ille-et-Vilaine), « qui était déjà mon fournisseur, précise-t-il. Avec le centre antipoison, c’est le seul à connaître la composition ».
Un nom évocateur
Pour « convaincre le plus de monde possible », il « relève le défi de la grande distribution » et lance sa marque, Breizh Wash, en 2015, certifiée Ecocert. Derrière ce nom évocateur, « il y a un réel engagement dans le développement économique de la région » et surtout une démarche écologique. Le pot d’un kilo de lessive concentrée permet de « réaliser 50 lavages », demande « trois fois moins de transport » mais aussi « moins d’emballage ». Sans parler de l’économie en eau.
Guillaume Ropars, « écolo dans l’âme », a fait d’autres choix. Son entreprise, aujourd’hui basée à Plumaudan (Côtes-d’Armor) est « fournie en électricité 100 % renouvelable » et, dit-il, « nous sommes à dix mètres de la personne qui gère nos déchets ». Depuis cinq ans déjà, Guillaume Ropars a aussi engagé une démarche RSE (responsabilité sociale des entreprises), qui lui « permet d’avoir toute une étude de l’impact environnemental de la société ».
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