Le mystère de la Vierge qui pleure de l’huile d’olive
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Le mystère de la Vierge qui pleure de l’huile d’olive
par Fabrice BERNAY mardi 24 juillet 2018
Une statue de la Vierge Marie s’est subitement mise à pleurer de l’huile d’olive parfumée à la rose, dans une paroisse des États-Unis. Les autorités ecclésiastiques locales enquêtent sur le phénomène, qui reste pour le moment inexpliqué.
Depuis deux mois, toute la paroisse de la petite ville d’Hobbs, au Nouveau-Mexique (États-Unis), est en émoi. Lors d’une messe, la statue en bronze de la Vierge Marie, haute de plus de 2 m, s’est subitement mise à pleurer… de l’huile d’olive parfumée. C’est ce que rapportent le quotidien américain Washington Post et diverses télévisions locales.
Tout a commencé le dimanche de la Pentecôte, le 20 mai dernier. Durant la messe, plusieurs paroissiens remarquent que des larmes coulent des yeux de Notre Dame de Guadalupe, dans la petite église catholique du diocèse de Las Cruces.
Selon Judy Ronquillo, l’un des responsables, interrogé par le Washington Post, le phénomène s’est reproduit le lendemain, puis les jours suivants, jusqu’au 24 mai, à de nombreuses reprises. Des photos et des vidéos de la statue montrent effectivement un liquide translucide couler sur le visage de la statue. D’après Deacob Jim Winder, vice-chancelier du diocèse, environ 50 cl de « larmes » ont coulé, jusqu’à former une petite flaque au sol. Selon plusieurs témoins, ce liquide sentirait la rose.
À la suite de ce que certains paroissiens considèrent comme un « miracle », lié au sort des enfants de migrants et de réfugiés à la frontière avec le Mexique, toute proche, les conversions et les visites de la statue se sont multipliées. Pourtant, l’origine des larmes reste encore aujourd’hui un mystère.
Les responsables de l’Église ont mené l’enquête pour en savoir plus. D’abord, ils ont prélevé l’équivalent d’une cuillère à café des « larmes ». D’après Jim Winder, l’analyse démontre « la même empreinte chimique que celle de l’huile d’olive, additionnée de parfum », un type de mélange utilisé lors de certains rituels religieux, à ceci près que les larmes sont ici translucides, et non brunes.
De là à penser qu’il s’agirait de l’œuvre d’un homme d’église ou d’un paroissien, il n’y a qu’un pas… que ne franchit pas Deacob Jim Winder. « Nous ne pensons pas que de l’huile sainte ait été prélevée dans l’église et utilisée pour un stratagème. Nous n’avons pas d’explication. »
Diverses photos et vidéos montrent les « larmes » sur le visage de la statue, qui n’ont pas été expliquées pour le moment. (Photo : Église catholique Notre Dame de Guadalupe).
Selon l’évêque Oscar Cantu, interrogé par le journal local Las Cruces Sun News, l’intérieur de la statue a été inspecté. « Nous n’avons rien trouvé qui ne soit pas censé y être, hormis des toiles d’araignée. » Le concepteur de la statue a été interrogé, pour savoir si un liquide quelconque issu de la fabrication aurait pu se libérer subitement, sans succès.
Évidemment, la possibilité que tout cela soit une mise en scène a été envisagée. « Mais, même s’il s’agit d’un canular, nous ne savons pas comment il a pu être réalisé, d’un point de vue physique. » Car la statue est en bronze et aucun orifice n’a été détecté au niveau des yeux.
Par le passé, des cas de mise en scène ont été mis en évidence, par exemple à Forli (Italie), en 2006, ou au Canada, en 1986, comme le rapporte le professeur d’histoire des religions Mathew Schmalz, dans un article documenté de The Conversation.
Rien sur les caméras
D’après le prêtre de la paroisse, Jose Segura, au départ très sceptique, aucune intervention humaine n’a été détectée par les caméras de surveillance de l’église. Ce dernier insiste sur le fait que si c’était le cas, il ferait cesser ces pratiques sur le champ.
Car les autorités ecclésiastiques restent prudentes sur ce type de phénomènes. Régie par les normes édictées, en 1978, par la Congrégation pour la doctrine de la foi, la conduite à tenir en de pareils cas est claire (ici résumée) : l’étudier sans délai, au moyen d’une enquête sérieuse. Déterminer si une main humaine est intervenue, si quelqu’un peut tirer profit du phénomène. Écarter les cas liés à des erreurs d’interprétation ou des actions immorales, éviter les faux mysticismes…
Mais, une fois les vérifications d’usage effectuées, reste ce qui semble l’essentiel aux yeux de l’Église : la réponse de la communauté. Comme l’indique Deacob Jim Winder, « sincèrement, c’est le plus important. Que cela rapproche les gens de Dieu. Nous souhaitons juger ce phénomène par rapport à ce qu’il provoque ». L’enquête se poursuit cependant.
L’Église pourrait-elle, un jour, estimer qu’il s’agit là d’un miracle ? C’est très rarement le cas. La Madone des Larmes, manifestation lacrymale de la Vierge sur une image d’un bas-relief, en Sicile, en 1953, reconnue par l’Église, fait figure d’exception.
Une statue de la Vierge Marie s’est subitement mise à pleurer de l’huile d’olive parfumée à la rose, dans une paroisse des États-Unis. Les autorités ecclésiastiques locales enquêtent sur le phénomène, qui reste pour le moment inexpliqué.
Depuis deux mois, toute la paroisse de la petite ville d’Hobbs, au Nouveau-Mexique (États-Unis), est en émoi. Lors d’une messe, la statue en bronze de la Vierge Marie, haute de plus de 2 m, s’est subitement mise à pleurer… de l’huile d’olive parfumée. C’est ce que rapportent le quotidien américain Washington Post et diverses télévisions locales.
Tout a commencé le dimanche de la Pentecôte, le 20 mai dernier. Durant la messe, plusieurs paroissiens remarquent que des larmes coulent des yeux de Notre Dame de Guadalupe, dans la petite église catholique du diocèse de Las Cruces.
Selon Judy Ronquillo, l’un des responsables, interrogé par le Washington Post, le phénomène s’est reproduit le lendemain, puis les jours suivants, jusqu’au 24 mai, à de nombreuses reprises. Des photos et des vidéos de la statue montrent effectivement un liquide translucide couler sur le visage de la statue. D’après Deacob Jim Winder, vice-chancelier du diocèse, environ 50 cl de « larmes » ont coulé, jusqu’à former une petite flaque au sol. Selon plusieurs témoins, ce liquide sentirait la rose.
À la suite de ce que certains paroissiens considèrent comme un « miracle », lié au sort des enfants de migrants et de réfugiés à la frontière avec le Mexique, toute proche, les conversions et les visites de la statue se sont multipliées. Pourtant, l’origine des larmes reste encore aujourd’hui un mystère.
Aucune explication
Les responsables de l’Église ont mené l’enquête pour en savoir plus. D’abord, ils ont prélevé l’équivalent d’une cuillère à café des « larmes ». D’après Jim Winder, l’analyse démontre « la même empreinte chimique que celle de l’huile d’olive, additionnée de parfum », un type de mélange utilisé lors de certains rituels religieux, à ceci près que les larmes sont ici translucides, et non brunes.
De là à penser qu’il s’agirait de l’œuvre d’un homme d’église ou d’un paroissien, il n’y a qu’un pas… que ne franchit pas Deacob Jim Winder. « Nous ne pensons pas que de l’huile sainte ait été prélevée dans l’église et utilisée pour un stratagème. Nous n’avons pas d’explication. »
Diverses photos et vidéos montrent les « larmes » sur le visage de la statue, qui n’ont pas été expliquées pour le moment. (Photo : Église catholique Notre Dame de Guadalupe).
Une mise en scène ?
Selon l’évêque Oscar Cantu, interrogé par le journal local Las Cruces Sun News, l’intérieur de la statue a été inspecté. « Nous n’avons rien trouvé qui ne soit pas censé y être, hormis des toiles d’araignée. » Le concepteur de la statue a été interrogé, pour savoir si un liquide quelconque issu de la fabrication aurait pu se libérer subitement, sans succès.
Évidemment, la possibilité que tout cela soit une mise en scène a été envisagée. « Mais, même s’il s’agit d’un canular, nous ne savons pas comment il a pu être réalisé, d’un point de vue physique. » Car la statue est en bronze et aucun orifice n’a été détecté au niveau des yeux.
Par le passé, des cas de mise en scène ont été mis en évidence, par exemple à Forli (Italie), en 2006, ou au Canada, en 1986, comme le rapporte le professeur d’histoire des religions Mathew Schmalz, dans un article documenté de The Conversation.
Rien sur les caméras
D’après le prêtre de la paroisse, Jose Segura, au départ très sceptique, aucune intervention humaine n’a été détectée par les caméras de surveillance de l’église. Ce dernier insiste sur le fait que si c’était le cas, il ferait cesser ces pratiques sur le champ.
Car les autorités ecclésiastiques restent prudentes sur ce type de phénomènes. Régie par les normes édictées, en 1978, par la Congrégation pour la doctrine de la foi, la conduite à tenir en de pareils cas est claire (ici résumée) : l’étudier sans délai, au moyen d’une enquête sérieuse. Déterminer si une main humaine est intervenue, si quelqu’un peut tirer profit du phénomène. Écarter les cas liés à des erreurs d’interprétation ou des actions immorales, éviter les faux mysticismes…
Mais, une fois les vérifications d’usage effectuées, reste ce qui semble l’essentiel aux yeux de l’Église : la réponse de la communauté. Comme l’indique Deacob Jim Winder, « sincèrement, c’est le plus important. Que cela rapproche les gens de Dieu. Nous souhaitons juger ce phénomène par rapport à ce qu’il provoque ». L’enquête se poursuit cependant.
L’Église pourrait-elle, un jour, estimer qu’il s’agit là d’un miracle ? C’est très rarement le cas. La Madone des Larmes, manifestation lacrymale de la Vierge sur une image d’un bas-relief, en Sicile, en 1953, reconnue par l’Église, fait figure d’exception.
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