Côtes-d’Armor. Le journal de 1914 d’un fusilier marin publie
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Côtes-d’Armor. Le journal de 1914 d’un fusilier marin publie
Lucien Richomme a tenu son carnet du 31 août 1914 au 6 février 1915. | FAMILLE LUCIEN RICHOMME
A l’occasion du centenaire de la Grande Guerre, la maison d’édition À l’ombre des mots publiera, le 11 novembre, le carnet complet d’un fusilier marin de Plouha. Une première.
« Spectacle navrant que j’ai sous les yeux. Plus de tranchées. Ce ne sont plus que d’immenses trous de marmites entourés de cadavres. La compagnie a perdu la moitié de ses hommes. Je reste toujours seul de mon escouade. » Ces mots, Lucien Richomme les a écrits dans son carnet le 25 octobre 1914, au beau milieu des combats de Dixmude https://www.ouest-france.fr/bretagne/lorient-56100/lorient-les-100-ans-de-la-bataille-de-dixmude-2876061 contrant l’offensive allemande dans les Flandres.
Il a 25 ans, une fiancée et est normalement matelot, naviguant sur les navires de commerces et de pêche. Mobilisé à Rochefort en 1914, il débute le conflit à la brigade de fusiliers marins de l’amiral Ronarc’h https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/amiral-ronarch-bataille-de-dixmude-lexpo-hommage-3061738et note, jusqu’en février 1915, ses impressions, très détaillées, dans un carnet qu’il tient jour après jour.
« Ce livre sera le premier du genre »
Presque 100 ans après, ces écrits auraient pu rester dans l’oubli mais Yann Lagadec, https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/yann-lagadec-raconte-la-grande-guerre-des-bretons-1788096 agrégé d’histoire spécialiste de la Grande Guerre, et la maison d’édition À l’ombre des motshttps://alombredesmots.wixsite.com/alombredesmots ont décidé de les publier à l’occasion des commémorations du 11 novembre. « Ce livre sera le premier du genre , assure Marie-Claire Morin,https://www.ouest-france.fr/bretagne/pabu-22200/marie-claire-morin-ecrivain-public-et-la-passion-des-mots-4056694 éditrice à Pabu. Plusieurs témoignages d’officiers de la brigade ont été publiés mais aucun carnet d’un simple fusilier marin n’a, à ce jour, été mis entièrement en lumière. »
Jusque-là, le carnet de Lucien Richomme était entre les mains de Jean-Claude Le Guen, ancien maire de Plouha. « C’est un peu par hasard qu’il me l’a confié , se souvient Yann Lagadec, à l’origine du projet et auteur de l’introduction du livre. J’ai ensuite pris contact avec la petite fille de Lucien Richomme afin d’avoir son autorisation pour publier ce document. »
Le carnet s’arrête sans explication
Dans un style direct, le fusilier marin de Plouha y décrit son quotidien : la boue, les poux, le froid, l’humidité, la mort des camarades, la faim et la soif… Il donne aussi beaucoup de détails sur les combats de Dixmude et l’offensive de Steenstraete. « C’est du brut, on imagine l’horreur et c’est d’autant plus intéressant que les écrits sont analysés par un historien » , observe l’éditrice.
Sans explication, le carnet de Lucien Richomme s’arrête le 6 février 1915. Dès le mois d’août, il poursuit pourtant la guerre à Brest, dans une unité de dirigeable. Après sa démobilisation en 1919, il reprend la navigation commerciale en tant que capitaine puis meurt de maladie en 1928.
Une collection sur la Grande Guerre
Le carnet de Lucien Richomme est le quatrième ouvrage d’une collection sur la Grande Guerre que publie À l’ombre des mots . « En 2016, nous avons édité un livre sur le parcours d’un soldat de Trégastel https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/tregastel-la-veritable-histoire-du-soldat-rolland-lissillour-4502901 et en 2017 un autre sur celui d’un soldat de Ploubazlanec https://www.ouest-france.fr/bretagne/pabu-22200/pabu-un-livre-en-francais-et-en-breton-5259335 fait prisonnier en Allemagne. Nous avons aussi réédité une partie de l’œuvre de guerre de Charles Le Goffic. »
Début novembre, la maison d’édition va également publier le journal de paroisse d’un prêtre d’une commune d’Ile-et-Vilaine, pour « témoigner de la vie à l’arrière ». Le carnet de Lucien Richomme, sera lui disponible le 11 novembre dans les librairies locales et auprès de la maison d’édition.
Un fusilier marin breton à Dixmude : le carnet de Lucien Richomme , À l’ombre des mots, 14 €. Souscription jusqu’au 10 novembre à 12 €. Informations au 02 96 21 25 46 et au 06 32 29 04 37.
https://www.ouest-france.fr/bretagne/cotes-d-armor/cotes-d-armor-le-journal-de-1914-d-un-fusilier-marin-publie-6034877
A l’occasion du centenaire de la Grande Guerre, la maison d’édition À l’ombre des mots publiera, le 11 novembre, le carnet complet d’un fusilier marin de Plouha. Une première.
« Spectacle navrant que j’ai sous les yeux. Plus de tranchées. Ce ne sont plus que d’immenses trous de marmites entourés de cadavres. La compagnie a perdu la moitié de ses hommes. Je reste toujours seul de mon escouade. » Ces mots, Lucien Richomme les a écrits dans son carnet le 25 octobre 1914, au beau milieu des combats de Dixmude https://www.ouest-france.fr/bretagne/lorient-56100/lorient-les-100-ans-de-la-bataille-de-dixmude-2876061 contrant l’offensive allemande dans les Flandres.
Il a 25 ans, une fiancée et est normalement matelot, naviguant sur les navires de commerces et de pêche. Mobilisé à Rochefort en 1914, il débute le conflit à la brigade de fusiliers marins de l’amiral Ronarc’h https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/amiral-ronarch-bataille-de-dixmude-lexpo-hommage-3061738et note, jusqu’en février 1915, ses impressions, très détaillées, dans un carnet qu’il tient jour après jour.
« Ce livre sera le premier du genre »
Presque 100 ans après, ces écrits auraient pu rester dans l’oubli mais Yann Lagadec, https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/yann-lagadec-raconte-la-grande-guerre-des-bretons-1788096 agrégé d’histoire spécialiste de la Grande Guerre, et la maison d’édition À l’ombre des motshttps://alombredesmots.wixsite.com/alombredesmots ont décidé de les publier à l’occasion des commémorations du 11 novembre. « Ce livre sera le premier du genre , assure Marie-Claire Morin,https://www.ouest-france.fr/bretagne/pabu-22200/marie-claire-morin-ecrivain-public-et-la-passion-des-mots-4056694 éditrice à Pabu. Plusieurs témoignages d’officiers de la brigade ont été publiés mais aucun carnet d’un simple fusilier marin n’a, à ce jour, été mis entièrement en lumière. »
Jusque-là, le carnet de Lucien Richomme était entre les mains de Jean-Claude Le Guen, ancien maire de Plouha. « C’est un peu par hasard qu’il me l’a confié , se souvient Yann Lagadec, à l’origine du projet et auteur de l’introduction du livre. J’ai ensuite pris contact avec la petite fille de Lucien Richomme afin d’avoir son autorisation pour publier ce document. »
Le carnet s’arrête sans explication
Dans un style direct, le fusilier marin de Plouha y décrit son quotidien : la boue, les poux, le froid, l’humidité, la mort des camarades, la faim et la soif… Il donne aussi beaucoup de détails sur les combats de Dixmude et l’offensive de Steenstraete. « C’est du brut, on imagine l’horreur et c’est d’autant plus intéressant que les écrits sont analysés par un historien » , observe l’éditrice.
Sans explication, le carnet de Lucien Richomme s’arrête le 6 février 1915. Dès le mois d’août, il poursuit pourtant la guerre à Brest, dans une unité de dirigeable. Après sa démobilisation en 1919, il reprend la navigation commerciale en tant que capitaine puis meurt de maladie en 1928.
Une collection sur la Grande Guerre
Le carnet de Lucien Richomme est le quatrième ouvrage d’une collection sur la Grande Guerre que publie À l’ombre des mots . « En 2016, nous avons édité un livre sur le parcours d’un soldat de Trégastel https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/tregastel-la-veritable-histoire-du-soldat-rolland-lissillour-4502901 et en 2017 un autre sur celui d’un soldat de Ploubazlanec https://www.ouest-france.fr/bretagne/pabu-22200/pabu-un-livre-en-francais-et-en-breton-5259335 fait prisonnier en Allemagne. Nous avons aussi réédité une partie de l’œuvre de guerre de Charles Le Goffic. »
Début novembre, la maison d’édition va également publier le journal de paroisse d’un prêtre d’une commune d’Ile-et-Vilaine, pour « témoigner de la vie à l’arrière ». Le carnet de Lucien Richomme, sera lui disponible le 11 novembre dans les librairies locales et auprès de la maison d’édition.
Un fusilier marin breton à Dixmude : le carnet de Lucien Richomme , À l’ombre des mots, 14 €. Souscription jusqu’au 10 novembre à 12 €. Informations au 02 96 21 25 46 et au 06 32 29 04 37.
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