HIVER 1916 SOUVENIR (triste) Il est rude.....
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HIVER 1916 SOUVENIR (triste) Il est rude.....
HIVER 1916 SOUVENIR (triste) Il est rude..... PARIS est bombardé ( c'est le début avec les bombardiers GOTHA G Allemands entrés en service au cours de l'automne) et on commence a manquer de charbon pour se chauffer!
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Les GOTHA G les premiers bombardiers Allemands!
Cette photographie a été prise à la place de l'Opéra de Paris.
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Gotha_G
Installation des bombes sous un bombardier Gotha
Gotha G I - G IV
C'est en 1917 que les bombardiers allemands à long rayon d'action, Gotha G IV et V se substituèrent aux zeppelins qui n'opéraient que de nuit.
Le 10 janvier 1917, le Genéral Hoeppner demande à Ernst Brandenburg de former une escadrille de bombardiers spécialement chargée de mener des raids contre l'Angleterre.
Le 13 juin à midi, 18 bimoteurs Gotha du Kagohl 3 décollèrent de Gand, traversèrent la Manche et tournèrent sans rencontrer d'opposition au-dessus de Londres où leurs bombes firent près de 600 victimes.
Cette action força le gouvernement Britannique à rappeler deux de ses meilleurs Squadrons de chasse et retint d'autres appareils pour renforcer la défense aérienne du pays.
A partir du mois d'avril 1918, les "Gotha" allemands bombardaient presque quotidiennement Paris.
Mais en règle générale, l'aviation de bombardement stratégique n'avait pas répondu aux espoirs placés en elle.
Histoire
« Le 13 juin 1917 à une heure de l'après-midi, heure allemande, Londres était bombardée dans de bonnes conditions atmosphériques par une escadrille de bombardiers lourds allemands sous la conduite du capitaine Brandenburg ». Ceci est le résumé du bulletin par lequel l'armée allemande donna confirmation du premier bombardement aérien de Londres. On y parlait aussi de la première mission stratégique à grande distance des bombardiers Gotha.
L'origine de ce bombardier lourd allemand remonte à l'été 1914, quand Oskar Ursinus qui avait été le directeur d'une populaire revue aéronautique allemande, « Flugsport », commença le projet d'un hydravion bimoteur caractérisé par une cellule biplane avec un fuselage traversé par l'aile supérieure et avec une aile inférieure suspendue au-dessous au moyen de chandelles, avec deux moteurs si proches l'un de l'autre que les extrémités des pales des hélices se touchaient presque.
La déclaration de guerre interrompit le développement de l'aviation civile, mais Ursinus reprit le projet en le transformant en version terrestre et le construisit avec la collaboration du major Friedel (commandant de la Flieger Ersatz Abteilung 3 à Darmstadt) et du personnel militaire.
L'avion, appelé B.1092/14 l'appellation G apparaissant plus tard) vola pour la première fois en janvier 1915. La formule adoptée par Ursinus offrait de nombreux avantages : une bonne visibilité, un ample champ de tir pour les armes de bord et la possibilité de voler même avec un seul moteur grâce à la proximité des deux propulseurs. Mais la position aussi élevée du fuselage avait des répercussions fâcheuses sur les caractéristiques de contrôle de la machine.
Le projet d'Ursinus eut toutefois la faveur des autorités militaires et fut confié pour la construction en série à la Gothaer Waggonfabrick qui depuis longtemps déjà se consacrait à la production d'avions multimoteurs. L'ingénieur Hans Burkhard, directeur technique de l'usine, simplifia et améliora le projet, et le premier bombardier de série sortit des chaines de montage le 27 juillet 1915. La Gotha en construisit environ 20 qui opérèrent sur le front jusqu'en 1916. Vers la fin de 1915, Burkhard fut chargé de mettre au point le projet d'un nouvel avion de bombardement capable de porter une charge d'au moins 300 kg de bombes sur de grandes distances.
Le point de vue technique
Le premier bombardier Gotha G.II différait essentiellement du projet originaire d'Ursinus et fut le véritable père de la gamme complète des multimoteurs qui furent construits jusqu'en 1919. Chacune des deux ailes se composait de 3 sections, avec une structure entièrement en bois et un revêtement en toile, et les tronçons du centre de chaque aile (supérieure et inférieure) présentaient une échancrure marquée dans le bord de fuite pour permettre la rotation des hélices propulsives.
En plan, l'aile de forme rectangulaire présentait une certaine flèche vers l'arrière. Les deux moteurs Mercedès D.IV de 220 cv avec des radiateurs frontaux, étaient montés entre les deux ailes et dotés d'hélices bipales ou quadripales. Leurs fuseaux massifs contenaient même les réservoirs de carburant et d'huile disposés sous le moteur. Un autre réservoir d'alimentation par gravité était logé dans le tronçon central de l'aile supérieure. Le fuselage était construit avec des longerons de chêne ou de sapin reliés entre eux par des câbles et des haubans d'acier, et revêtu de toile brute.
Seul le nez était recouvert de contre-plaqué Les surfaces de l'empennage étaient en tubes d'acier et entoilées. Le train d'atterrissage était d'un modèle traditionnel ; un train principal avec deux jambes portant chacune un jumelage de roues et un robuste patin de queue (béquille) qui servait aussi à freiner le roulement à l'atterrissage. L'équipage comprenait le pilote en place gauche, un bombardier mitrailleur à l'avant et un second mitrailleur à l'arrière ; les mitrailleuses étaient des Parabellum.
Le long du flanc droit du fuselage, un étroit corridor permettait de relier entre eux les trois postes d'équipage. Initialement, la soute à bombes sous le fuselage permettait l'emport de 14 bombes de 10 kg ; puis, avec l'augmentation des dimensions et de la charge, les bombes furent logées à l'extérieur avec des points d'attache interchangeables sous le fuselage et aussi le long des flancs.
Une dizaine de G.II allèrent au front, mais par suite de la mauvaise tenue des moteurs de 220 cv, les bombardiers furent équipés avec les plus puissants Mercedes D.IV de 260 cv. Ainsi naquit le modèle G.III, qui tout en conservant les mêmes caractéristiques que ses prédécesseurs, avait un fuselage plus robuste et disposait d'une troisième mitrailleuse tirant à travers une trappe sous le plancher du poste arrière pour la défense vers le bas. Vingt-cinq G.111 furent construit chez Gotha tandis qu'entre avril et décembre 1916 apparaissait la nouvelle version améliorée G.I.V.
L'utilisation
Les bombardiers Gotha G.II et G.III entrèrent en service à l'automne 1916 sur le front balkanique avec le Kagohl 1 (1er groupe) basé à Hudova. Ils prirent une part importante dans la destruction d'un important noeud ferroviaire à Cernavoda qui permit aux Allemands de bloquer le ravitaillement et les renforts de troupes roumaines. Le succès de ces premières opérations donna une notable impulsion à la production des avions de bombardement.
Le G.III fut ensuite employé par le groupe Kagohl2 sur le front occidental avec des résultats satisfaisants, malgré les pertes. Entre autres, deux exemplaires tombèrent entre les mains ennemies, un dans le secteur de SaintMichel, grâce à l'action de l'as de la chasse Guynemer, l'autre en territoire anglais et ils furent tous deux examinés avec soin par les techniciens et les experts des deux pays.
A la fin de 1916, les Allemands s'étaient rendu compte que les attaques des Zeppelin sur l'Angleterre étaient coûteuses et peu efficaces et pensèrent à utiliser de nouveaux bombardiers. Trente G.IV furent préparés en février 1917 pour l'opération surnommée "Croix Turque". Le 25 mai 1917, la première de ces missions diurnes avec Londres pour objectif fut confiée au capitaine Ernst Brandenburg, commandant du 3e groupe de bombardement.
Ce raid et d'autres incursions du même genre, sans provoquer de gros dommages, contraignirent les Anglais à rappeler deux formations de chasseurs de France pour la défense de leur capitale. Pour surmonter les difficultés posées par la nouvelle défense aérienne anglaise, les formations allemandes durent procéder à des missions nocturnes jusqu'en mai 1918 quand les pertes en hommes et en matériel devinrent excessives.
Le gigantesque Gotha G.V rejoignit la formation Bogohl 3 (nouvelle appellation de l'escadre) en août 1917. Avec ce nouvel avion, on espérait pouvoir reprendre les attaques de jour sur Londres, mais le G.V se révéla bien vite incapable de surmonter la tenace défense anglaise.
En général, les bombardiers Gotha firent preuve d'une excellente maniabilité en vol malgré leurs dimensions, de plus ils se montrèrent difficiles à toucher et à abattre. La plus grande partie d'entre eux furent perdus, non pas en combat aérien, mais touchés par la défense antiaérienne.
Beaucoup d'appareils furent détruits par accident, en particulier lors des atterrissages de nuit. La stabilité des bombardiers était satisfaisante à pleine charge, mais à vide l'absence de bombes où le peu de carburant augmentaient les difficultés de pilotage.
Les Gotha G.IV et G.V du Bogohl 3 avec l'appui des bombardiers géants du Riesenflugzeugabteilung 501 effectuèrent dixneuf attaques nocturnes sur l'Angleterre entre le 3 septembre 1917 et mai 1918 en perdant au total 60 appareils.
http://fandavion.free.fr/gotha1.htm
Re: HIVER 1916 SOUVENIR (triste) Il est rude.....
Les destructions provoquées à Paris par un raid de gothas allemands
VIDEO INA : Dans la nuit du 30 au 31 janvier 1918, des bombardiers allemands - gothas - effectuent un bombardement de Paris. Au lendemain de ce raid, les civils peuvent constater l'importance des dégâts tandis que pompiers et volontaires s'activent pour relever les ruines.
https://fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu04506/les-destructions-provoquees-a-paris-par-un-raid-de-gothas-allemands-dans-la-nuit-du-30-au-31-janvier-1918.html
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