Le 21 février 1916, jour de l’offensive de Verdun,

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Le 21 février 1916, jour de l’offensive de Verdun, les troupes allemandes arborent un nouveau casque entièrement métallique dont la forme est entièrement inédite.

Exemplaire visible au musée de la batterie de l'Éperon.



Le 21 février 1916, jour de l’offensive de Verdun, les troupes allemandes arborent un nouveau casque entièrement métallique dont la forme est entièrement inédite.
Œuvre du professeur Friedrich Schwerd et du chirurgien August Bier, le nouveau casque d’acier (stahlhelm) doit mieux protéger la tête du fantassin que le casque à pointe : 80% des blessures sont occasionnées par des éclats, le reste étant la conséquence d’impacts directs de balles.

Le casque est réalisé d’une seule pièce emboutie dans une feuille de tôle d’un alliage d’acier au nickel-chrome de 1 mm d’épaisseur. L’intérieur est garni d’une coiffe composée de coussinets, rembourrés de crin de cheval contenus dans des poches montées sur le bandeau de coiffe.

Œuvre du professeur Friedrich Schwerd et du chirurgien August Bier, le nouveau casque d’acier (stahlhelm) doit mieux protéger la tête du fantassin que le casque à pointe : 80% des blessures sont occasionnées par des éclats, le reste étant la conséquence d’impacts directs de balles.

Exemplaire visible au musée de Walbourg



Les côtés du casque portent chacun un entretoise au niveau du trou latéral d’aération qui permettent d’installer la Stirnpanzer, une plaque de blindage utilisée par les guetteurs dans les tranchées. Le Stahlhelm existe en 6 tailles différentes et pèse environ 1 kg, il a été fabriqué à plus de 7 500 000 exemplaires.



Les côtés du casque portent chacun un entretoise au niveau du trou latéral d’aération qui permettent d’installer la Stirnpanzer, une plaque de blindage utilisée par les guetteurs dans les tranchées.

Exemplaire visible au musée de la batterie de l'Éperon.

Il s’agit d’un des casques emblématique de la Grande Guerre qui sera repris après le conflit puis modifié lors de la Seconde Guerre mondiale.
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François Bertin, 14-18. La Grande Guerre, Rennes, Éditions Ouest-France, 2017

Les côtés du casque portent chacun un entretoise au niveau du trou latéral d’aération qui permettent d’installer la Stirnpanzer, une plaque de blindage utilisée par les guetteurs dans les tranchées.

Cette Stirnpanzer est exposée au musée d'histoire de Belfort.