Article à lire car révélateur du malaise des maires
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Article à lire car révélateur du malaise des maires
Quid de Plouha ... ? Article à lire car révélateur du malaise des maires et de la baisse importante des vocations pour les mandats à venir !
Les témoignages sont convergents et alarmants : un maire sur deux ne compte pas se représenter en 2020. Et la proportion monte même à 55 ou à 60 % pour les communes de moins de 1 000 habitants. ...
Manque de considération, difficulté de concilier mandat de maire et vie personnelle ou professionnelle… « Aujourd’hui, les seuls qui peuvent vraiment être maires sont les retraités. Les actifs ne sont pas en situation d’être élus, il faut que ce mandat devienne un véritable morceau du parcours professionnel », estime Kerrouche. Lui plaide, notamment, pour une augmentation de la rémunération des maires, laquelle reste inférieure à 1 350 euros dans les villes de moins de 1 000 habitants....
forum expression plouha 20.11.2018
Article complet : Source Le Parisien - 20/11/2018
"Difficultés financières, manque de considération… Quelle que soit leur couleur politique, les maires clament leur désarroi.
Désillusions, découragement, démissions… Le malaise des maires va croissant. Et leur Congrès, qui s’ouvre ce mardi à Paris, devrait servir de caisse de résonance à cette colère. Sifflé l’an dernier par le même cénacle, déjà présidé par François Baroin, maire LR de Troyes et président de l’Association des maires de France (AMF), le chef de l’Etat a décidé ne pas s’y rendre cette année. Il a envoyé aux 36 000 premiers édiles de France une lettre et recevra une délégation de maires mercredi à l’Elysée. Charge à Édouard Philippe, présent jeudi, de renouer le dialogue avec les élus des territoires, irrités par des années de baisse continue de concours de l’Etat.
Depuis un an et demi, la tension entre les maires et l’exécutif est à son comble. Diminution des emplois aidés, baisse des dotations pour les communes qui ne s’engagent pas dans une politique de ralentissement des dépenses… La défiance a même tourné au bras de fer le mois dernier, lorsque quelque 6 000 maires ont décidé de relever leur taxe d’habitation. Sa suppression progressive avait pourtant été décidée par le gouvernement.
LIRE AUSSI >«Il y a une crise de vocation des maires», déplore Eric Kerrouche
« On n’a plus aucun moyen de travailler et l’État, qui devrait nous aider, joue dans le camp adverse et nous met des bâtons dans les roues », peste Philippe Rion. L’ancien maire – divers droite – de Castillon, un village de 400 habitants des Alpes-Maritimes, a démissionné en février dernier. Car c’est dans les petites communes que le désarroi est le plus fort, comme le montrent plusieurs récentes études.
«Une vraie désillusion, une vraie fatigue et un sentiment que la fonction d’élu est dévalorisée »
Les témoignages sont convergents et alarmants : un maire sur deux ne compte pas se représenter en 2020. Et la proportion monte même à 55 ou à 60 % pour les communes de moins de 1 000 habitants. « C’est inquiétant, car cela traduit une vraie désillusion, une vraie fatigue et un sentiment que la fonction d’élu est dévalorisée », s’alarme le sénateur socialiste des Landes Eric Kerrouche, auteur d’un essai publié ce mardi par la Fondation Jean-Jaurès. Pour aboutir à ce constat, il s’est appuyé sur un questionnaire mis en ligne par le Sénat, auquel 17 500 maires ont répondu.
Manque de considération, difficulté de concilier mandat de maire et vie personnelle ou professionnelle… « Aujourd’hui, les seuls qui peuvent vraiment être maires sont les retraités. Les actifs ne sont pas en situation d’être élus, il faut que ce mandat devienne un véritable morceau du parcours professionnel », estime Kerrouche. Lui plaide, notamment, pour une augmentation de la rémunération des maires, laquelle reste inférieure à 1 350 euros dans les villes de moins de 1 000 habitants.
À un an et demi des élections municipales et en plein mouvement des Gilets jaunes, la césure est plus que jamais sensible entre le monde politique et les citoyens. « Le président de la République avouait n’avoir pas réussi à réconcilier le peuple français avec ses dirigeants, souligne Jean-François Vigier, maire UDI de Bures-sur-Yvette. Il a raison, mais le malaise est beaucoup plus ancien et il touche désormais l’un des piliers de la démocratie française : les maires. » A bon entendeur…"
http://www.leparisien.fr/politique/la-colere-des-maires-19-11-2018-7946907.php?fbclid=IwAR0USJl0EyQ6S9PWTAfzsLCV_2ZQytJ8BpVmaV2yor_3N48nu0ouYblAIwU
Les témoignages sont convergents et alarmants : un maire sur deux ne compte pas se représenter en 2020. Et la proportion monte même à 55 ou à 60 % pour les communes de moins de 1 000 habitants. ...
Manque de considération, difficulté de concilier mandat de maire et vie personnelle ou professionnelle… « Aujourd’hui, les seuls qui peuvent vraiment être maires sont les retraités. Les actifs ne sont pas en situation d’être élus, il faut que ce mandat devienne un véritable morceau du parcours professionnel », estime Kerrouche. Lui plaide, notamment, pour une augmentation de la rémunération des maires, laquelle reste inférieure à 1 350 euros dans les villes de moins de 1 000 habitants....
forum expression plouha 20.11.2018
Article complet : Source Le Parisien - 20/11/2018
"Difficultés financières, manque de considération… Quelle que soit leur couleur politique, les maires clament leur désarroi.
Désillusions, découragement, démissions… Le malaise des maires va croissant. Et leur Congrès, qui s’ouvre ce mardi à Paris, devrait servir de caisse de résonance à cette colère. Sifflé l’an dernier par le même cénacle, déjà présidé par François Baroin, maire LR de Troyes et président de l’Association des maires de France (AMF), le chef de l’Etat a décidé ne pas s’y rendre cette année. Il a envoyé aux 36 000 premiers édiles de France une lettre et recevra une délégation de maires mercredi à l’Elysée. Charge à Édouard Philippe, présent jeudi, de renouer le dialogue avec les élus des territoires, irrités par des années de baisse continue de concours de l’Etat.
Depuis un an et demi, la tension entre les maires et l’exécutif est à son comble. Diminution des emplois aidés, baisse des dotations pour les communes qui ne s’engagent pas dans une politique de ralentissement des dépenses… La défiance a même tourné au bras de fer le mois dernier, lorsque quelque 6 000 maires ont décidé de relever leur taxe d’habitation. Sa suppression progressive avait pourtant été décidée par le gouvernement.
LIRE AUSSI >«Il y a une crise de vocation des maires», déplore Eric Kerrouche
« On n’a plus aucun moyen de travailler et l’État, qui devrait nous aider, joue dans le camp adverse et nous met des bâtons dans les roues », peste Philippe Rion. L’ancien maire – divers droite – de Castillon, un village de 400 habitants des Alpes-Maritimes, a démissionné en février dernier. Car c’est dans les petites communes que le désarroi est le plus fort, comme le montrent plusieurs récentes études.
«Une vraie désillusion, une vraie fatigue et un sentiment que la fonction d’élu est dévalorisée »
Les témoignages sont convergents et alarmants : un maire sur deux ne compte pas se représenter en 2020. Et la proportion monte même à 55 ou à 60 % pour les communes de moins de 1 000 habitants. « C’est inquiétant, car cela traduit une vraie désillusion, une vraie fatigue et un sentiment que la fonction d’élu est dévalorisée », s’alarme le sénateur socialiste des Landes Eric Kerrouche, auteur d’un essai publié ce mardi par la Fondation Jean-Jaurès. Pour aboutir à ce constat, il s’est appuyé sur un questionnaire mis en ligne par le Sénat, auquel 17 500 maires ont répondu.
Manque de considération, difficulté de concilier mandat de maire et vie personnelle ou professionnelle… « Aujourd’hui, les seuls qui peuvent vraiment être maires sont les retraités. Les actifs ne sont pas en situation d’être élus, il faut que ce mandat devienne un véritable morceau du parcours professionnel », estime Kerrouche. Lui plaide, notamment, pour une augmentation de la rémunération des maires, laquelle reste inférieure à 1 350 euros dans les villes de moins de 1 000 habitants.
À un an et demi des élections municipales et en plein mouvement des Gilets jaunes, la césure est plus que jamais sensible entre le monde politique et les citoyens. « Le président de la République avouait n’avoir pas réussi à réconcilier le peuple français avec ses dirigeants, souligne Jean-François Vigier, maire UDI de Bures-sur-Yvette. Il a raison, mais le malaise est beaucoup plus ancien et il touche désormais l’un des piliers de la démocratie française : les maires. » A bon entendeur…"
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http://www.leparisien.fr/politique/la-colere-des-maires-19-11-2018-7946907.php?fbclid=IwAR0USJl0EyQ6S9PWTAfzsLCV_2ZQytJ8BpVmaV2yor_3N48nu0ouYblAIwU
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