CAHIER DE DOLEANCES LANNION
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CAHIER DE DOLEANCES LANNION
Forum Expressions Plouha 10.01.2019
Nous attendons avec impatience les premiers retours de nos élus locaux sur le sujet (succès ou pas de cette consultation à Plouha, thématiques abordées, sujets les plus sensibles ...).
"Voilà un mois que les cahiers de doléances ont été mis en place dans les mairies. Si peu de gens ont franchi le pas, cela a permis à certains de s’exprimer. Nous sommes allés découvrir les souhaits de ces citoyens en colère, Gilets jaunes ou non, qui ont le sentiment de ne pas être écoutés.
46 communes jouent le jeu
De nombreuses communes ont répondu à la demande de l’Association des maires ruraux de France. C’est elle qui a lancé l’idée des cahiers de doléances concrétisée début décembre. Sur le territoire de Lannion-Trégor Communauté, nous avons recensé 45 cahiers de doléances sur 60 mairies. Suivant les communes, cela a pris des formes différentes : un véritable cahier dans une majorité des cas mais aussi un registre, des feuilles, une urne, voire une simple boîte à certains endroits. D’autres ont choisi de mettre de côté le terme cahier de doléances au profit de « registre citoyen », « doléances et propositions » ou « paroles de citoyens ».
Peu de contributions
Si les communes ont joué le jeu, beaucoup sont déçues du résultat. À ce jour, il y a peu de contributeurs. Dans de nombreuses mairies comme Pluzunet, Pleumeur-Bodou, Lézardrieux, Ploubezre ou Saint-Quay-Perros, on en dénombre un, deux ou trois. À Ploumilliau, Mantallot ou Trémel, le cahier est même vide. Y a-t-il un manque d’informations sur cette démarche, un désintérêt ou le sentiment que cela ne sert à rien ? Difficile à dire. La difficulté de s’exprimer par écrit peut aussi être un frein. Dans certaines mairies, les contributeurs sont plus nombreux. C’est le cas à Trégastel (une quarantaine) qui avait eu la bonne idée de créer un mail dédié, Ploulec’h, Minihy-Tréguier ou Lannion.
Des doléances très variées
Ce qui frappe en se plongeant dans ces contributions, c’est leur variété. Le pouvoir d’achat est évidemment omniprésent avec des cris du cœur de mamans, de parents ou de retraités réclamant le droit de vivre dignement. Il y a aussi de la colère et de la souffrance. Les revendications des Gilets jaunes occupent une place importante : baisse des taxes, rétablissement de l’ISF, revalorisation du Smic, du RSA et de l’allocation adulte handicapé. Sans oublier le référendum d’initiative citoyenne qui revient avec insistance. Mais, certaines personnes formulent d’autres souhaits dont certains sur des sujets très locaux. En voici quelques-uns : suppression des ralentisseurs sur les petites routes, arrêt de la limitation à 80 km/h, plus de moyens pour le milieu médical, lutte contre la fraude fiscale, maintien des services publics, baisse de la TVA sur les produits de première nécessité et hausse sur les produits de luxe, plus de pistes cyclables, des mesures en faveur de la transition écologique, plus de transports en commun en zone rurale, plafonnement des loyers, baisse des charges pour les PME, etc.
Les élus dans le viseur
Autre élément marquant : la rupture consommée avec les élus. Plusieurs contributeurs réclament la démission ou la destitution du président Macron. D’autres exigent la « suppression des privilèges politiques » et citent la retraite des parlementaires ou le « coût exorbitant » des anciens présidents de la République. Il est aussi question d’une baisse des salaires des ministres et la diminution du nombre de parlementaires. À Plouaret, un citoyen souhaite aussi que l’on puisse révoquer les élus qui, selon lui, sont là « pour des intérêts privés, économiques et politiques et non pour l’intérêt commun ». Un autre réclame une assemblée citoyenne élue au suffrage direct pour remplacer le Sénat.
Le besoin d’être entendus
Derrière ces doléances et les attaques envers les élus, on sent une souffrance. Celle d’avoir le sentiment de ne pas exister, de ne pas être écoutés et donc entendus. « Il faut revenir à une démocratie de proximité », écrit une personne de Plouaret. « Les citoyens doivent décider », renchérit une autre. Même constat à Ploubezre où un contributeur résume sa pensée ainsi : « Au-delà des revendications sur les taxes et le pouvoir d’achat, il s’agit de recréer la démocratie dans ce pays, démocratie dans un état tel qu’il faut tout remettre à plat. Le peuple doit décider, contrôler, parler… »
https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/lannion/doleances-des-citoyens-prennent-la-parole-04-01-2019-12175554.php?fbclid=IwAR1zX8G0Wav33zRoSbPQTQ20mGPTSWEqjXledzvcmZO28RV93nPppGDYZR0
Nous attendons avec impatience les premiers retours de nos élus locaux sur le sujet (succès ou pas de cette consultation à Plouha, thématiques abordées, sujets les plus sensibles ...).
"Voilà un mois que les cahiers de doléances ont été mis en place dans les mairies. Si peu de gens ont franchi le pas, cela a permis à certains de s’exprimer. Nous sommes allés découvrir les souhaits de ces citoyens en colère, Gilets jaunes ou non, qui ont le sentiment de ne pas être écoutés.
46 communes jouent le jeu
De nombreuses communes ont répondu à la demande de l’Association des maires ruraux de France. C’est elle qui a lancé l’idée des cahiers de doléances concrétisée début décembre. Sur le territoire de Lannion-Trégor Communauté, nous avons recensé 45 cahiers de doléances sur 60 mairies. Suivant les communes, cela a pris des formes différentes : un véritable cahier dans une majorité des cas mais aussi un registre, des feuilles, une urne, voire une simple boîte à certains endroits. D’autres ont choisi de mettre de côté le terme cahier de doléances au profit de « registre citoyen », « doléances et propositions » ou « paroles de citoyens ».
Peu de contributions
Si les communes ont joué le jeu, beaucoup sont déçues du résultat. À ce jour, il y a peu de contributeurs. Dans de nombreuses mairies comme Pluzunet, Pleumeur-Bodou, Lézardrieux, Ploubezre ou Saint-Quay-Perros, on en dénombre un, deux ou trois. À Ploumilliau, Mantallot ou Trémel, le cahier est même vide. Y a-t-il un manque d’informations sur cette démarche, un désintérêt ou le sentiment que cela ne sert à rien ? Difficile à dire. La difficulté de s’exprimer par écrit peut aussi être un frein. Dans certaines mairies, les contributeurs sont plus nombreux. C’est le cas à Trégastel (une quarantaine) qui avait eu la bonne idée de créer un mail dédié, Ploulec’h, Minihy-Tréguier ou Lannion.
Des doléances très variées
Ce qui frappe en se plongeant dans ces contributions, c’est leur variété. Le pouvoir d’achat est évidemment omniprésent avec des cris du cœur de mamans, de parents ou de retraités réclamant le droit de vivre dignement. Il y a aussi de la colère et de la souffrance. Les revendications des Gilets jaunes occupent une place importante : baisse des taxes, rétablissement de l’ISF, revalorisation du Smic, du RSA et de l’allocation adulte handicapé. Sans oublier le référendum d’initiative citoyenne qui revient avec insistance. Mais, certaines personnes formulent d’autres souhaits dont certains sur des sujets très locaux. En voici quelques-uns : suppression des ralentisseurs sur les petites routes, arrêt de la limitation à 80 km/h, plus de moyens pour le milieu médical, lutte contre la fraude fiscale, maintien des services publics, baisse de la TVA sur les produits de première nécessité et hausse sur les produits de luxe, plus de pistes cyclables, des mesures en faveur de la transition écologique, plus de transports en commun en zone rurale, plafonnement des loyers, baisse des charges pour les PME, etc.
Les élus dans le viseur
Autre élément marquant : la rupture consommée avec les élus. Plusieurs contributeurs réclament la démission ou la destitution du président Macron. D’autres exigent la « suppression des privilèges politiques » et citent la retraite des parlementaires ou le « coût exorbitant » des anciens présidents de la République. Il est aussi question d’une baisse des salaires des ministres et la diminution du nombre de parlementaires. À Plouaret, un citoyen souhaite aussi que l’on puisse révoquer les élus qui, selon lui, sont là « pour des intérêts privés, économiques et politiques et non pour l’intérêt commun ». Un autre réclame une assemblée citoyenne élue au suffrage direct pour remplacer le Sénat.
Le besoin d’être entendus
Derrière ces doléances et les attaques envers les élus, on sent une souffrance. Celle d’avoir le sentiment de ne pas exister, de ne pas être écoutés et donc entendus. « Il faut revenir à une démocratie de proximité », écrit une personne de Plouaret. « Les citoyens doivent décider », renchérit une autre. Même constat à Ploubezre où un contributeur résume sa pensée ainsi : « Au-delà des revendications sur les taxes et le pouvoir d’achat, il s’agit de recréer la démocratie dans ce pays, démocratie dans un état tel qu’il faut tout remettre à plat. Le peuple doit décider, contrôler, parler… »
https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/lannion/doleances-des-citoyens-prennent-la-parole-04-01-2019-12175554.php?fbclid=IwAR1zX8G0Wav33zRoSbPQTQ20mGPTSWEqjXledzvcmZO28RV93nPppGDYZR0
Dernière édition par Admin le Jeu 10 Jan - 13:36, édité 1 fois
Re: CAHIER DE DOLEANCES LANNION
Reference des textes :
https://lasandalettedeplouha.lebonforum.com/t8080-message-de-l-administrateur-le-28-12-2018?fbclid=IwAR2V28vuIxR2HyZ-Yn7BeCmwO79eG-D2uvztoWGyd47k_Z0_wg0IjtL_bUA
https://lasandalettedeplouha.lebonforum.com/t8083-message-voeux-2019?fbclid=IwAR1se5Ubkv_RM7RnBjpY_yEkwJWKJ_FW7ktkwJBR1YHo8BD04MpQxt97k5Y#11843
https://lasandalettedeplouha.lebonforum.com/f43-la-sandalette-de-plouha?fbclid=IwAR3I0Xs41NksLZDARl-BijmHN7B0HvPHLn4tUF9doVQaGYrjpHo4kCSXjvg
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