LA SANDALETTE DE PLOUHA
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10 faits incroyables de 14-18

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Message par Admin Ven 29 Mar - 22:16

MORTS EN RETARD

À 10 h 45 du matin, soit 15 minutes avant l’heure du cessez-le-feu, Augustin Trébuchon le dernier soldat français est abattu alors qu’il porte un message. Le dernier britannique meurt à 9 h 30 alors qu’il faisait une reconnaissance. Le dernier soldat canadien s'effondre deux minutes avant l’armistice. L’Américain Henry Gunther est le dernier soldat tué, soixante secondes avant l’heure d’armistice, alors qu’il chargeait des troupes allemandes étonnées parce qu’elles savaient le cessez-le-feu imminent. Le général américain Wright, qui savait que l’armistice avait déjà été signé, prit la décision d’attaquer un village afin que ses troupes puissent prendre un bain, résultat trois cents morts. Le dernier jour de guerre a fait près de 11 000 tués, blessés ou disparus, soit plus que lors du jour J en 1944.



IL MEURT COMME UN CHEVALIER DU CIEL



De retour d'une mission de bombardement, des avions français sont attaqués par un grand nombre d'avions ennemis. À bord d'un avion, le caporal mitrailleur Valat est crispé sur ses mitrailleuses et continuent à tirer au milieu des flammes qui l’environnent. Mestre, le caporal pilote, lui, s’est dressé dans la carlingue de son avion embrasé, il adresse à ses camarades un signe de la main avant de se jeter dans le vide.



QUATRE ANS AU DESSUS DE LITS ALLEMANDS

Le 22 août 1914, des Français sont encerclés. Alfred Richy et Camille Muller parviennent à s'échapper, mais leur unité s’est repliée. Pendant dix-sept jours, fuyant à travers la campagne, ils essaient de rejoindre le gros des troupes. Exténués, ils sont recueilli par des habitants, mais les Allemands s’installent dans le village. Pendant de longs mois, les deux hommes vont se retrouver coincés et ils ne peuvent pas faire le moindre bruit dans leur mansarde éclairée par une tabatière, car, juste en dessous d’eux, des Allemands avaient réquisitionné les chambres. Il ne sortiront de leur cachette qu’en novembre 1918, après pas moins de 1 526 jours.


LA MORT JUMELLE


En janvier 1916, deux frères jumeaux, deux soldats de vingt ans qui s’adoraient, servaient dans le même régiment. Un jour, une attaque finie, ils ont l’immense joie de se retrouver joyeux de vivre. Ils venaient de se jeter aux bras l’un de l’autre quand un obus perdu s’abattit à côté d’eux, les tuant sur le coup. Les frères Lemaître reposent depuis côte à côte.


LA MORT EN FAMILLE

Caroline Wilson, une journaliste américaine, qui a rencontré au début de la guerre une mère de sept garçons, la retrouve quinze mois plus tard. Elle demande des nouvelles. La mère lui répond que ça va, mais pour la patrie... Six de ses fils ont été tués. Le septième est aveugle et fou. Une mère ariégeoise a vu tomber huit de ses onze fils. La famille d’Elbée a eu sept fils au front, quatre sont morts. Sur le mémorial de Sainte-Anne d’Auray, on trouve les noms des cinq frères. Il existe, à Evette-Salbert, la rue des Cinq-Frères-Jardot. Ils sont partis à six, seul l’aîné revint. Il existe la rue des Six Frères-Ruellan à Saint-Malo. La famille Imhaus compte cinq morts: le père et quatre fils.


SAUVES PAR UN VIEUX DESERTEUR


Le 22 août, dans le Luxembourg belge, il y eut des combats acharnés qui ont fait près de cinq mille morts, blessés et disparus. À la nuit tombante, une brigade disloquée, épuisée et à court de munitions, se trouvait en mauvaise posture. Elle devait se retirer, mais les routes étaient coupées. Il y avait là un vieil Hanovrien du nom d’Engelhardt qui avait déserté lors de la guerre de 1870 par haine du régime prussien et s'était réfugié en Belgique. Il se proposa pour aider à franchir l’encerclement. C’est ainsi qu'à 20 h 30, les cinq cents survivants se mirent en route dans la nuit pour arriver sous sa conduite à rejoindre les lignes françaises.

LA BOULE DE CRISTAL UNE ARME FRANCAISE

Début septembre 1914, la France pense que Paris va tomber. Millerand, ministre de la Guerre, convoque, pour rassurer ceux qui sont aux commandes... Madame Fraya, l’une des voyantes les plus courues de Paris. Ils recouvrent leur calme, car Paris ne tombera pas, elle l’a vu ! Par contre, en 1939 , elle affirma qu'il n’y aurait pas de guerre…


LA FRANCE SAUVEE PAR UN TALUS


Août 1914, l'armée belge épuisée bloque encore l’encerclement de l’armée française. Pour tenir, les Belges vont ouvrir les écluses de la mer du Nord et inonder tout leur front. Réfugiés derrière l’eau et un talus de chemin de fer, les Belges tiendront. Le maréchal Foch dira que «c’est ce petit talus qui a sauvé la France...»

UN AS DE L'AVIATION EN FERRARI

Francesco Baracca était un ancien officier de cavalerie. Avec trente-quatre victoires, il était devenu le meilleur pilote de chasse italien. Le 19 juin 1918, il fut abattu au-dessus des positions autrichiennes. En son honneur, l'étalon noir cabré peint sur son appareil est devenu l'emblème du célèbre constructeur Ferrari.

MORT AVANT LE COMMENCEMENT


Le 2 août 1914, le caporal Peugeot et son régiment surveillent la frontière. Au matin, des cavaliers «prussiens» violent la frontière pour une reconnaissance. Peugeot les somme d’arrêter quand l'officier allemand le tue. Avant de s’effondrer, le Français abat aussi son assaillant. Ce n’est que le lendemain que l’Allemagne déclare la guerre...
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