Au début de l’année 1945, les Alliés disposaient d’une supériorité militaire nette sur l’Allemagne,
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Au début de l’année 1945, les Alliés disposaient d’une supériorité militaire nette sur l’Allemagne,
Au début de l’année 1945, les Alliés disposaient d’une supériorité militaire nette sur l’Allemagne, d’autant plus qu’Hitler avait dégarni le front ouest afin de solidifier la ligne de l’Oder contre les Soviétiques. Après la bataille des Ardennes, les Alliés entamèrent leur marche sur le Rhin, dont il fallait sécuriser la rive gauche. Peu à peu, les Alliés progressèrent et parvinrent à maîtriser la rive. Le 5 mars, le général Collins entra dans Cologne. Deux jours plus tard, ce fut la IIIe armée de Patton qui atteignit le Rhin, à proximité de Coblence. Se posa alors la question du franchissement du fleuve. Les Allemands avaient évidemment veillé à la destruction des différents ponts : les Alliés allaient ainsi devoir compter sur divers engins spécialisés du génie afin de préparer la traversée. Toutefois, une chose inattendue se produisit : le 7 mars, le général William M. Hoge, à la tête du Combat Command B de la 9e Division blindée (US), apprit qu’un pont était toujours debout, non loin de sa position, à Remagen. Également connu sous le nom de pont Ludendorff, ce pont ferroviaire était resté praticable suite à l’échec de la mise à feu des charges explosives par les troupes allemandes qui devaient initialement le faire sauter. Hoge et ses troupes foncèrent vers le pont de Remagen et parvinrent à le prendre. Plusieurs tentatives eurent alors lieu du côté allemand pour le détruire, mais sans succès. Hitler, qui vit dans la prise de ce pont désormais stratégique une catastrophe, fit fusiller quatre officiers, dont le major Scheller, qui était responsable de sa défense. Le 17 mars, l’édifice fragilisé par la guerre et le passage des troupes alliées finit par s’effondrer, causant la mort de plusieurs soldats américains qui travaillaient à le consolider. Cette photo fut prise quelques heures à peine avant son effondrement.
QUÉTEL C. (dir.), Larousse de la Seconde Guerre mondiale, Paris, France-Loisirs, 2004, p. 432-433.
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