Dis-moi Jean Louis, s’il te plaît dessine-moi la liberté... (lui demanda l’enfant)

La liberté
Dis-moi Jean Louis, s’il te plaît dessine-moi la liberté... (lui demanda l’enfant)
Et Jean Louis se met à dessiner des soldats blessés et morts pour la patrie. Mais il les avait dessinés dans l’ombre sous la terre où se trouve cette liberté.
Jean Louis avait également dessiné sur la terre du dessus une famille heureuse et comblée en vacances au bord de la mer, il avait dissimulé cette partie du dessin sentant et anticipant l’insatisfaction du gamin. Un peu comme le petit prince qui n'était jamais satisfait du dessin du mouton que lui faisait St Exupéry, ce dernier, en désespoir de cause finit par lui dessiner une caisse à l’intérieur de laquelle se trouvait le mouton du petit prince. À sa grande surprise, cela correspondait mieux à la représentation que se faisait le petit prince de son mouton.
Jean Louis l'avait fait exprès, il voulait démontrer, à cet enfant qu’il y a des hommes et des femmes de tripes, qui depuis la nuit des temps se battent pour cette liberté, des soldats de foi, d’abnégation, tous unis sous un même drapeau sous une même devise, Liberté, Égalité, Fraternité. Cette liberté des Français, cette préservation de la paix, cette sécurité de la patrie, justifie pour un soldat son engagement jusqu’au sacrifice total. Je rends Honneur à tous ces soldats, qui œuvrent pour cette liberté, je rends Honneur à tous leurs proches qui soutiennent cette abnégation. Je rends Hommage à tous ces hommes qui sont tombés pour qu’aujourd’hui et grâce à eux le peuple de France possède cette liberté. Et notre devoir est de la maintenir.
Martinez