En ce temps de confinement n’oublions pas nos anciens nos parents
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En ce temps de confinement n’oublions pas nos anciens nos parents
En ce temps de confinement n’oublions pas nos anciens nos parents car ils ont pleurés pour nous. Ils ont aujourd’hui plus que tout besoin de nous à partager pour eux.
Les larmes des mères
Elle le cauchemarde très souvent, le jour où on viendra lui annoncer
Annoncer une mort qu’elle n’ose croire et qu’elle ne pourra surmonter
Et ce jour-là une pluie d’atropine est tombé sur sa vie et vient la foudroyée
Les larmes des mères coulent inapaisable, formant une rivière intarissable
Qui se jette dans un lac ou trempe notre beau drapeau français
La pendule s’arrête et plus rien n’a d’importance, le monde entier est vide
Elle ne veut pas sortir, par crainte des mots des gens, par peur des mots timides
Elle redoute toutes ces condoléances qui a chaque fois cité
Lui remue ce couteau dans le cœur qu’elle ne peut retirer;
Elle rejette ces phrases qui pour elles sont fausses « le temps effacera »
Ce gamin est en elle, c’est sa chair, c’est sa vie et ça le restera
Les larmes des mères coulent inapaisable, formant une rivière intarissable
Qui se jette dans un lac ou trempe notre beau drapeau français
Les photos, son béret, ces médailles ornent sa maison
Elle connaît par cœur les pixels, de la photo du garçon
Pas un brin de poussière n’y traine sur le cadre, car comme tous les jours
Elle le prend dans ces bras, lui donnant son amour
Tout le ramène à lui, le gamin dans la rue lorsqu’il était petit
Ce gamin dans la rue qui aurait pu être lui
La grand-mère qu’elle ne sera pas
Ce couple d’amoureux et l’amour qui en sort, qu’il ne connaîtra pas
Elle vit au quotidien avec son fils fantôme
Car pour elle il est là, ça ne peut être vrai, serait ce un syndrome
Ou alors c’est un signe, pourquoi lui, pourquoi cette balle l’aurait-elle touché
Pourquoi cet IED ce jour-là, le blaste
Les larmes des mères coulent inapaisable, formant une rivière intarissable
Qui se jette dans un lac ou trempe notre beau drapeau français
Elle en rêve la nuit, elle y pense le jour
À sa première dent, à ces premiers pas, à son premier « maman »
Tous ces anniversaires dont elle attendait tant
Tous ces anniversaires qui aujourd’hui la peinent
Mais la vie continue, son fils c’est sa bataille, il coule dans ses veines
Elle en a fait sa force, elle se bat pour des phrases qui lui servent de soutien « Il est mort pour la France, « Il est mort pour la Paix », « Il n'est pas mort pour rien »
Les larmes des mères, bien sûr je les connais, car j’ai croisé ces peines
Mon parcours a voulu que parfois j’en soutienne
Et quelques fois mes larmes se sont mélangées aux siennes
Je vous aime mes mères, vous avez porté des enfants
Qu’on fait le sacrifice de mélanger leur sang
Dans ce lac de votre peur, dans le lac de vos pleurs
Pour que notre beau drapeau sorte d’une belle couleur
Martinez
Les larmes des mères
Elle le cauchemarde très souvent, le jour où on viendra lui annoncer
Annoncer une mort qu’elle n’ose croire et qu’elle ne pourra surmonter
Et ce jour-là une pluie d’atropine est tombé sur sa vie et vient la foudroyée
Les larmes des mères coulent inapaisable, formant une rivière intarissable
Qui se jette dans un lac ou trempe notre beau drapeau français
La pendule s’arrête et plus rien n’a d’importance, le monde entier est vide
Elle ne veut pas sortir, par crainte des mots des gens, par peur des mots timides
Elle redoute toutes ces condoléances qui a chaque fois cité
Lui remue ce couteau dans le cœur qu’elle ne peut retirer;
Elle rejette ces phrases qui pour elles sont fausses « le temps effacera »
Ce gamin est en elle, c’est sa chair, c’est sa vie et ça le restera
Les larmes des mères coulent inapaisable, formant une rivière intarissable
Qui se jette dans un lac ou trempe notre beau drapeau français
Les photos, son béret, ces médailles ornent sa maison
Elle connaît par cœur les pixels, de la photo du garçon
Pas un brin de poussière n’y traine sur le cadre, car comme tous les jours
Elle le prend dans ces bras, lui donnant son amour
Tout le ramène à lui, le gamin dans la rue lorsqu’il était petit
Ce gamin dans la rue qui aurait pu être lui
La grand-mère qu’elle ne sera pas
Ce couple d’amoureux et l’amour qui en sort, qu’il ne connaîtra pas
Elle vit au quotidien avec son fils fantôme
Car pour elle il est là, ça ne peut être vrai, serait ce un syndrome
Ou alors c’est un signe, pourquoi lui, pourquoi cette balle l’aurait-elle touché
Pourquoi cet IED ce jour-là, le blaste
Les larmes des mères coulent inapaisable, formant une rivière intarissable
Qui se jette dans un lac ou trempe notre beau drapeau français
Elle en rêve la nuit, elle y pense le jour
À sa première dent, à ces premiers pas, à son premier « maman »
Tous ces anniversaires dont elle attendait tant
Tous ces anniversaires qui aujourd’hui la peinent
Mais la vie continue, son fils c’est sa bataille, il coule dans ses veines
Elle en a fait sa force, elle se bat pour des phrases qui lui servent de soutien « Il est mort pour la France, « Il est mort pour la Paix », « Il n'est pas mort pour rien »
Les larmes des mères, bien sûr je les connais, car j’ai croisé ces peines
Mon parcours a voulu que parfois j’en soutienne
Et quelques fois mes larmes se sont mélangées aux siennes
Je vous aime mes mères, vous avez porté des enfants
Qu’on fait le sacrifice de mélanger leur sang
Dans ce lac de votre peur, dans le lac de vos pleurs
Pour que notre beau drapeau sorte d’une belle couleur
Martinez
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