Trois des quatre membres d'équipage de Char Char bis français ′′ Fleurie ′′

Trois des quatre membres d'équipage de Char Char bis français ′′ Fleurie ′′ posent à côté de leur monture peu de temps avant l'invasion allemande de la France. Hiver / printemps 1940.

Le 16 mai 1940 ′′ Fleurie ′′ se préparait à participer à la bataille pour Stonne lorsqu'elle était sabordée et abandonnée à cause de problèmes mécaniques.

En ce qui concerne l'identité de ces hommes, les informations disponibles en ligne montrent que l'officier de droite est le commandant du char, sous-lieutenant Soulet (a survécu à la guerre, après que l'armistice ait quitté l'armée et a rejoint la Résistance). Après une longue carrière militaire qui l'a vu servir en Indochine, au Sénégal et en Algérie, il s'est retiré de l'armée en 1965. Décédé en 2009 à l'âge de 97 ans. À gauche, l'adjudant Levasseur (K.I.A. 12 juin 1940 à Murmelon) et au centre du Sergent-Chef Jacques Dumay (K.I.A. 15 juin 1940 près de Mountsuzain).

Après avoir perdu ′′ Fleurie ", le sergent-chef Jacques Dumay a finalement été assigné à un autre B1bis nommé ′′ Drôme ′′ qui a également fini sabordé et abandonné par son équipage, probablement le 13. juin.

Deux jours plus tard, des soldats et des véhicules de nombreuses unités françaises reculant vers le sud passaient près du petit hameau de Montsuzain lorsque les Allemands sont arrivés sur les lieux. Dans le combat qui suit, exposé sur la route bouchée, beaucoup sont ceux qui tombent sous une grêle de balles allemandes.

Vers 19 h00, un Char B1bis solitaire, ′′ Villers Marmery ", quitte Voué dans la direction de Montsuzain, 2 km au sud. Sans réservoir, Sergent-Chef Jacques Dumay et Sergent Corentin Hervé suivent une certaine distance derrière ′′ Villers Marmery ′′ dans un tracteur Renault TRC36 rempli de carburant et de munitions. Ils n'avaient parcouru que 200 mètres lorsque leur véhicule est percuté et incendié par des obus de deux canons antichars allemands de 37 mm. Les deux hommes périssent dans l'enfer.

Aujourd'hui, leur tombe commune au cimetière local est un lieu de commémoration où chaque année les habitants des communes environnantes rendent hommage aux événements de ce jour-là et aux hommes qui y sont tombés pour la France.

Remarque :

Cette photo offre une vue intéressante sur l'équipement personnel et les uniformes des hommes-citernes français avec quelques curiosités jetées dans le mélange.

Les vestes sont le modèle 1935 en cuir brun, mais l'homme du milieu porte un costume unique qui ne correspond à aucun de ceux utilisés par les équipages français. Je suis, pour le moment, enclin à croire que c'est un costume volant de l'Air Force. Malheureusement, je n'ai pas pu identifier le modèle exact.
L ' homme à gauche porte un casque d'homme-citerne mais les deux autres portent des casques volants ′′ Guéneau Type 11 Airaile ′′ avec des casques.

Propriété originale de Roger Avignon Coll.

Texte partiellement adapté de : ′′ Blitzkrieg dans l'Ouest, puis et maintenant ′′ de Jean Paul Pallud.

Couleur par : In Colore Veritas
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