Dédié à nos pompiers, courage a vous et vos proches

Dédié à nos pompiers, courage a vous et vos proches
Monsieur le ministre de l’intérieur et de la justice, des pompiers se sont fait tirer dessus hier soir, à la carabine 22 (un blessé), votre réponse on va porter plainte, on s’en fou de la plainte, emparez-vous des citées perdues, à la merci de racaillons en minorités sans courage leur tirant dans le dos, et leurs PARENTS ils sont où ? Ils font quoi ? . Monsieur le président vous faite quoi à par pleurer pendant l’hymne national (comédie), il y en a marre MERDE.
Quand ma page sera vide !
Vous ne verrez jamais une de mes pages vierge, sans dessin ni propos,
Tant qu’il y aura des maux, je dirai et j’écrirai mes mots.
J’écrirai tant que contre mes camarades, il y aura des gens acerbes,
Il n’y aura pas de page blanche, car j’y tatouerai mes verbes.
Je rangerai peut être un jour mes mots,
Quand mes frères d’armes n’auront plus de maux
Quand la police ne se feront plus caillasser ou brûler par des blaireaux
Quand nos pompiers dans les citées non contrôlées, citées laissées à l’ennemi
On s’en fou que le gouvernement porte plainte il faut reprendre les terrains pris
Pris par des voyous, des racailles, Monsieur le ministre on fait quoi, on subit ?
Quand la France, ma, ta France aura compris
Que des hommes tombent pour leur pays, sont blessés pour ton pays
Le jour où il y aura cette page blanche, c’est quand la France comprendra
Qu’une mission est égale à des moyens pour faire face au combat.
Tant qu’il y aura tous ces maux, ma foi, j’écrirai ces mots
Tant qu’il y aura des esprits malsains, ma foi, il y aura mes dessins.
Je poserai mes dessins sur cette page blanche et je signerai de mon nom
Tant que le patriotisme même le plus tempéré sera tourné en dérision,
En dérision, par des castes de beaux esprits que j’appelle des « déconstructeurs ».
Je fixerai mes maux sur cette page blanche, à l’encre indélébile, gravé en profondeur,
Tant que la France confondra patriotisme et nationalisme, que nos maires de France
Seront plus focalisés sur leur petit parti, que par le peuple en souffrance.
J’aiguiserai mes crayons tant que dans nos CP, la Marseillaise ne sera pas entonnée
J’affuterai si pointu, tant que l’éducation continuera dans son système à s’enfermer
S’enfermer dans cette éducation où le jet de boulette en papier d’antan
A été remplacé, par des couteaux qui mettent la terreur et apeurent nos enfants.
J’utiliserai tous mes taille-crayons, et ferai même des dessins qui font peur
Tant qu’on éduquera nos enfants plus à devenir riches que de n’avoir du cœur.
Cette page blanche ne restera pas blanche tant que pour la France,
Le patriotisme pour certains devient gros mot, et voir notre drapeau leur donne souffrance.
Je remplirai cette page blanche avec mes milliers de crayons
Afin que le peuple de France réapprenne ou plutôt apprenne à foison
Le sens de nos fêtes nationales, des dates qui ne leur disent plus rien
14 juillet, 11 novembre, 6 juin, 8 mai… et le combat qu’ont fait certains.
J’affuterai mes crayons tant que la devise de ma France et la fierté
Ne seront rendues aux Français, d’être Français.
Quelle que soit l’origine de ses ancêtres, on participe tous à la vie d’un pays
En y habitant, en y laissant de sa petite trace, en y connaissant l’histoire et l’amour de sa Patrie.
Je froisserai, je détruirai ce papier et je le jetterai
Le jour où la France arrêtera de se gaver de notre fraternité.
Vous verrez une page blanche le jour où je ne serai plus
Où mes maux seront trop forts, où mes mots se seront perdus,
Où mes dessins auront perdu leur raison, et que mon esprit rejoindra l’horizon,
Mais je sais qu’il y aura toujours un frère, pour reprendre mes crayons.
Martinez

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