LES TIMBRES .....
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LES TIMBRES .....
Un peu d'histoire
La guerre de 1914 révèle toute l'importance stratégique du plateau, après la bataille de la Marne, les allemands s'accrochent à ces hauteurs de la Marne pour repousser les attaques françaises et britanniques (sept/oct. 1914). L'année 1917 place le Chemin des Dames au centre des opérations militaires. En décidant d'attaquer le 16 avril entre Soissons et Reims, le général Nivelle compte sur la surprise pour remporter au Chemin des Dames une victoire décisive avec un million d'hommes. En 15 jours les français comptent 100 000 pertes dont 40 000 morts. Sur 10 000 tirailleurs « sénégalais engagés », les deux tiers sont mis hors de combat sans avoir tiré un seul coup de feu. Son échec provoque une crise sans précèdent dans l'armée. La désillusion et la colère emportent les poilus. Il faut arrêter les frais et le 15 mai, le général Nivelle est remplacé par le maréchal Pétain.
Re: LES TIMBRES .....
Feuillet ou bloc-feuillet de 2017
Le chemin des dames 1917-2017
Création graphique de François Boucq
Mis en page par Stéphane Humbert-Basset
D'après photos Caverne du Dragon - Musée du Chemin des Dames F.MARLOT - CD02 ; Œuvre « Constellation de la douleur », 2007, Christian Lapie.
Un peu d'histoire
La guerre de 1914 révèle toute l'importance stratégique du plateau, après la bataille de la Marne, les allemands s'accrochent à ces hauteurs de la Marne pour repousser les attaques françaises et britanniques (sept/oct. 1914). L'année 1917 place le Chemin des Dames au centre des opérations militaires. En décidant d'attaquer le 16 avril entre Soissons et Reims, le général Nivelle compte sur la surprise pour remporter au Chemin des Dames une victoire décisive avec un million d'hommes. En 15 jours les français comptent 100 000 pertes dont 40 000 morts. Sur 10 000 tirailleurs « sénégalais engagés », les deux tiers sont mis hors de combat sans avoir tiré un seul coup de feu. Son échec provoque une crise sans précèdent dans l'armée. La désillusion et la colère emportent les poilus. Il faut arrêter les frais et le 15 mai, le général Nivelle est remplacé par le maréchal Pétain.
Re: LES TIMBRES .....
C’est arrivé un 21 juillet.
C’est le 21 juillet 1857 que le premier bataillon de tirailleurs sénégalais est créé par le général Louis Faidherbe alors gouverneur du Sénégal partie de l’Afrique Occidentale Française (AOF). Il s’agit de formaliser le recrutement local qui existait déjà depuis le XVIIe siècle en consolidant la suppression de l’esclavage intervenu en 1848. Le rachat de captifs permet ainsi de recruter ces premiers tirailleurs auxquels Faidherbe donne un titre officiel. Ce terme de “ tirailleur” désigne un “combattant doté d’une certaine liberté de manœuvre et qui tirent en dehors du rang” et s’applique aussi bien aux soldats servant comme fantassins, cavaliers ou artilleurs qu’aux auxiliaires, conducteur et infirmiers, ouvriers des bataillons d’étapes...Alors en pleine expansion coloniale la France a grand besoin de ces soldats pour asseoir ses premiers établissement coloniaux et affermir ainsi sa domination sur l’Afrique.
Au fur et à mesure de la conquête des colonies françaises d’Afrique, de nouveaux bataillons sont constitués. Il y eut donc aussi des tirailleurs d’Afrique du Nord, algériens et marocain mais aussi à Madagascar. Ces “tirailleurs coloniaux” sont tout d’abord qualifiés en fonction de la région d’origine mais l’expression” tirailleurs sénégalais” s’impose rapidement à tous, le Sénégal étant le premier pays à avoir fourni des soldats à l’initiative de Faidherbe.
Polytechnicien et sapeur le Général Faidherbe (1818-1889) sert en Algérie puis en 1852 il est envoyé au Sénégal dont il prend le gouvernement en 1854 à l’âge de 36 ans comme chef de bataillon. En 10 ans et avec peu de moyen, il donnera un essor économique au pays, œuvrant à la fois dans les domaines militaire, social et économique.
Commencé au Sénégal, le recrutement des tirailleurs s’est ainsi étendu rapidement à tout les territoires conquis par la France. Dès 1857 et jusqu’aux indépendances des colonies françaises au début des années 1960, les tirailleurs connurent toutes les guerres : de la conquête coloniale, dont ils furent l’un des piliers, jusqu’aux guerres d’Indochine et d’Algérie en passant par les deux conflits mondiaux.
La coiffure qui accompagne le premier uniforme donné aux tirailleurs sénégalais en 1857 est une chéchia. Cette coiffure emblématique du tirailleurs est conservé pendant un siècle durant et portée avec les différentes tenues que ceux-ci revêtent pendant toute cette période. De couleur rouge, une des couleurs prisée par le prophète Mahomet, elle ne comporte pas de visière et permet ainsi au croyant de se prosterner jusqu’au sol pendant la prière.
Les tirailleurs ont été engagés dès le début de la première guerre mondiale pour renforcer les troupes françaises engagées sur le front de la bataille de la Marne et dans toutes les grandes batailles (Verdun, le Chemin des Dames). Ceux qu’on appelle les “tirailleurs sénégalais” pendant la guerre de 14-18 sont originaires de toute l’ancienne AOF, c’est-à-dire des États actuels suivants : Sénégal, Côte-d’Ivoire, Bénin, Guinée, Mali, Burkina-Faso, Niger et Mauritanie. Durant cette période sombre de l’histoire 165 000 tirailleurs ont été recrutés en AOF et à Madagascar, et 17 000 en Afrique équatoriale française (AEF). Entre 1914 et 1918, 36 000 tirailleurs sont blessés et 29 000 sont tués. Puis au cours de la Seconde Guerre mondiale, les “Tirailleurs Sénégalais”, issus de l’armée coloniale française ont âprement combattu, tout comme leurs “aînés” de la Première Guerre, pour défendre les couleurs du drapeau français.
Sous le drapeau tricolore, les tirailleurs seront envoyés au front, en première ligne. Mais quelque soit le conflit auxquels participent ces soldats de la “force noire” française, leur histoire, leur mémoire accompagnera toujours la France comme une ombre car ces hommes qui ont été sur tous les fronts ont versé leur sang pour la France, leur patrie. Et pourtant la France ne se montrera pas à la hauteur du sacrifice de ces milliers de soldats africains et ils seront délaissés et longtemps oubliés par la République. Quelques oublis ont été réparés depuis mais un autre travail reste à accomplir : donner aux tirailleurs leur juste place dans l’histoire de la France.
C’est le 21 juillet 1857 que le premier bataillon de tirailleurs sénégalais est créé par le général Louis Faidherbe alors gouverneur du Sénégal partie de l’Afrique Occidentale Française (AOF). Il s’agit de formaliser le recrutement local qui existait déjà depuis le XVIIe siècle en consolidant la suppression de l’esclavage intervenu en 1848. Le rachat de captifs permet ainsi de recruter ces premiers tirailleurs auxquels Faidherbe donne un titre officiel. Ce terme de “ tirailleur” désigne un “combattant doté d’une certaine liberté de manœuvre et qui tirent en dehors du rang” et s’applique aussi bien aux soldats servant comme fantassins, cavaliers ou artilleurs qu’aux auxiliaires, conducteur et infirmiers, ouvriers des bataillons d’étapes...Alors en pleine expansion coloniale la France a grand besoin de ces soldats pour asseoir ses premiers établissement coloniaux et affermir ainsi sa domination sur l’Afrique.
Au fur et à mesure de la conquête des colonies françaises d’Afrique, de nouveaux bataillons sont constitués. Il y eut donc aussi des tirailleurs d’Afrique du Nord, algériens et marocain mais aussi à Madagascar. Ces “tirailleurs coloniaux” sont tout d’abord qualifiés en fonction de la région d’origine mais l’expression” tirailleurs sénégalais” s’impose rapidement à tous, le Sénégal étant le premier pays à avoir fourni des soldats à l’initiative de Faidherbe.
Polytechnicien et sapeur le Général Faidherbe (1818-1889) sert en Algérie puis en 1852 il est envoyé au Sénégal dont il prend le gouvernement en 1854 à l’âge de 36 ans comme chef de bataillon. En 10 ans et avec peu de moyen, il donnera un essor économique au pays, œuvrant à la fois dans les domaines militaire, social et économique.
Commencé au Sénégal, le recrutement des tirailleurs s’est ainsi étendu rapidement à tout les territoires conquis par la France. Dès 1857 et jusqu’aux indépendances des colonies françaises au début des années 1960, les tirailleurs connurent toutes les guerres : de la conquête coloniale, dont ils furent l’un des piliers, jusqu’aux guerres d’Indochine et d’Algérie en passant par les deux conflits mondiaux.
La coiffure qui accompagne le premier uniforme donné aux tirailleurs sénégalais en 1857 est une chéchia. Cette coiffure emblématique du tirailleurs est conservé pendant un siècle durant et portée avec les différentes tenues que ceux-ci revêtent pendant toute cette période. De couleur rouge, une des couleurs prisée par le prophète Mahomet, elle ne comporte pas de visière et permet ainsi au croyant de se prosterner jusqu’au sol pendant la prière.
Les tirailleurs ont été engagés dès le début de la première guerre mondiale pour renforcer les troupes françaises engagées sur le front de la bataille de la Marne et dans toutes les grandes batailles (Verdun, le Chemin des Dames). Ceux qu’on appelle les “tirailleurs sénégalais” pendant la guerre de 14-18 sont originaires de toute l’ancienne AOF, c’est-à-dire des États actuels suivants : Sénégal, Côte-d’Ivoire, Bénin, Guinée, Mali, Burkina-Faso, Niger et Mauritanie. Durant cette période sombre de l’histoire 165 000 tirailleurs ont été recrutés en AOF et à Madagascar, et 17 000 en Afrique équatoriale française (AEF). Entre 1914 et 1918, 36 000 tirailleurs sont blessés et 29 000 sont tués. Puis au cours de la Seconde Guerre mondiale, les “Tirailleurs Sénégalais”, issus de l’armée coloniale française ont âprement combattu, tout comme leurs “aînés” de la Première Guerre, pour défendre les couleurs du drapeau français.
Sous le drapeau tricolore, les tirailleurs seront envoyés au front, en première ligne. Mais quelque soit le conflit auxquels participent ces soldats de la “force noire” française, leur histoire, leur mémoire accompagnera toujours la France comme une ombre car ces hommes qui ont été sur tous les fronts ont versé leur sang pour la France, leur patrie. Et pourtant la France ne se montrera pas à la hauteur du sacrifice de ces milliers de soldats africains et ils seront délaissés et longtemps oubliés par la République. Quelques oublis ont été réparés depuis mais un autre travail reste à accomplir : donner aux tirailleurs leur juste place dans l’histoire de la France.
Re: LES TIMBRES .....
BTS : Insigne métallique du 1° Bataillon de Tirailleurs Sénégalais de Somalie DRAGO ROMAINVILLE G. 1080
Cet insigne métallique du 1° Bataillon de Tirailleurs Sénégalais de Somalie est de fabrication DRAGO Romainville Homologué sous le numéro G. 1080.Cet insigne est tout métal. Son dos est guilloché. Son attache est réalisée par une épingle fixée par un boléro au nom du fabricant.
https://macollectionpaschere.com/archives/56816-1-bts-insigne-metallique-du-1-bataillon-de-tirailleurs-senegalais-de-somalie-drago-romainville-g-1080.html
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