LES TIMBRES DU FINISTERE
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LES TIMBRES DU FINISTERE
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Ce blason fait partie de la 1ère série des blasons de France aux couleurs de l'héraldique, contrairement aux séries précédentes qui étaient monochromes.
La série de blason de 1943
Le timbre porte la mention du régime de Vichy «Postes françaises» au lieu de «Postes - République Française».
Par ces séries de blasons des villes et provinces entamée en 1941 certains commentateurs ont avancé l´idée que le gouvernement de Vichy voulait ainsi flatter l´esprit régionaliste des français, pensant sans doute, que cela affaiblirait leur sens patriotique. Il faut croire que ces timbres ont du plaire car la série a continué longtemps après la libération de mai 1944 sans crainte d´amoindrissement de l´esprit patriotique français.
Les autres timbres de cette collection
Cette série est la 1ère série des blasons de France aux couleurs de l'héraldique, contrairement aux séries précédentes qui étaient monochromes.
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Re: LES TIMBRES DU FINISTERE
Le timbre représente en outre le phare de la Vieille situé entre la pointe du Raz et l'île de Sein
Timbre de 1946
J'ai pris cette photo quand j'avais 16 ans en 1958 avec un mauvais appareil et l'image du timbre en tête (mais pas en poche) lors d'une petite escapade de 8 jours et de 800 km à vélo en Bretagne depuis la gare de Nantes où le train nous déposa, mon frère cadet, moi et nos vélos, à 5 heures du matin partis à la découverte du pays de nos aïeux ...
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Timbre de 1952
Docteur René Laënnec
Gravé par Charles Mazelin
D´après une gravure de Tardieu
René-Théophile-Marie-Hyacinthe Laennec, né le 17 février 1781 à Quimper, mort le 13 août 1826 (à 45 ans) à Douarnenez dans son manoir de Ploaré, est un médecin français, inventeur et metteur au point du diagnostic médical par auscultation (Traité de l'auscultation médiate, 1819). Il est également l'inventeur du stéthoscope.
Dʹaprès Wikipédia
Re: LES TIMBRES DU FINISTERE
Kemper en breton veut dire : le confluent,
Quimper est au confluent de l'Odet et du Steir
Timbre de 1954 Dessiné et gravé par Henry Cheffer
Quimper
La rue Kéréon et la cathédrale St Corentin
Les 7 Saints fondateurs et le «Tro Breiz»
Selon la tradition historique la Bretagne a été structurée en 7 évêchés par les 7 Saints fondateurs (ar seizh Breur) dont la mémoire est honorée lors du «Tro Breiz» ou Tour de Bretagne, ancien pélerinage que chaque breton devait accomplir au moins une fois dans sa vie.
Il existe des pélérinages locaux où la notion de tour (tro) joue aussi un rôle important comme par exemple à Locronan où se déroulent, selon les années, les petites et grandes Troménies.
Les 7 Saints fondateurs : • Pol Aurélien, évêque de Saint-Pol de Léon,
• Brieuc , évêque de Saint-Brieuc,
• Corentin, évêque de Quimper,
• Malo (ou Maclou) , évêque de Saint-Malo,
•et Patern , évêque de Vannes.
• Samson , évêque de Dol,
• Tugdual ou Tudal ou Pabu , évêque de Tréguier,
Re: LES TIMBRES DU FINISTERE
Jean Moulin est né le 20 juin 1899 à Béziers, il y entame en 1917 des études de Droit , il est mobilisé en 1918 et reprend ses études en 1919, il entre dans le corps préfectoral comme direc teur de cabinet de préfet, puis sous-préfet (il sera le plus jeune sous-préfet de France), notamment à Chateaulin (Finistère) pendant 3 ans, à cette occasion il rencontre Saint-Pol-Roux à Camaret, Max Jacob à Quimper et Tristan Corbière à Morlaix. Il est promu préfet en 1937, nommé à Rodez (Aveyron) il est le plus jeune préfet de France.
Quand la guerre éclate en 1939 il est préfet à Chartres, il refuse de se soumettre aux diktats allemands et de ce fait emprisonné une première fois. Après avoir été révoqué par le gouvernement de Vichy il s'engage dans la résistance puis rejoint de Gaulle qui le charge de coordonner les mouvements de résistance en France. A la suite de l'arrestation par les allemands du Général Delestraint, chef de l'Armée secrète, il tente de reconstituer celle-ci mais trahi à Calluire, près de Lyon, il arrêté et torturé par Klaus Barbie mais ne parlera pas. Il meurt des suites de ses blessures 8 juillet 1943 dans le train qui le transfère en Allemagne.
► Vidéo de Dailymotion «Jean Moulin et la résistance»
http://www.phil-ouest.com/Timbre.php?Nom_timbre=Jean_Moulin_1957#Dailymotion
Re: LES TIMBRES DU FINISTERE
Dessiné et gravé par Henry Cheffer
Timbre de 1957
Brest
Le Port et l´Arsenal
Pont levant de Recouvrance
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Timbre de 1958
Lutte bretonne ou «Gouren»
La lutte bretonne, ou gouren, existe depuis le moyen-âge, et peut-être même avant.
Les lutteurs du centre-Bretagne étaient très réputés, François 1er fit venir en 1520 au camp du drap d'or des lutteurs de la région de Gourin pour affronter les champions du roi d'Angleterre Henri VIII. On dit même qu'Henri VIII, qui était un véritable colosse, fut terrassé par François 1er grâce â une prise de gouren.
Cette lutte, pratiquée entre hommes d'honneur, consiste, par diverses prises, à faire tomber son adversaire à terre, en lui maintenant simultanément les deux épaules au sol (le lamm), le règlement interdit les coups et tout combat au sol.
Le combat se pratique nus-pieds, en pantalon court et chemise de drap.
J'ai vu un combat à la kermesse de Sainte Anne la Palud en juillet 1958 (l'année où a été émis ce timbre), à l'occasion du pardon, lors de mon premier voyage à vélo de Bordeaux en Bretagne.
Re: LES TIMBRES DU FINISTERE
Yvonne LE ROUX
Héroïne de la Résistance
Née à Toulon en 1882. Morte à Paris en 1945.
En 1949, Yvonne LE ROUX réside à Philadelphie. A 58 ans, elle n'hésite pas à venir à Londres se mettre à la disposition de «L'Intelligence Service».
Parvenue en France, elle établit un réseau le long de la côte bretonne où tous les pêcheurs la connaissent. Le réseau de «Tante Yvonne» (c'est ainsi qu'Yvonne LE ROUX est connue dans la résistance) fonctionne également dans le port de Brest; l'un des indicateurs est le Directeur même de l'Arsenal.
Une extraordinaire besogne est accomplie par le réseau qui fournit des informations si précises qu'elles étonnent l'Amirauté anglaise. Winston CHURCHILL déclarera aux Communes pour expliquer le passage des navires allemands dans le Pas-de-Calais : «ce n'est pas notre service français de renseignements qui est en défaut», ce service français était celui de «Tante Yvonne». Mais l'audace et le courage ne surmontent pas tout ! Yvonne LE ROUX est arrêtée le 8 avril 1942 et fait le même chemin que celui parcouru par tant d'héroïques françaises... Compiègne... Ravensbruck.
A la Libération «Tante Yvonne» n'eut pas la force de rejoindre sa Bretagne; atteinte d'une grave maladie contractée au camp elle mourra le 28 avril 1945 à l'hôpital Pasteur mettant son nom au bas d'une des plus belles pages de la Résistance.
1959 - IIIème série des Héros de la Resistance
D'après la revue des PTT de France - 1959 - N°2
Re: LES TIMBRES DU FINISTERE
Timbre de 1962
Hauts lieux de la Résistance
Île de Sein
A la mémoire des Résistants de l´Île de Sein
Monument sculpté par René Quilivic, père de René Quillivic graveur, érigé en l'honneur des hommes de l'Île Sein qui s'engagèrent tous dans les Forces Française Libres.
Le monument porte la mention bretonne «Kentoc'h Mervel» (plutôt la mort, début d'une ancienne devise bretonne: plutôt la mort que la souillure «Kentoc´h mervel eget bezañ saotret») et la phrase en français «Le soldat qui ne se reconnaît pas vaincu a toujours raison»
Re: LES TIMBRES DU FINISTERE
Timbre de 1968
Saint-Pol Roux 1861-1940
Dessiné par Clément Serveau
Gravé par Georges Bétemps
Pierre-Paul Roux, dit Saint Pol Roux, poète symboliste
Marseille 1861 - Brest 1940
Saint-Pol Roux est né le 15 janvier 1861 à Marseille (Saint-Henri), il s'installa dans le Finistère, au Château de Coecilian à Camaret.
Il inspira le Surréalisme, André Breton, Louis Aragon, il connaissait Victor Segalen et Max Jacob, poètes qui, comme lui, vivaient en Finistère.
Le timbre représente le poète devant le château de Coecilian, à Camaret, incendié par les envahiseurs allemands qui venaient de violer sa fille Divine, c'est ce que suggère la rose derrière le Christ du Golgotha (mais c'est peut-être aussi une référence à «La Rose et les Épines du Chemin», tome II des «Reposoirs de la Procession», l'une de ses oeuvres). Le poète mourra le 18 octobre 1940 à Brest, des suites des violences que lui infligèrent les soldats allemands.
Principales oeuvres:Ancienneté (1903), Les Reposoirs de la Procession, La Dame à la Faulx ,Répoétique, Le Pélerinage de Sainte-Anne, le Nocturne, l'Autopsie de la Vieille Fille, l'Ame saisissable, Août (gravures de Georges Braque), Cinéma vivant. La plupart de ses oeuvres sont éditées par René Rougerie installé à Mortemart en Haute-Vienne.
Le poète était aussi un visionnaire en matière de cinéma et de photographie. ( «Entre présence et absence», Université Paris 8 )
Paul Éluard surnomma Saint-Pol Roux «Le Divin».
Selon des lectures plus récentes (j'avais écrit ce texte en 1997) la fille de Saint-Pol-Roux, Divine, aurait déclaré ne pas avoir été violée mais blessée, le château a été pillé par les allemands et les manuscrits que Saint-Pol-Roux n'avait pas mis en lieu sûr ont été brûlés et dispersés ce qui a provoqué la déprime et la mort de poète. Par la suite le château de Coecilian aurait été incendié lors des bombardements américains.
D'après quelques recherches personnelles sur le Web ... et ailleurs
Re: LES TIMBRES DU FINISTERE
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A droite au premier plan la flèche du Kreisker, en arrière plan la Cathédrale Saint-Paul-Aurélien
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Le HMS Melpomene est une frégate de cinquième rang en service dans la Royal Navy de 1794 à 1815. Construite pour la marine française en 1789, elle est capturée à Calvi par les Anglais en 1794. Intégrée dans la marine, elle y reste plus de vingt ans en service, capturant de nombreux navires français.
La frégate La Melpomène est conçue par Joseph-Marie-Blaise Coulomb, tout comme ses consœurs de la classe Minerve. La construction commence à Toulon en 1788 ; le navire est lancé le 6 août 1789 et armé en avril 17921. Le 10 août 1794, La Melpomène se trouve dans le port de Calvi en compagnie de La Mignonne lorsque celui-ci est pris par les Anglais. La frégate est alors saisie et ramenée en Angleterre.
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Re: LES TIMBRES DU FINISTERE
Timbre de 1976
Max Jacob 1876-1944
Maquette de René Dessirier
Gravé par Eugène Lacaque
D'après un dessin de Pablo Picasso
Max Jacob est un poète, romancier, essayiste, épistolier et peintre français né le 12 juillet 1876 à Quimper et mort le 5 mars 1944, alors qu'il était emprisonné au camp de Drancy (Seine-Saint-Denis).
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Timbre de 1976
ACORAM Dessiné et gravé par Albert Decaris
Association Centrale des Officiers de Réserve de l´Armée de Mer
Derrière l´emblème de l´ACORAM, à gauche le croiseur Duguay-Trouin de 1926, à droite la frégate Duguay-Trouin de 1976.
René Trouin, sieur du Gué, dit Duguay-Trouin, né le 10 juin 1673 à Saint-Malo et mort le 27 septembre 1736 à Paris est un corsaire français. Né dans une famille d'armateurs bretons, il débute sa carrière en 1689 et reçoit, dès 1691, le commandement d'un navire. Son courage, le respect qu'il a gagné auprès de ses hommes, ainsi que ses victoires contre les Anglais et les Hollandais au cours des deux dernières guerres de Louis XIV lui ont assuré une ascension très rapide dans la hiérarchie maritime. Ses campagnes sont parmi les plus belles de l'histoire navale française.
Dʹaprès Wikipédia
Re: LES TIMBRES DU FINISTERE
Timbre de 1977
Série des régions 1977
Bretagne
Dessiné par Michel Houssin Gravé par Jean Pheulpin
Le SNTP (actuellement Philposte), très prudent, a présenté une carte stylisée de la Bretagne sans limites géographiques visibles ce qui offre la possibilité à chacun de placer Nantes et la Loire Atlantique en Bretagne ou ailleurs....
Lire à ce sujet l'article de Richard Sulzer: «Il y a 50 ans la création des (aberrantes) régions» où l'on explique pourquoi la Loire Atlantique fut mise en Pays de la Loire.
Re: LES TIMBRES DU FINISTERE
Timbre de 1979
Victor Segalen 1879-1919
Centième anniversaire de sa naissance
Dessiné et gravé par Claude Andreotto
Médecin Navalais, écrivain et poète,
né à Brest en 1878, mort à Huelgoat en 1919.
Le navire à gauche représente l'Aviso «Durance»
Une brève biographie de Victor Segalen
Le timbre à date 1er jour.
Victor Segalen est né à Brest le 4 janvier 1878. Il commence ses études de médecine en 1886 à l'École annexe de Médecine de Brest puis entre à l'École de Santé Navale de Bordeaux en 1898, il a alors 20 ans. Il fait la connaissance de Daniel de Monfreid, de Huysmans, de Rémy de Gourmont et de Saint-Pol Roux avec les quels il entretient des relations d'amitié.
Il soutient sa thèse de Médecine «L´Observation médicale chez les écrivains naturalistes»et obtient le grade de Médecin de la Marine en sortie de Santé Navale à Bordeaux en 1902, il embarque l'année suivante pour Tahiti où il sera affecté sur l'Aviso «Durance» (en arrière plan du timbre).Il voyage aux îles Marquises et fut un des premiers, avec l'écrivain suédois Bengt Danielsson, à s'intéresser à la vie et à l'?uvre de Paul Gauguin qui vient de mourir. Il fera un séjour à Antuona après la mort du peintre et réussit à réunir plusieurs des ses oeuvres qu'il ramène en France à bord de l'Aviso «Durance».
De retour en France, après un long périple qui lui fait découvrir une partie de l'Asie, il épouse une brestoise. Il fait la connaissance de Debussy et de Claudel. Il apprend le chinois et acquiert de ce fait le titre d'officier interprète.
En 1909 Il se voit confier une mission de recherche archéologique en Chine. Il y découvre les monuments funéraires des Han, dynasties qui régnèrent de 206 avant J.C. à 220 après J.C. Il essayera ensuite de faire partager sa passion pour la culture chinoise.
Victime de la maladie il part en Algérie puis retourne en Bretagne où il meurt au printemps de 1919 lors d'une promenade solitaire en forêt de Huelgoat.
Bernard Le Lann
Re: LES TIMBRES DU FINISTERE
Timbre préoblitéré de 1980
Château de Kerjean
Saint-Vougay
Le dessin et la gravure des timbres des préoblitérés 1979-1982
Il faut noter que ce timbre, comme ceux de sa série toute entière, a été traité avec soin par La Poste.
Il s´agit en effet d´un timbre préoblitéré destiné a affranchir ce que l´on appelait autrefois «les imprimés», et aujourd´hui les «PostImpact», c´est à dire essentiellement le courrier publicitaire, en général pour des envois de volumes petits (100 plis ou plus pour un même département) ou moyens.
Je vous invite à regarder à la loupeces timbres et vous verrez que Claude Durrens a traité très finement l'image de ce timbre, comme toutes celles de cette série, malgré un espace très restreint d´à peine 22 millimètres sur 16 et malgré un usage jugé parfois (à tort) peu valorisant pour le timbre.
Re: LES TIMBRES DU FINISTERE
Timbre de 1981
Louis Jouvet 1887-1951
Dessiné par Roger Chapelain-Midy
Gravé par Claude Durrens
Louis Jouvet, comédien, metteur en scène, régisseur et Directeur de Théâtre
Né à Crozon 24 décembre 1887. Il a créé en 1927 avec Gaston Baty, Charles Dullin et Georges Pitoëff le groupe des théâtres du Cartel dont l'indépendance, grâce à leur solidarité, durera jusqu'en 1940.
Acteur de théâtre et comédien de cinéma il a été l'inoubliable Docteur Knock («ça vous gratte ou ça vous gratouille ?») dans la fameuse pièce de Jules Romains.
Arletty s'est sentie traitée d'«atmosphère» par lui dans Hôtel du Nord en 1938.
Louis Jouvet s'exila volontairement pendant toute la durée de la guerre.
Il est décédé 16 août 1951 à Paris.
Re: LES TIMBRES DU FINISTERE
Le trois-mâts «Borda» devant l'école de Lanvéoc-Poulmic
le timbre à date du 1 er jour
L'École navale est un établissement d'études supérieures qui assure la formation initiale des officiers de la Marine nationale française. Ceux-ci sont destinés à occuper des postes de responsabilités à bord des bâtiments de surface, des sous-marins, dans l'aéronautique navale, dans les formations de fusiliers marins et commandos et au sein des états-majors.
L’École navale et son institut de recherche (IRENav) sont installés sur un site de 100 hectares au sud de la rade de Brest à Lanvéoc-Poulmic.
L'École navale, créée en 1830, fut longtemps embarquée à bord de navires successifs basés à Brest et surnommés Borda (du nom de Jean-Charles de Borda, célèbre marin et savant français du XVIIIe siècle) : le premier vaisseau sur lequel fut installée l'École d'application de la Marine, ancêtre de l'École navale, se nommait l'Orion ; il fut remplacé en 1840 par le Commerce-de-Paris, vieux trois-ponts en bois qui datait de 1808. Le Commerce-de-Paris ayant un nom inapproprié pour une École navale, on le rebaptisa le Borda, du nom d'un vaillant et savant officier de marine. En 1863, on transporta l'École sur le Valmy (Borda III), puis en 1890 sur L'Intrépide (Borda IV), et vers 1900
la suite ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cole_navale
Re: LES TIMBRES DU FINISTERE
Timbre de 1983
Concarneau La ville close Dessiné et gravé par Claude Haley
Concarneau [kɔ̃kaʁno] est une commune du département du Finistère dans la région Bretagne en France.
Troisième commune du Finistère par sa population, chef-lieu d'un canton et d'une communauté d'agglomération, Concarneau, qui inclut les anciennes communes de Beuzec-Conq et Lanriec, est une ville située sur la côte cornouaillaise dans la baie de La Forêt.
La ville s'est constituée au Moyen Âge à partir de la ville close située dans l'estuaire du Moros. Cet abri naturel a permis le développement du septième port de pêche français en tonnage débarqué et d'importants chantiers navals.
Sa situation sur le littoral et son patrimoine historique en font aujourd'hui une destination touristique bretonne de premier plan.
la suite ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Concarneau
Re: LES TIMBRES DU FINISTERE
Landévennec en breton : Monastère de Saint Uénoc.L´Abbaye a été fondée par Saint Guénolé (Gwenolé), né vers 485. Son successeur fut Saint Guénaël (Gwenaël).
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Timbre de 1988
Douarnenez - Le Musée du bateau
Dessiné par Jean-Marie Chauvet d´Arcizac Gravé par Joseph Rajewicz
Le port-musée de Douarnenez, Finistère (France), inauguré en mai 1993, se situe au Port-Rhu sur l'ancienne ria de Pouldavid qui sépare Douarnenez et le quartier de Tréboul. Il prit la suite de l'ancien Musée du bateau, ouvert en 1985 à l'initiative de l'association locale Treizour 1 créée en 1979. Dès 1986, l'association fit don à la ville de Douarnenez de sa collection de coques collectées depuis sa création et le musée devint municipal. Le port-musée est consacré aux bateaux et aux hommes de Bretagne et d'ailleurs. Il possède une collection de référence nationale, comme une invitation au voyage à travers les cultures maritimes du monde entier.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Port-mus%C3%A9e_de_Douarnenez
Re: LES TIMBRES DU FINISTERE
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Collection du Musée départemental breton de Quimper
Feilhañs e mod hengounel Kemper o tiskouez ur vreizhadez. Feilhañserezh Henriot derou an XXvet Kantved.
Faience dans le style traditionnel de Quimper Représentant une bretonne. Faïencerie Henriot début de XXe siècle.
timbre à date du 1 er jour
http://www.henriot-quimper.com/
La Faïence de Quimper est produite depuis 1708 dans le quartier faïencier historique de Locmaria, près du centre ville de Quimper. Sa production s'est développée en faisant venir l'argile de Bordeaux et Rouen 1, bénéficiant de la présence de deux cours d'eau, l'Odet et le Steir et des forêts environnantes.
L'important développement de la faïence de Quimper au XVIIIe siècle entraînera au XIXe siècle une concurrence acharnée des manufactures locales qui s'exprimera autant dans la créativité des décors que sur les bancs des tribunaux
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fa%C3%AFence_de_Quimper
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Re: LES TIMBRES DU FINISTERE
Timbre de 1991
Bicentenaire de la Révolution Française
La Tour d´Auvergne 1743-1800
Dessiné et gravé par Jacques Jubert
Théophile Malo Corret de La Tour d'Auvergne, officier né à Carhaix le 23 novembre 1743. Il est capitaine dans l'armée royale lorsque la Révolution éclate.
Il refuse d'émigrer et commande une avant-garde de 8 000 hommes dans l'armée des Pyrénées Orientales.
Après s'être couvert de gloire durant les guerres de la Révolution il refuse les honneurs, Bonaparte lui décerne malgré tout en 1800 le titre de «Premier Grenadier des armées de la République». Il est tué quelques mois plus tard, le 27 juin 1800 à Oberhausen.
Le prix Cérès de la philatélie 1991 est décerné à Jacques Jubert pour ce bloc-feuillet
Re: LES TIMBRES DU FINISTERE
Le timbre représente le Roc Trévezel, un des plus hauts sommets des Monts d'Arrée (383 mètres)
Le Roc'h Trevezel est le second point culminant de la partie bretonne du Massif armoricain dans les monts d'Arrée. Tout comme le Ménez Kador, il atteint 384 mètres d'altitude1.
Il offre un point de vue remarquable sur les paysages environnant, incluant des landes et de beaux restes de bocage breton.
Les affleurements rocheux confèrent un caractère sauvage et d'apparente haute naturalité au site qui a justifié son classement en panorama remarquable.
Lien vers le site «Terres celtes» où l´on voit que le point culminant de la Bretagne n´est pas le Roc Trévezel mais soit le clocher de la chapelle Saint Michel en haut de la Montagne du même nom (380m) soit le Signal des Toussaines ou Tuchenn Gador (384m)
Re: LES TIMBRES DU FINISTERE
Timbre de 1997
Guimiliau - L´enclos paroissial
Notes personnelles sur l´enclos de Guimiliau et quelques autres
1533 - 1680
L´enclos paroissial de Guimiliau a été édifié de 1533 à 1680, son calvaire (1581 à 1588) comporte 200 personnages et représente l´enfance de Jésus. Ce calvaire servait au curé de sorte de bande dessinée en 3 dimensions pour illustrer le catéchisme auprès des enfants, et faire des rappels aux adultes.
L´âge d´or des enclos paroissiaux a coïncidé à cette époque avec le développement très important du commerce maritime international breton. Les ports du monde entier étaient fréquentés par des navires de commerce breton, tant et si bien qu´au 16ème siècle et au début du 17ème le breton était la langue commerciale internationale presque au même titre que l´anglais maintenant.
La navigation à voile utilisait beaucoup le lin et le chanvre (voile, toiles, vêtements, cordages), les régions qui cultivaient, tissaient et commercialisaient le lin ont donc connu une extraordinaire période de richesse. Cette opulence s´est traduite par la construction de nombreux enclos paroissiaux dans la zone de culture et de commerce du lin.
Chaque village rivalisait avec son voisin pour avoir le plus bel enclos possible. Ce fut le cas entre les villages de Guimiliau et de Lampaul-Guimiliau distants seulement de 2 ou 3 kilomètres.
L´enclos est au départ un cimetière clos avec un calvaire, attenant à l´église paroissiale, qui s´est enrichi d´un ossuaire et d´un portique d´entrée ou porte triomphale (en fait de triomphe cette porte s´appelle porz ar maro en breton, porte de la mort !).
L´église, comme presque toutes les églises, est orientée est-ouest, mais on y accède par un porche orienté au sud, toujours très richement décoré, celui-ci donne généralement directement sur l´enclos paroissial. Contrairement aux autres églises du territoire continental le porche ouest est peu utilisé, et donc sobrement décoré, tout simplement pour se protéger des vents dominants, orientés d´ouest en est en Bretagne !
L´enclos paroissial, comme son nom l´indique, est clos. Il s´agit d´une mesure pratique, en effet à cette époque, dans ces villages ruraux poules et cochons circulaient en toute liberté, on prit donc rapidement l´habitude d´entourer le cimetière d´un enclos afin d´épargner ce lieu sacré de la souillure des ces animaux de ferme. Cette précaution fait que le portique d´entrée, toujours ouvert, comporte une marche pour monter, un petit muret à enjamber et une marche pour descendre. L´enclos était ainsi protégé de l´intrusion animale. On voit très nettement cette particularité à Plouneour-Ménez.
Si les personnages du calvaire servaient entre autres à l´éducation religieuse des enfants du catéchisme (c´est très visible à La Martyre où une galerie «pédagogique» au-dessus de la porte triomphale avait été aménagée en hauteur afin que le curé fasse son catéchisme de façon à être bien vu par tout le monde) ils servaient aussi à l´édification des plus grands, comme par exemple Katell Gollet (Catherine la perdue) la «pécheresse» dévorée par le démon (Guimiliau mais aussi Plougastel-Daoulas), où même ils servaient parfois de support de caricature pour certains hauts personnages (par exemple Henri IV sculpté par R. Doré dont le style alerte et très caractéristique se retrouve sur les calvaires de Commana et de Saint-Thégonnec). On peut aussi trouver parmi les très nombreux personnages le portrait d´un des créateurs des oeuvres d´art de l´enclos, un peu comme le fit plus tard Alfred Hitchcock dans ses films. A Guimiliau, le Saint Joseph qui protège la fuite en Égypte, habillé en riche bourgeois du XVIème siècle, représente peut-être un des bienfaiteurs de la paroisse ou l´un des artistes comme Derien Pouliquen ou Jacques Quotyan dont les noms sont gravés sur les fonts baptismaux.
Par ailleurs l´église de l´enclos paroissial mérite une visite pour les oeuvres d´art qui y sont présentes, comme par exemple le magnifique retable de Commana, dont les belles figures naïves et poupines ont été sculptées par un artiste de la marine de Brest, plutôt habitué aux figures de proue des navires.
L´église de l´enclos de Pleyben possède des poutres sablières (car reposant sur un appui de granit rempli de sable pour décourager les bêtes nuisibles au bois) décorées de toute beauté.
Tous ces magnifiques témoignages d´un art populaire très riche et qui fut très vivant mérite que l´on y consacre quelques week-end, voire tout un voyage de découverte pour ceux qui n'ont pas la chance d'habiter à proximité !
Bernard Le Lann
Notes personnelles sur l´enclos de Guimiliau et quelques autres
Le timbre à date 1er jour
Re: LES TIMBRES DU FINISTERE
Timbre de 1998
Paul Gauguin
«Vision après le sermon»
Mis en page par Aurélie Baras D'après un tableau de Paul Gauguin
Paul Gauguin (né le 7 juin 1848 à Paris - mort le 8 mai 1903, à Atuona, Hiva Oa, Îles Marquises) est un peintre postimpressionniste. Chef de file de l'École de Pont-Aven et inspirateur des nabis, il est considéré comme l'un des peintres français majeurs duXIXe siècle.
Dʹaprès Wikipédia
Paul Gauguin
«Vision après le sermon»
Mis en page par Aurélie Baras D'après un tableau de Paul Gauguin
Paul Gauguin (né le 7 juin 1848 à Paris - mort le 8 mai 1903, à Atuona, Hiva Oa, Îles Marquises) est un peintre postimpressionniste. Chef de file de l'École de Pont-Aven et inspirateur des nabis, il est considéré comme l'un des peintres français majeurs duXIXe siècle.
Dʹaprès Wikipédia
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