Voilà le titre vient de tomber "Le silence de la mémoire" merci a Michel Haronian.
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Voilà le titre vient de tomber "Le silence de la mémoire" merci a Michel Haronian.
Voilà le titre vient de tomber "Le silence de la mémoire" merci a Michel Haronian. Tous vos noms se retrouverons dans ce silence de la mémoire. Livre qui artificera ceux qui reposent aux cieux. Merci de votre participation ça fait chaud au cœur, pour cela je vous donne un poème qui perturbe ce silence de ma mémoire, les deux secondes cet espace temps entre la vie et la mort que nos frères ont subis, cet espace temps ou tout lui souris et ou il n'est plus, voila ces silences qui perturbent mes nuits et ma mémoire. Putain d'espace temps.
Il pleut du sang sur mes médailles
Je repense souvent à tous les fracas qui ont tué nos soldats et mes pensées se bloquent souvent sur cet espace-temps où le passé les prive du futur. C’est à cet instant-là qu’une pluie de sang tombe sur mes médailles, c’est à cet instant là où Louis dans cette tranchée de Fleury allume sa bouffarde, un moment de plaisir, il n’aura point le temps d’apprécier cet instant, une grosse pluie d’obus vient le lui en priver.
Arnold observe la porte de la barge de débarquement s’ouvrir, devant une plage de sable qu’il va pouvoir toucher, il n’y aura que son sang qui touchera le sable. Et cette pluie de sang inonde mes médailles, ouvrant mes yeux humides, vers ces flashs, percez-moi d’atropine pour que mon cœur ne flanche pas face à toutes ces pensées.
Jean regarde admirablement les rizières où les femmes s’activent à y faire leur récolte, il ne verra jamais les yeux de ces jeunes filles, car ses yeux se sont fermés au moment du sourire.
Richard marche lentement dans les ruelles chaudes de la casbah d’Alger, la senteur des épices lui donne chaud au cœur, avec force il hume pour garder ce plaisir, mais son souffle s’éteint, il ne sentira plus.
Il est là ce moment où entre deux secondes, l’une nous rend heureuses, et l’autre nous prend la vie. Tout ce paradoxe fait couler cette intarissable pluie de sang sur mes médailles qui brillent entre ces deux néants.
L’odeur du café frais inonde les couloirs du Drakkar, Pascal ouvre les yeux, alléché par l’odeur, c’est l’odeur de la mort qui va l’enterrer avec son unité.
Je pourrais citer tous les prénoms de mes frères tombés, qui ont tous touché et vécu cet espace-temps, entre ces deux secondes.
Je pourrais citer tous ces prénoms que l’on fête dans les calendriers du monde, mais ces anniversaires, je ne peux les fêter car la deuxième seconde les a fait basculer.
Je pourrais citer tous ces prénoms sanglants qui coulent sur mes médailles, mais il y en a tellement que j’en aurais la peur de tous les affronter.
Maintes familles ont dans l’esprit ces fameuses secondes qu’ont vécues leurs enfants, conjoints, amis (ies), tous ces points d’interrogation qui dans ma tête se terrent et font tomber des myriades de gouttes de sang sur mes médailles esseulées.
Martinez
https://www.facebook.com/photo?fbid=197218705117492&set=a.106999564139407
Il pleut du sang sur mes médailles
Je repense souvent à tous les fracas qui ont tué nos soldats et mes pensées se bloquent souvent sur cet espace-temps où le passé les prive du futur. C’est à cet instant-là qu’une pluie de sang tombe sur mes médailles, c’est à cet instant là où Louis dans cette tranchée de Fleury allume sa bouffarde, un moment de plaisir, il n’aura point le temps d’apprécier cet instant, une grosse pluie d’obus vient le lui en priver.
Arnold observe la porte de la barge de débarquement s’ouvrir, devant une plage de sable qu’il va pouvoir toucher, il n’y aura que son sang qui touchera le sable. Et cette pluie de sang inonde mes médailles, ouvrant mes yeux humides, vers ces flashs, percez-moi d’atropine pour que mon cœur ne flanche pas face à toutes ces pensées.
Jean regarde admirablement les rizières où les femmes s’activent à y faire leur récolte, il ne verra jamais les yeux de ces jeunes filles, car ses yeux se sont fermés au moment du sourire.
Richard marche lentement dans les ruelles chaudes de la casbah d’Alger, la senteur des épices lui donne chaud au cœur, avec force il hume pour garder ce plaisir, mais son souffle s’éteint, il ne sentira plus.
Il est là ce moment où entre deux secondes, l’une nous rend heureuses, et l’autre nous prend la vie. Tout ce paradoxe fait couler cette intarissable pluie de sang sur mes médailles qui brillent entre ces deux néants.
L’odeur du café frais inonde les couloirs du Drakkar, Pascal ouvre les yeux, alléché par l’odeur, c’est l’odeur de la mort qui va l’enterrer avec son unité.
Je pourrais citer tous les prénoms de mes frères tombés, qui ont tous touché et vécu cet espace-temps, entre ces deux secondes.
Je pourrais citer tous ces prénoms que l’on fête dans les calendriers du monde, mais ces anniversaires, je ne peux les fêter car la deuxième seconde les a fait basculer.
Je pourrais citer tous ces prénoms sanglants qui coulent sur mes médailles, mais il y en a tellement que j’en aurais la peur de tous les affronter.
Maintes familles ont dans l’esprit ces fameuses secondes qu’ont vécues leurs enfants, conjoints, amis (ies), tous ces points d’interrogation qui dans ma tête se terrent et font tomber des myriades de gouttes de sang sur mes médailles esseulées.
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