Il y a eu 6 femmes Compagnons de la Libération.
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Il y a eu 6 femmes Compagnons de la Libération.
Marie est née en 1905 à Rombas en Moselle annexée par l’Allemagne. Marie, surnommée Ria, devient auditrice libre à l’École du Louvre à Paris. En 1928, elle épouse Joseph Hackin, conservateur au Musée national des arts asiatiques - Guimet
. Étroitement lié et associée aux recherches de son mari, elle mène de nombreuses fouilles en Afghanistan. En 1937, Marie dirige un des deux chantiers de fouilles du site de Begram à 60 km de Kaboul. Elle met à jour le "trésor de Begram" enfoui au IIIe siècle pour le protéger.
En septembre 1939, son mari est mobilisé comme capitaine, puis comme commandant, attaché à la Légation de France à Kaboul. Les époux Hackin refusent l’armistice et adressent, le 5 juillet 1940, un message d’adhésion au général de Gaulle. Ils rejoignent Londres en octobre 1940.
Marie rejoint la France libre, avec le grade de sous-lieutenant, le 26 décembre 1940. Elle est l'adjointe de Simonne Mathieu et contribue à organiser le corps féminin de la France libre.
Le général de Gaulle ayant nommé Joseph Hackin "délégué de la France libre" en Inde, elle est désignée pour partir avec lui. Ils embarquent sur le cargo "Jonathan Holt", en février 1941. Le cargo, parti de Liverpool, est torpillé entre l’Ecosse et les îles Féroé.
Les époux Hackin disparaissent en mer dans le naufrage, le 24 février 1941.
+ d'infos v/ Ordre de la Libération
bit.ly/MarieHackin
https://www.facebook.com/LeMemorialDeCaen/photos/a.10151236667782431/10159058240782431/
. Étroitement lié et associée aux recherches de son mari, elle mène de nombreuses fouilles en Afghanistan. En 1937, Marie dirige un des deux chantiers de fouilles du site de Begram à 60 km de Kaboul. Elle met à jour le "trésor de Begram" enfoui au IIIe siècle pour le protéger.
En septembre 1939, son mari est mobilisé comme capitaine, puis comme commandant, attaché à la Légation de France à Kaboul. Les époux Hackin refusent l’armistice et adressent, le 5 juillet 1940, un message d’adhésion au général de Gaulle. Ils rejoignent Londres en octobre 1940.
Marie rejoint la France libre, avec le grade de sous-lieutenant, le 26 décembre 1940. Elle est l'adjointe de Simonne Mathieu et contribue à organiser le corps féminin de la France libre.
Le général de Gaulle ayant nommé Joseph Hackin "délégué de la France libre" en Inde, elle est désignée pour partir avec lui. Ils embarquent sur le cargo "Jonathan Holt", en février 1941. Le cargo, parti de Liverpool, est torpillé entre l’Ecosse et les îles Féroé.
Les époux Hackin disparaissent en mer dans le naufrage, le 24 février 1941.
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Dernière édition par Admin le Lun 18 Jan - 19:23, édité 1 fois
Re: Il y a eu 6 femmes Compagnons de la Libération.
Laure est née en 1915 à Erstein (Bas-Rhin). Après l'armistice de 1940, elle demeure en Alsace et rejoint une organisation de passeurs pour les prisonniers évadés. Repérée par l’occupant, elle est obligée de quitter l’Alsace et part pour Lyon. Elle y rejoint son fiancé, Eugène Diebold, prisonnier évadé.
En mai 1942, elle entre au réseau de renseignements "Mithridate" : elle recueille des informations qu'elle code et fait passer sous forme de courrier à Londres. Elle et son mari sont arrêtés en juillet 1942 par la police judiciaire. Faute de preuves, ils sont relâchés.
En août 1942, elle rencontre Daniel Cordier, secrétaire de Jean Moulin. Engagée aux Forces françaises libres, immatriculée au Bureau central de renseignements et d'action (BCRA) sous le nom de "Mado", elle est affectée aux services de Jean Moulin. Elle est arrêtée à Paris en septembre 1943 et conduite à Fresnes : elle ment sur son véritable rôle et échappe ainsi à la torture. Mais, elle est déportée en janvier 1944. Elle est affectée à partir du 6 octobre 1944, au kommando de Taucha dépendant de Buchenwald. Libérée en avril 1945 par les Américains, c'est très affaiblie qu'elle arrive à Paris. Elle a la joie d'y retrouver son mari qui fut lui aussi déporté.
Laure Diebold meurt subitement le 17 octobre 1965 à Lyon.
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bit.ly/LaureDiebold
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En mai 1942, elle entre au réseau de renseignements "Mithridate" : elle recueille des informations qu'elle code et fait passer sous forme de courrier à Londres. Elle et son mari sont arrêtés en juillet 1942 par la police judiciaire. Faute de preuves, ils sont relâchés.
En août 1942, elle rencontre Daniel Cordier, secrétaire de Jean Moulin. Engagée aux Forces françaises libres, immatriculée au Bureau central de renseignements et d'action (BCRA) sous le nom de "Mado", elle est affectée aux services de Jean Moulin. Elle est arrêtée à Paris en septembre 1943 et conduite à Fresnes : elle ment sur son véritable rôle et échappe ainsi à la torture. Mais, elle est déportée en janvier 1944. Elle est affectée à partir du 6 octobre 1944, au kommando de Taucha dépendant de Buchenwald. Libérée en avril 1945 par les Américains, c'est très affaiblie qu'elle arrive à Paris. Elle a la joie d'y retrouver son mari qui fut lui aussi déporté.
Laure Diebold meurt subitement le 17 octobre 1965 à Lyon.
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Re: Il y a eu 6 femmes Compagnons de la Libération.
Marcelle Henry est née en 1895. Bachelière, licenciée en Histoire-Géographie, elle enseigne pendant 3 ans. En 1919, elle devient fonctionnaire au ministère du Travail. À partir de 1937, elle dirige le bureau de l'hygiène et de la sécurité des travailleurs de la Direction du Travail.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, tout en poursuivant son action ministérielle, elle entre dans la Résistance, distribue des tracts, encourage et couvre ses collègues résistants.
Membre des services secrets, elle prend part à un circuit d'évasion. En septembre 1943, elle est incorporée aux Forces françaises combattantes, au titre du Bureau central de renseignements et d'action (BCRA), les services secrets de la France Combattante.
Le 4 juillet 1944, elle est arrêtée par la Gestapo. Elle subit de cruels interrogatoires. Condamnée à mort, elle n'est pas exécutée. L'approche des Alliés fait qu'elle est déportée le 15 août 1944 par le dernier convoi de 2 200 résistants et aviateurs alliés quittant Paris. Elle est déportée à Ravensbrück puis Buchenwald. En janvier 1945, le kommando est évacué sur Ravensbrück où Marcelle Henry est libérée par la Croix-Rouge le 9 avril 1945. Elle meurt d'épuisement peu après la Libération.
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bit.ly/MarcelleHenry
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Pendant la Seconde Guerre mondiale, tout en poursuivant son action ministérielle, elle entre dans la Résistance, distribue des tracts, encourage et couvre ses collègues résistants.
Membre des services secrets, elle prend part à un circuit d'évasion. En septembre 1943, elle est incorporée aux Forces françaises combattantes, au titre du Bureau central de renseignements et d'action (BCRA), les services secrets de la France Combattante.
Le 4 juillet 1944, elle est arrêtée par la Gestapo. Elle subit de cruels interrogatoires. Condamnée à mort, elle n'est pas exécutée. L'approche des Alliés fait qu'elle est déportée le 15 août 1944 par le dernier convoi de 2 200 résistants et aviateurs alliés quittant Paris. Elle est déportée à Ravensbrück puis Buchenwald. En janvier 1945, le kommando est évacué sur Ravensbrück où Marcelle Henry est libérée par la Croix-Rouge le 9 avril 1945. Elle meurt d'épuisement peu après la Libération.
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Re: Il y a eu 6 femmes Compagnons de la Libération.
Berty Albrecht est née en 1893 à Marseille. En 1912, elle devient infirmière. Pendant la 1re Guerre mondiale, elle exerce dans des hôpitaux militaires. Après l'Armistice, elle épouse Frédéric Albrecht, un banquier hollandais. Le couple s'installe à Londres en 1924. C'est là qu'elle rencontre les féministes anglaises et se passionne pour la condition des femmes.
Séparée de son époux, elle revient à Paris en 1931 et crée une revue "le Problème sexuel" où elle défend le droit à l’avortement. En 1936, Berty devient surintendante d'usine.
Après l'armistice de juin 1940, Berty Albrecht entre aux" Usines Fulmen" à Vierzon. Dès l'été 1940, elle permet à des prisonniers évadés de passer la ligne de démarcation. En 1941, avec Henri Frenay, elle diffuse les tracts de propagande du Mouvement de Libération nationale (MLN). Fin 1941, le mouvement de Résistance "Combat" nait.
Commissaire au chômage de la ville de Lyon, Berty est surveillée de près par la police française. Elle organise le service social qui aide les militants emprisonnés et leur famille.
Arrêtée à son domicile en avril 1942, elle est internée administrativement et arbitrairement. Elle est jugée et condamnée à 6 mois de prison ferme. Mais, en novembre 1942, l'invasion par les Allemands de la zone sud complique l'avenir des prisonniers politiques et résistants. Berty Albrecht décide donc de simuler la folie : elle est alors envoyée à l'asile psychiatrique dont elle parvient à être libérée par un commando de "Combat" et à l'aide de sa fille Mireille et de son médecin. Elle reprend immédiatement ses activités clandestines.
Au cours d'un faux rendez-vous, elle est arrêtée le 28 mai 1943 par la Gestapo. Elle est torturée et transférée à la prison de Montluc à Lyon puis à Fresnes le 31 mai 1943 où elle se donne – vraisemblablement - la mort par pendaison dans la nuit.
En mai 1945, son corps est retrouvé dans la prison de Fresnes. Berty Albrecht est inhumée dans la crypte du Mémorial de la France combattante au mont Valérien à Suresnes
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Séparée de son époux, elle revient à Paris en 1931 et crée une revue "le Problème sexuel" où elle défend le droit à l’avortement. En 1936, Berty devient surintendante d'usine.
Après l'armistice de juin 1940, Berty Albrecht entre aux" Usines Fulmen" à Vierzon. Dès l'été 1940, elle permet à des prisonniers évadés de passer la ligne de démarcation. En 1941, avec Henri Frenay, elle diffuse les tracts de propagande du Mouvement de Libération nationale (MLN). Fin 1941, le mouvement de Résistance "Combat" nait.
Commissaire au chômage de la ville de Lyon, Berty est surveillée de près par la police française. Elle organise le service social qui aide les militants emprisonnés et leur famille.
Arrêtée à son domicile en avril 1942, elle est internée administrativement et arbitrairement. Elle est jugée et condamnée à 6 mois de prison ferme. Mais, en novembre 1942, l'invasion par les Allemands de la zone sud complique l'avenir des prisonniers politiques et résistants. Berty Albrecht décide donc de simuler la folie : elle est alors envoyée à l'asile psychiatrique dont elle parvient à être libérée par un commando de "Combat" et à l'aide de sa fille Mireille et de son médecin. Elle reprend immédiatement ses activités clandestines.
Au cours d'un faux rendez-vous, elle est arrêtée le 28 mai 1943 par la Gestapo. Elle est torturée et transférée à la prison de Montluc à Lyon puis à Fresnes le 31 mai 1943 où elle se donne – vraisemblablement - la mort par pendaison dans la nuit.
En mai 1945, son corps est retrouvé dans la prison de Fresnes. Berty Albrecht est inhumée dans la crypte du Mémorial de la France combattante au mont Valérien à Suresnes
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Re: Il y a eu 6 femmes Compagnons de la Libération.
Noëlla Rouget, la déportée qui a fait gracier son bourreau, est décédée ce jour. Elle avait 100 ans.
Noëlla Rouget s’engage à 20 ans dans la Résistance. Elle transporte des tracts. Mais, en juin 1943, tout bascule : son fiancé Adrien, lui aussi résistant, est arrêté. Quelques jours après, elle est aussi arrêtée par un Français, Jacques Vasseur, qui est à la tête de la section de la Gestapo d’Angers. Son fiancé est torturé, puis fusillé. En janvier 1944, elle est déportée au camp de Ravensbrück. Elle a 23 ans. Libérée en avril 1945, elle ne pèse plus que 32 kilos.
Quand Jacques Vasseur, son bourreau, est enfin retrouvé et jugé dans les années 60, Noëlla écrit au président du tribunal pour empêcher sa condamnation à mort. En vain. Elle écrit alors au Président de la République, le général de Gaulle pour demander sa grâce et l’obtient.
La rescapée des camps veut croire à la rédemption de son bourreau, avec qui elle entreprend une correspondance jusqu’à ce qu’il sorte de prison.
En photo : portrait de Noëlla Rouget en 1942 ou 1943
https://www.facebook.com/LeMemorialDeCaen/photos/a.10151236667782431/10158947563122431
Noëlla Rouget s’engage à 20 ans dans la Résistance. Elle transporte des tracts. Mais, en juin 1943, tout bascule : son fiancé Adrien, lui aussi résistant, est arrêté. Quelques jours après, elle est aussi arrêtée par un Français, Jacques Vasseur, qui est à la tête de la section de la Gestapo d’Angers. Son fiancé est torturé, puis fusillé. En janvier 1944, elle est déportée au camp de Ravensbrück. Elle a 23 ans. Libérée en avril 1945, elle ne pèse plus que 32 kilos.
Quand Jacques Vasseur, son bourreau, est enfin retrouvé et jugé dans les années 60, Noëlla écrit au président du tribunal pour empêcher sa condamnation à mort. En vain. Elle écrit alors au Président de la République, le général de Gaulle pour demander sa grâce et l’obtient.
La rescapée des camps veut croire à la rédemption de son bourreau, avec qui elle entreprend une correspondance jusqu’à ce qu’il sorte de prison.
En photo : portrait de Noëlla Rouget en 1942 ou 1943
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Re: Il y a eu 6 femmes Compagnons de la Libération.
En ce 27 mai, journée nationale de la Résistance, hommage à la résistante Marie-Madeleine Fourcade, la seule femme à avoir dirigé un grand réseau de résistance en France !
Dès 1941, Marie-Madeleine Fourcade devient chef de "l'un des premiers et plus importants services de renseignements sous l'Occupation" selon les mots du général de Gaulle. Ce réseau s'appelle "l'Alliance". Les Allemands l’ont baptisé "Arche de Noé" en raison des pseudonymes d’animaux que Marie-Madeleine, "Hérisson", donne à ses membres.
Elle prend en 1941 la tête du réseau dont le commandant Léon Faye est le chef militaire. La police française de Marseille fait une descente le 10 novembre 1942, dans les bureaux du réseau. Elle s'évade et peut rejoindre Londres d'où elle dirige le réseau. Après l’arrestation de son adjoint le colonel Faye, en septembre 1943, les Britanniques, pour protéger sa vie, la retiennent à Londres. Peu après le Débarquement, Marie-Madeleine revient en France. Cependant, elle est capturée par la Gestapo mais réussit une nouvelle fois à s'échapper et à rejoindre les lignes alliées.
En 1945, elle crée et prend la présidence de l'"Association Amicale Alliance". Elle se charge alors de l'homologation de ses 3 000 agents, survivants ou disparus, ainsi que des œuvres sociales et de la publication du Mémorial de l'Alliance dédié aux 429 morts du réseau.
En photo : fausse carte d'identité de Marie-Madeleine Fourcade (au nom de "Marie Suzanne Imbert"), utilisée sous l'Occupation
https://www.facebook.com/LeMemorialDeCaen/photos/a.10151236667782431/10158450825782431
Dès 1941, Marie-Madeleine Fourcade devient chef de "l'un des premiers et plus importants services de renseignements sous l'Occupation" selon les mots du général de Gaulle. Ce réseau s'appelle "l'Alliance". Les Allemands l’ont baptisé "Arche de Noé" en raison des pseudonymes d’animaux que Marie-Madeleine, "Hérisson", donne à ses membres.
Elle prend en 1941 la tête du réseau dont le commandant Léon Faye est le chef militaire. La police française de Marseille fait une descente le 10 novembre 1942, dans les bureaux du réseau. Elle s'évade et peut rejoindre Londres d'où elle dirige le réseau. Après l’arrestation de son adjoint le colonel Faye, en septembre 1943, les Britanniques, pour protéger sa vie, la retiennent à Londres. Peu après le Débarquement, Marie-Madeleine revient en France. Cependant, elle est capturée par la Gestapo mais réussit une nouvelle fois à s'échapper et à rejoindre les lignes alliées.
En 1945, elle crée et prend la présidence de l'"Association Amicale Alliance". Elle se charge alors de l'homologation de ses 3 000 agents, survivants ou disparus, ainsi que des œuvres sociales et de la publication du Mémorial de l'Alliance dédié aux 429 morts du réseau.
En photo : fausse carte d'identité de Marie-Madeleine Fourcade (au nom de "Marie Suzanne Imbert"), utilisée sous l'Occupation
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