Le village japonais obsédé par les ovnis
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Le village japonais obsédé par les ovnis
Le village de Iino, près de Fukushima, tente de se reconstruire et de retrouver un semblant de dynamisme économique grâce aux ovnis.
Kaname Muto/AP/SIPA
C’est un bien curieux village japonais https://www.parismatch.com/Pays/Japon que nous fait découvrir un reportage du journal américain Vice . Dans cette commune de 1900 habitants, située non loin de Fukushima, «Des statues d’extraterrestres se dressent un peu partout dans les rues, la mascotte de la commune est un alien pilotant une soucoupe volante dorée et le ramen, un plat typiquement japonais, est servi dans une bol taillé dans une pierre censée attirer les visiteurs d’outre espace.»
La passion du village de Iino pour les ovnis et leurs occupants remonterait à 1972 avec une observation d’un habitant, Tsugio Kinoshita, 25 ans à l’époque, devenu par la suite ufologue. Tsugio explique avoir vu un objet volant en forme de soucoupe volante pendant une randonnée en montagne avec quatre amis : «C’est apparu devant moi, immobile dans le ciel bleu. Puis, tout d’un coup, ça a disparu.»
Mais cet engouement a des racines plus profondes. Il y a, à proximité du village, le mont Senganmori, montagne en forme de pyramide, objet de fascination pour la population. Selon une rumeur, il s’agirait d’une montagne artificielle bâtie par les aliens qui abriterait une base extraterrestre.
En septembre 2020, le ministère de la Défense japonais a lancé un nouveau protocole de surveillance phénomènes aériens non-identifiés, à la suite de plusieurs autres pays, dont les Etats-Unis, inquiets d’éventuelles violations de leur espace aérien. Dans la foulée, les passionnés de Iino ont inauguré un centre d’observation des ovnis, le premier du genre au Japon. Il s’ajoute au musée Fureaikan entièrement dédié à la vie extraterrestre, créé en 1992 avec des fonds gouvernementaux destinés à revitaliser l’activité économique et culturelle dans les villages. On y trouve des statues, des maquettes, des illustrations et des films censés englober l’histoire des représentations, imaginaires ou scientifiques, de la vie sur des planètes lointaines.
Quant au Centre d’observation des Ovnis, il se contente surtout d’enregistrer les témoignages qui lui sont envoyés de tout le Japon et même au-delà. Il centralise aussi près d’un millier de documents déclassifiés de la CIA et de nombreuses photos et vidéos censées prouver par leur accumulation la réalité du phénomène, réalité dont le directeur du centre, Toshio Kanno, est convaincu: «Je suis sûr qu'il y a un certain type de créatures qui vivent à côté de nous et qui ne viennent pas de la Terre» confie-t-il à Vice.
La maigre population de Iino place beaucoup d’espoir dans ces visiteurs extraterrestres à qui échoie la lourde tâche de sauver le village d'une lente disparition. Après la catastrophe de Fukushima, en 2011, des milliers de personnes, en particulier des familles avec enfants, ont quitté la région. L’activité économique s’est ralentie, les emplois de sont raréfiés, la moyenne d’âge de la population ne cesse d’augmenter. Le musée ufologique et le Centre d’observation des ovnis drainent chaque année quelques centaines de visiteurs mais des revenus financiers encore bien limités. Ce qui ne refroidit pas l’optimisme de Toshio Kanno : «Un grand nombre de personnes s’intéressent aux ovnis. Quand ils viennent chez nous, cela favorise la revitalisation de la commune» dit-il.
Quant au Centre d’observation des Ovnis, il se contente surtout d’enregistrer les témoignages qui lui sont envoyés de tout le Japon et même au-delà. Il centralise aussi près d’un millier de documents déclassifiés de la CIA et de nombreuses photos et vidéos censées prouver par leur accumulation la réalité du phénomène, réalité dont le directeur du centre, Toshio Kanno, est convaincu: «Je suis sûr qu'il y a un certain type de créatures qui vivent à côté de nous et qui ne viennent pas de la Terre» confie-t-il à Vice.
La maigre population de Iino place beaucoup d’espoir dans ces visiteurs extraterrestres à qui échoie la lourde tâche de sauver le village d'une lente disparition. Après la catastrophe de Fukushima, en 2011, des milliers de personnes, en particulier des familles avec enfants, ont quitté la région. L’activité économique s’est ralentie, les emplois de sont raréfiés, la moyenne d’âge de la population ne cesse d’augmenter. Le musée ufologique et le Centre d’observation des ovnis drainent chaque année quelques centaines de visiteurs mais des revenus financiers encore bien limités. Ce qui ne refroidit pas l’optimisme de Toshio Kanno : «Un grand nombre de personnes s’intéressent aux ovnis. Quand ils viennent chez nous, cela favorise la revitalisation de la commune» dit-il.
Paris MATCH
Kaname Muto/AP/SIPA
C’est un bien curieux village japonais https://www.parismatch.com/Pays/Japon que nous fait découvrir un reportage du journal américain Vice . Dans cette commune de 1900 habitants, située non loin de Fukushima, «Des statues d’extraterrestres se dressent un peu partout dans les rues, la mascotte de la commune est un alien pilotant une soucoupe volante dorée et le ramen, un plat typiquement japonais, est servi dans une bol taillé dans une pierre censée attirer les visiteurs d’outre espace.»
La passion du village de Iino pour les ovnis et leurs occupants remonterait à 1972 avec une observation d’un habitant, Tsugio Kinoshita, 25 ans à l’époque, devenu par la suite ufologue. Tsugio explique avoir vu un objet volant en forme de soucoupe volante pendant une randonnée en montagne avec quatre amis : «C’est apparu devant moi, immobile dans le ciel bleu. Puis, tout d’un coup, ça a disparu.»
Mais cet engouement a des racines plus profondes. Il y a, à proximité du village, le mont Senganmori, montagne en forme de pyramide, objet de fascination pour la population. Selon une rumeur, il s’agirait d’une montagne artificielle bâtie par les aliens qui abriterait une base extraterrestre.
En septembre 2020, le ministère de la Défense japonais a lancé un nouveau protocole de surveillance phénomènes aériens non-identifiés, à la suite de plusieurs autres pays, dont les Etats-Unis, inquiets d’éventuelles violations de leur espace aérien. Dans la foulée, les passionnés de Iino ont inauguré un centre d’observation des ovnis, le premier du genre au Japon. Il s’ajoute au musée Fureaikan entièrement dédié à la vie extraterrestre, créé en 1992 avec des fonds gouvernementaux destinés à revitaliser l’activité économique et culturelle dans les villages. On y trouve des statues, des maquettes, des illustrations et des films censés englober l’histoire des représentations, imaginaires ou scientifiques, de la vie sur des planètes lointaines.
Quant au Centre d’observation des Ovnis, il se contente surtout d’enregistrer les témoignages qui lui sont envoyés de tout le Japon et même au-delà. Il centralise aussi près d’un millier de documents déclassifiés de la CIA et de nombreuses photos et vidéos censées prouver par leur accumulation la réalité du phénomène, réalité dont le directeur du centre, Toshio Kanno, est convaincu: «Je suis sûr qu'il y a un certain type de créatures qui vivent à côté de nous et qui ne viennent pas de la Terre» confie-t-il à Vice.
La maigre population de Iino place beaucoup d’espoir dans ces visiteurs extraterrestres à qui échoie la lourde tâche de sauver le village d'une lente disparition. Après la catastrophe de Fukushima, en 2011, des milliers de personnes, en particulier des familles avec enfants, ont quitté la région. L’activité économique s’est ralentie, les emplois de sont raréfiés, la moyenne d’âge de la population ne cesse d’augmenter. Le musée ufologique et le Centre d’observation des ovnis drainent chaque année quelques centaines de visiteurs mais des revenus financiers encore bien limités. Ce qui ne refroidit pas l’optimisme de Toshio Kanno : «Un grand nombre de personnes s’intéressent aux ovnis. Quand ils viennent chez nous, cela favorise la revitalisation de la commune» dit-il.
Quant au Centre d’observation des Ovnis, il se contente surtout d’enregistrer les témoignages qui lui sont envoyés de tout le Japon et même au-delà. Il centralise aussi près d’un millier de documents déclassifiés de la CIA et de nombreuses photos et vidéos censées prouver par leur accumulation la réalité du phénomène, réalité dont le directeur du centre, Toshio Kanno, est convaincu: «Je suis sûr qu'il y a un certain type de créatures qui vivent à côté de nous et qui ne viennent pas de la Terre» confie-t-il à Vice.
La maigre population de Iino place beaucoup d’espoir dans ces visiteurs extraterrestres à qui échoie la lourde tâche de sauver le village d'une lente disparition. Après la catastrophe de Fukushima, en 2011, des milliers de personnes, en particulier des familles avec enfants, ont quitté la région. L’activité économique s’est ralentie, les emplois de sont raréfiés, la moyenne d’âge de la population ne cesse d’augmenter. Le musée ufologique et le Centre d’observation des ovnis drainent chaque année quelques centaines de visiteurs mais des revenus financiers encore bien limités. Ce qui ne refroidit pas l’optimisme de Toshio Kanno : «Un grand nombre de personnes s’intéressent aux ovnis. Quand ils viennent chez nous, cela favorise la revitalisation de la commune» dit-il.
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