La Banque de France alerte sur les nouveaux types de fraudes lors des paiements en ligne
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La Banque de France alerte sur les nouveaux types de fraudes lors des paiements en ligne
L’entrée en vigueur de l’authentification forte a permis de faire diminuer le taux de fraude sur les paiements en ligne, se félicite la Banque de France. Le régulateur souhaite tout de même sensibiliser le grand public aux nouvelles fraudes dont sont victimes les particuliers.
Les paiements en ligne sont de plus en plus sûrs. Au terme du premier semestre 2021, seulement 0,149% de ce type de transactions s’accompagnait d’une fraude, en baisse de plus de 14% par rapport à la moyenne de l’année 2020, note la Banque de France dans son observatoire publié le 3 février. Il faut dire que 97% des porteurs de carte actifs bénéficient désormais d’un système d’authentification forte pour sécuriser au maximum les transactions à distance.
https://www.capital.fr/votre-argent/carte-bancaire-la-nouvelle-norme-de-securite-qui-vient-bousculer-vos-paiements-en-ligne-1402894
contraint les banques à valider une transaction avec non plus un, mais deux facteurs de nature distincte. Trois possibilités sont proposées aux clients pour s’identifier fortement : l’utilisation de l’application mobile bancaire, l’envoi d’un SMS contenant un code de confirmation, ou encore la fourniture d’un boîtier physique muni d’un clavier pour saisir le code de confirmation. Les banques sont d’ailleurs tenues de fournir une alternative à l’application mobile pour les particuliers ne disposant pas de smartphone, le tout sans surcoût.
https://www.capital.fr/conso/arnaque-par-sms-comment-la-reconnaitre-et-la-signaler-1426050
Un mode opératoire en 3 étapes
Malgré l’entrée en vigueur de l’authentification forte depuis mai 2021, les fraudes persistent car certains paiements n’y sont toujours pas soumis. Chez ces derniers, la fraude est presque deux fois plus importante, relève la Banque de France.
La méthode employée pour l’ensemble de ces fraudes est bien identifiée. Les cyber-délinquants commencent par se renseigner sur la potentielle victime via du “phishing” ("hameçonnage" en français), des “malwares” (ces “logiciels hostiles” ) ou en achetant des fichiers remplis des données personnelles de la proie, sur le dark web.
C’est alors que les fraudeurs entrent en contact avec leurs victimes, la plupart du temps des personnes âgées ou peu à l’aise avec les systèmes d'authentification. Ils se font passer pour leur banque en prétextant une “transaction frauduleuse” ou une “tentative de fraude” pour finalement prétendre devoir réaliser un “test de sécurité” ou des “opérations d’annulation pour protéger l’utilisateur”. Le piège se referme ainsi sur la cible, qui valide le paiement demandé sur l’application, ou voit sa carte bancaire enrôlée dans un smartphone qui ne lui appartient pas. Le fraudeur peut alors effectuer des paiements mobiles au moyen de la carte de la victime.
Les réflexes pour se protéger
Pour se protéger, il convient donc d’adopter les bons réflexes. Le premier est d’ignorer ces sollicitations. Toute communication qui ne passe pas par un canal sécurisé habituel - application, numéro déjà connu dans votre répertoire - est à proscrire. Ne cliquez donc jamais sur les liens contenus dans les SMS ou les mails. En cas de doute, demandez confirmation à votre banque.
Enfin - le conseil peut paraître banal mais mérite d’être rappelé -, il ne faut jamais communiquer ses données d'authentification à un tiers, car ces données sont aussi sensibles que votre code de carte bancaire. “Votre banque ne vous demandera jamais de valider à distance une opération à des fins de test ou en réponse à une fraude”, conclut la Banque de France.
https://www.capital.fr/votre-argent/fraude-a-la-carte-bancaire-plainte-et-remboursement-1339305
CAPITAL LE 03.02.22
Les paiements en ligne sont de plus en plus sûrs. Au terme du premier semestre 2021, seulement 0,149% de ce type de transactions s’accompagnait d’une fraude, en baisse de plus de 14% par rapport à la moyenne de l’année 2020, note la Banque de France dans son observatoire publié le 3 février. Il faut dire que 97% des porteurs de carte actifs bénéficient désormais d’un système d’authentification forte pour sécuriser au maximum les transactions à distance.
https://www.capital.fr/votre-argent/carte-bancaire-la-nouvelle-norme-de-securite-qui-vient-bousculer-vos-paiements-en-ligne-1402894
contraint les banques à valider une transaction avec non plus un, mais deux facteurs de nature distincte. Trois possibilités sont proposées aux clients pour s’identifier fortement : l’utilisation de l’application mobile bancaire, l’envoi d’un SMS contenant un code de confirmation, ou encore la fourniture d’un boîtier physique muni d’un clavier pour saisir le code de confirmation. Les banques sont d’ailleurs tenues de fournir une alternative à l’application mobile pour les particuliers ne disposant pas de smartphone, le tout sans surcoût.
https://www.capital.fr/conso/arnaque-par-sms-comment-la-reconnaitre-et-la-signaler-1426050
Un mode opératoire en 3 étapes
Malgré l’entrée en vigueur de l’authentification forte depuis mai 2021, les fraudes persistent car certains paiements n’y sont toujours pas soumis. Chez ces derniers, la fraude est presque deux fois plus importante, relève la Banque de France.
La méthode employée pour l’ensemble de ces fraudes est bien identifiée. Les cyber-délinquants commencent par se renseigner sur la potentielle victime via du “phishing” ("hameçonnage" en français), des “malwares” (ces “logiciels hostiles” ) ou en achetant des fichiers remplis des données personnelles de la proie, sur le dark web.
C’est alors que les fraudeurs entrent en contact avec leurs victimes, la plupart du temps des personnes âgées ou peu à l’aise avec les systèmes d'authentification. Ils se font passer pour leur banque en prétextant une “transaction frauduleuse” ou une “tentative de fraude” pour finalement prétendre devoir réaliser un “test de sécurité” ou des “opérations d’annulation pour protéger l’utilisateur”. Le piège se referme ainsi sur la cible, qui valide le paiement demandé sur l’application, ou voit sa carte bancaire enrôlée dans un smartphone qui ne lui appartient pas. Le fraudeur peut alors effectuer des paiements mobiles au moyen de la carte de la victime.
Les réflexes pour se protéger
Pour se protéger, il convient donc d’adopter les bons réflexes. Le premier est d’ignorer ces sollicitations. Toute communication qui ne passe pas par un canal sécurisé habituel - application, numéro déjà connu dans votre répertoire - est à proscrire. Ne cliquez donc jamais sur les liens contenus dans les SMS ou les mails. En cas de doute, demandez confirmation à votre banque.
Enfin - le conseil peut paraître banal mais mérite d’être rappelé -, il ne faut jamais communiquer ses données d'authentification à un tiers, car ces données sont aussi sensibles que votre code de carte bancaire. “Votre banque ne vous demandera jamais de valider à distance une opération à des fins de test ou en réponse à une fraude”, conclut la Banque de France.
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CAPITAL LE 03.02.22
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