A Rennes, il veulent sauver leur arbre remarquable du quartier
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A Rennes, il veulent sauver leur arbre remarquable du quartier
Un "Ginkgo Biloba", arbre remarquable d'origine chinoise, fait la fierté des habitants du quartier Moulin du Comte à Rennes. Mais il est menacé par une opération immobilière. Une poignée de riverains se mobilisent et appellent à manifester ce jeudi.
Par Stéphane Grammont
Publié le 12/11/2015 | 10:25, mis à jour le 12/11/2015 | 10:25
Le Gingko Biloba, connu pour ses propriétés médicinales dans la médecine chinoise, existe depuis 240 millions d'années.
Dans la famille des Gingko Biloba, il y a les mâles, et les femelles. Madame a échappé à l'abattage il y a quelques années rue Jean Danet grâce à la mobilisation des riverains. C'est aujourd'hui monsieur qui risque de faire les frais d'une opération boulevard Marboeuf.
L'arbre est situé dans une propriété privée, et selon la Ville il n'y a "aucun outil réglementaire permettant d'empêcher son abattage".
Le comité de quartier Moulin du Comte espère sauver le Gingko, notamment en le faisant replanter dans un parc, et appelle à un rassemblement ce jeudi 12 novembre.
-20151112-[info-titre3]]http://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ille-et-vilaine/rennes/rennes-il-veulent-sauver-leur-arbre-remarquable-du-quartier-850205.html#xtor=EPR-521-[france3regions]-20151112-[info-titre3]
Par Stéphane Grammont
Publié le 12/11/2015 | 10:25, mis à jour le 12/11/2015 | 10:25
Le Gingko Biloba, connu pour ses propriétés médicinales dans la médecine chinoise, existe depuis 240 millions d'années.
Dans la famille des Gingko Biloba, il y a les mâles, et les femelles. Madame a échappé à l'abattage il y a quelques années rue Jean Danet grâce à la mobilisation des riverains. C'est aujourd'hui monsieur qui risque de faire les frais d'une opération boulevard Marboeuf.
L'arbre est situé dans une propriété privée, et selon la Ville il n'y a "aucun outil réglementaire permettant d'empêcher son abattage".
Le comité de quartier Moulin du Comte espère sauver le Gingko, notamment en le faisant replanter dans un parc, et appelle à un rassemblement ce jeudi 12 novembre.
-20151112-[info-titre3]]http://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ille-et-vilaine/rennes/rennes-il-veulent-sauver-leur-arbre-remarquable-du-quartier-850205.html#xtor=EPR-521-[france3regions]-20151112-[info-titre3]
Re: A Rennes, il veulent sauver leur arbre remarquable du quartier
L’Arbre aux quarante écus, l’Abricotier d'argent ou Ginkgo (Ginkgo biloba L., 1771) (银杏 yínxìng en chinois) est une espèce d'arbres et la seule représentante actuelle de la famille des Ginkgoaceae. C'est la seule espèce actuelle de la division des ginkgophyta. Elle est considérée comme une espèce panchroniquenote . C'est la plus ancienne famille d'arbres connue, puisqu'elle serait apparue il y a plus de 270 millions d'années. Elle existait déjà une quarantaine de millions d'années avant
Historique
Ginkgo biloba, lithographie de Philipp Franz von Siebold et Joseph Gerhard Zuccarini
Le Ginkgo biloba est naturalisé dans le sud-est de la Chine dans les monts Tianmushan. Il s'agit d'une espèce cultivée, la version sauvage ayant presque complètement disparu1. De là, il arrive au Japon et en Corée aux alentours du XIIe siècle.
Engelbert Kaempfer, médecin et botaniste allemand, séjourna au Japon de 1690 à 1692 en mission pour la Compagnie des Indes néerlandaises. Il fut le premier Européen à décrire cet arbre dans son mémoire Amoenitatum exoticarum (publié en 1712)
Il rapporta des jeunes pousses de ginkgo aux Provinces-Unies et c’est dans le jardin botanique d’Utrecht que le premier ginkgo européen aurait été planté en 1730.
Le premier pied de Ginkgo biloba en France a été apporté par Auguste Broussonnet (1761-1807) qui l'avait reçu en présent de Sir Joseph Banks (1743-1820). Broussonnet le donna alors à Antoine Gouan (1733-1821) qui le planta dans le jardin botanique de Montpellier en 17782. Il donna pour la première fois des ovules le 12 avril 1812. En 1795, une bouture prise sur ce ginkgo de Montpellier est plantée au Jardin des plantes de Paris. Ces deux arbres sont toujours vivants à ce jour.
Origine du nom
Le nom latin ginkgo vient de l'ancienne lecture japonaise ginkyō du mot chinois 銀杏, notée ぎんきょう avec la notation rekishiteki kanazukai dans l'atlas botanique « Kinmôzui » de Nakamura Tekisai (1629 - 1702).
En chinois moderne, 銀 se prononce yín et signifie « argent », tandis que 杏 se prononce xìng et signifie « abricot ». Le composé 銀杏 se prononce alors yínxìng : « abricot d’argent ».
En japonais moderne, ces caractères chinois se prononcent ginnan ぎんなん, en réservant le plus souvent cette prononciation pour parler du fruit, tandis que l'arbre est nommé ichō (イチョウ). La forme du « Kinmôzui » de Nakamura Tekisai n'est plus usitée.
Carl von Linné a suivi la notation ginkgo faite par Engelbert Kaempfer dans son livre Amoenitates exoticae publié en 1712. Cette notation est également présente dans les notes manuscrites de Kaempfer, ce qui exclut une erreur de typographie. Kaempfer aurait dû écrire « ginkjo » ou « ginkio » avec un « j » ou un « i » pour être cohérent avec les autres mots japonais qu'il écrivait4. La romanisation Hepburn qui utilise un « y », et transcrit « ginkyō » l'ancienne lecture japonaise, ne fut inventée que beaucoup plus tard, en 1887. L'utilisation de la lettre « g » par Kaempfer demeure donc inexpliquée. Toutefois selon Shihomi et Terumitsu Hori, la présence du second g serait due aux origines du médecin allemand. Les deux chercheurs japonais suggèrent que Kaempfer, originaire de Lemgonote , dans le nord de l'Allemagne aurait utilisé sa prononciation dialectale de l'alphabet latin pour restituer la prononciation des termes japonais.
L'épithète spécifique biloba fait référence à la forme caractéristique des feuilles, fendues en deux lobes.
Le nom d’« arbre aux quarante écus » vient du fait que le botaniste français M. de Pétigny a acheté, en 1788, 5 plants de ginkgo à un botaniste anglais pour la somme considérable de 25 guinées, soit 40 écus chaque pied.
Le nom d’« arbre aux mille écus » est aussi expliqué par l’aspect de ses feuilles qui deviennent jaunes dorées à l’automne et forment comme un tapis d’or à ses pieds.
Appareil végétatif
Le ginkgo est un arbre de taille moyenne à grande, pouvant atteindre 20 à 30 m. La durée de vie est très importante, celui du jardin botanique de l'Université de Sendai est âgé de 1 250 ans. Selon le principe de coloniarité de Francis Hallé, le ginkgo est un être vivant potentiellement immortel ; il n'a pas de prédateurs naturels, ni de parasites ou maladies. Les seuls facteurs externes défavorables seraient l'homme, les aléas telluriques ou climatiques.
L’écorce des jeunes ginkgos est d’abord lisse puis devient craquelée et fissurée avec le temps. Sa couleur varie du brun au gris.
Ses feuilles sont uniques parmi les spermatophytes, puisque formées de deux lobes en forme de palmes et ne présentant pas de nervure centrale comme la quasi-totalité des plantes modernes. Dotées d'un pétiole, elles sont insérées sur les rameaux par petits groupes de 3 ou 412 et atteignent de 5 à 15 cm de long. Ces feuilles sont caduques.
LA SUITE ICI
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ginkgo_biloba
Historique
Ginkgo biloba, lithographie de Philipp Franz von Siebold et Joseph Gerhard Zuccarini
Le Ginkgo biloba est naturalisé dans le sud-est de la Chine dans les monts Tianmushan. Il s'agit d'une espèce cultivée, la version sauvage ayant presque complètement disparu1. De là, il arrive au Japon et en Corée aux alentours du XIIe siècle.
Engelbert Kaempfer, médecin et botaniste allemand, séjourna au Japon de 1690 à 1692 en mission pour la Compagnie des Indes néerlandaises. Il fut le premier Européen à décrire cet arbre dans son mémoire Amoenitatum exoticarum (publié en 1712)
Il rapporta des jeunes pousses de ginkgo aux Provinces-Unies et c’est dans le jardin botanique d’Utrecht que le premier ginkgo européen aurait été planté en 1730.
Le premier pied de Ginkgo biloba en France a été apporté par Auguste Broussonnet (1761-1807) qui l'avait reçu en présent de Sir Joseph Banks (1743-1820). Broussonnet le donna alors à Antoine Gouan (1733-1821) qui le planta dans le jardin botanique de Montpellier en 17782. Il donna pour la première fois des ovules le 12 avril 1812. En 1795, une bouture prise sur ce ginkgo de Montpellier est plantée au Jardin des plantes de Paris. Ces deux arbres sont toujours vivants à ce jour.
Origine du nom
Le nom latin ginkgo vient de l'ancienne lecture japonaise ginkyō du mot chinois 銀杏, notée ぎんきょう avec la notation rekishiteki kanazukai dans l'atlas botanique « Kinmôzui » de Nakamura Tekisai (1629 - 1702).
En chinois moderne, 銀 se prononce yín et signifie « argent », tandis que 杏 se prononce xìng et signifie « abricot ». Le composé 銀杏 se prononce alors yínxìng : « abricot d’argent ».
En japonais moderne, ces caractères chinois se prononcent ginnan ぎんなん, en réservant le plus souvent cette prononciation pour parler du fruit, tandis que l'arbre est nommé ichō (イチョウ). La forme du « Kinmôzui » de Nakamura Tekisai n'est plus usitée.
Carl von Linné a suivi la notation ginkgo faite par Engelbert Kaempfer dans son livre Amoenitates exoticae publié en 1712. Cette notation est également présente dans les notes manuscrites de Kaempfer, ce qui exclut une erreur de typographie. Kaempfer aurait dû écrire « ginkjo » ou « ginkio » avec un « j » ou un « i » pour être cohérent avec les autres mots japonais qu'il écrivait4. La romanisation Hepburn qui utilise un « y », et transcrit « ginkyō » l'ancienne lecture japonaise, ne fut inventée que beaucoup plus tard, en 1887. L'utilisation de la lettre « g » par Kaempfer demeure donc inexpliquée. Toutefois selon Shihomi et Terumitsu Hori, la présence du second g serait due aux origines du médecin allemand. Les deux chercheurs japonais suggèrent que Kaempfer, originaire de Lemgonote , dans le nord de l'Allemagne aurait utilisé sa prononciation dialectale de l'alphabet latin pour restituer la prononciation des termes japonais.
L'épithète spécifique biloba fait référence à la forme caractéristique des feuilles, fendues en deux lobes.
Le nom d’« arbre aux quarante écus » vient du fait que le botaniste français M. de Pétigny a acheté, en 1788, 5 plants de ginkgo à un botaniste anglais pour la somme considérable de 25 guinées, soit 40 écus chaque pied.
Le nom d’« arbre aux mille écus » est aussi expliqué par l’aspect de ses feuilles qui deviennent jaunes dorées à l’automne et forment comme un tapis d’or à ses pieds.
Appareil végétatif
Le ginkgo est un arbre de taille moyenne à grande, pouvant atteindre 20 à 30 m. La durée de vie est très importante, celui du jardin botanique de l'Université de Sendai est âgé de 1 250 ans. Selon le principe de coloniarité de Francis Hallé, le ginkgo est un être vivant potentiellement immortel ; il n'a pas de prédateurs naturels, ni de parasites ou maladies. Les seuls facteurs externes défavorables seraient l'homme, les aléas telluriques ou climatiques.
L’écorce des jeunes ginkgos est d’abord lisse puis devient craquelée et fissurée avec le temps. Sa couleur varie du brun au gris.
Ses feuilles sont uniques parmi les spermatophytes, puisque formées de deux lobes en forme de palmes et ne présentant pas de nervure centrale comme la quasi-totalité des plantes modernes. Dotées d'un pétiole, elles sont insérées sur les rameaux par petits groupes de 3 ou 412 et atteignent de 5 à 15 cm de long. Ces feuilles sont caduques.
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Ginkgo_biloba
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