Phoenix, un exosquelette pour remarcher malgré le handicap
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Phoenix, un exosquelette pour remarcher malgré le handicap
SuitX tente de faire tomber les prix
L'entreprise américaine SuitX, largement adossée à l'université de Berkeley, vient de lancer un nouvel exosquelette baptisé Phoenix. Destiné aux individus paralysés des membres inférieurs, il vise à restaurer la capacité de marcher pour un prix particulièrement compétitif. Cette notion, hélas, demeure totalement relative.
Les fonctions du Phoenix sont relativement simples. Fixé à la taille et au niveau des jambes, il soutient passivement le porteur dans sa position debout, tandis que deux moteurs accompagnent le mouvement des hanches et des genoux pour permettre la marche en avant. Il n'est pas question de performances olympiques, mais simplement de pouvoir se déplacer. Lourd de 12,25 kg, ajustable en fonction de l'utilisateur, l'exosquelette assure une autonomie de 4 heures en continu — mais se borne à une vitesse de pointe inférieure à 2 km/h.
Steven Sanchez, paraplégique suite à un accident de BMX, a pu tester l'engin au cours des dernières semaines. Selon lui, cela n'a rien d'un luxe, mais constitue plutôt "une nécessité" tant il est important de pouvoir se tenir debout afin d'éviter les blessures. "Si j'avais ça, cela changerait beaucoup de choses", a-t-il confié. Mais il sera difficile, pour le jeune homme, de conserver son équipement au-delà du test. Il faut en effet débourser quelque 40 000 $ (environ 36 000 €) pour un exemplaire du Phoenix. Le terme "accessible" n'est donc pas tout à fait indiqué.
Pourtant, le produit de SuitX est bel et bien l'un des, si ce n'est le modèle le plus abordable du marché. Il existe plusieurs concurrents directs (comme ReWalk), mais ceux-ci voient plutôt leur prix catalogue démarrer à 70 000, 80 000 voire 100 000 $. Autant dire qu'il faut être riche pour s'offrir le luxe d'une balade à pied lorsque l'on souffre d'une paralysie des membres inférieurs. De leur côté, les géniteurs du Phoenix veulent montrer l'exemple : ils entendent baisser les prix dès que des économies d'échelle seront possibles.
VIDEO ICI
https://youtu.be/BCOctcoVQFY
L'entreprise américaine SuitX, largement adossée à l'université de Berkeley, vient de lancer un nouvel exosquelette baptisé Phoenix. Destiné aux individus paralysés des membres inférieurs, il vise à restaurer la capacité de marcher pour un prix particulièrement compétitif. Cette notion, hélas, demeure totalement relative.
Les fonctions du Phoenix sont relativement simples. Fixé à la taille et au niveau des jambes, il soutient passivement le porteur dans sa position debout, tandis que deux moteurs accompagnent le mouvement des hanches et des genoux pour permettre la marche en avant. Il n'est pas question de performances olympiques, mais simplement de pouvoir se déplacer. Lourd de 12,25 kg, ajustable en fonction de l'utilisateur, l'exosquelette assure une autonomie de 4 heures en continu — mais se borne à une vitesse de pointe inférieure à 2 km/h.
Steven Sanchez, paraplégique suite à un accident de BMX, a pu tester l'engin au cours des dernières semaines. Selon lui, cela n'a rien d'un luxe, mais constitue plutôt "une nécessité" tant il est important de pouvoir se tenir debout afin d'éviter les blessures. "Si j'avais ça, cela changerait beaucoup de choses", a-t-il confié. Mais il sera difficile, pour le jeune homme, de conserver son équipement au-delà du test. Il faut en effet débourser quelque 40 000 $ (environ 36 000 €) pour un exemplaire du Phoenix. Le terme "accessible" n'est donc pas tout à fait indiqué.
Pourtant, le produit de SuitX est bel et bien l'un des, si ce n'est le modèle le plus abordable du marché. Il existe plusieurs concurrents directs (comme ReWalk), mais ceux-ci voient plutôt leur prix catalogue démarrer à 70 000, 80 000 voire 100 000 $. Autant dire qu'il faut être riche pour s'offrir le luxe d'une balade à pied lorsque l'on souffre d'une paralysie des membres inférieurs. De leur côté, les géniteurs du Phoenix veulent montrer l'exemple : ils entendent baisser les prix dès que des économies d'échelle seront possibles.
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