JE ME POSE UNE QUESTION ?

Bonjour,

http://tousaplouha.forumactif.org/t582-nous-allons-reprendre-le-tournage-du-film

http://tousaplouha.forumactif.org/f14-plouha-et-la-guerre

ma remarque de ce jour : pourquoi Plouha depuis le temps, n’a pu mettre en place un Eco musée sur cette période ? Et son réseau.

JE POSE CETTE QUESTION a LA NOUVELLE MUNICIPALITE ... voilà une période très importante pour Plouha .Comme nous pouvons le voir ci dessus ,il y a un film en tournage ,qui galère pour trouver des budgets ,et nous à coté de cela ,nous vantons les mérites de notre tourisme !via des annonces fracassantes,( voir le message du maire ),des travaux sur la plage du palus !!! Pour deux mois d'été. Un gymnase à 2.5 Millions d'euros et encore d'autres secrets dont nous ne sommes pas encore conviés

je vous pose la question , pourquoi tant de discours sur cette période ,de plaques commémoratives posées à la plage Bonaparte ,de liens sur internet ,pour ne pas penser qu'il serait temps d'ouvrir un lieu pour la mémoire .Je pense ,peut être à tort ? qu'il serait facile de trouver une aide, auprès des divers ministères concernés en France, et puis, les anglais, ou les canadiens, concernés par cette période, seraient là pour soutenir ce projet.
Il ne faut pas attendre que les anciens partent, pour honorer cette partie de l’histoire.

j'ai cru comprendre que l'ancienne municipalité avait planché sur le projet ? Pourquoi le projet à t'il été arrêté s'il vous plait ? merci.

Vous avez quoi aujourd'hui pour retenir le touriste sur Plouha ? des plages palus et port Moguer ,une chapelle "Kermaria" la plage Bonaparte ,l'église de Plouha, allez de quoi vous balader un après midi .Pas d'hôtels ,pour la restauration ,je ne m'avance pas sur le sujet ,je ne connais pas .

Avez vous remarqué les panneaux ? ils partent tous du centre de Plouha ,afin de se rendrent sur un lieu précis ,comme les rues d'ailleurs ,mais prenez le temps de faire le même parcours à l'envers ,pas une seule pancarte !!! super pour les touristes . l'indication pour aller au palus ,elle se trouve qu'au rond point devant la crêperie ?
http://tousaplouha.forumactif.org/t624-photos-patrick-24-01-2015

Il faut dénicher le touriste ,partout ou il se trouve ,il est sur une plage ,et bien il a un chalet avec une personne bilingue ,qui peut lui offrir des informations sur les environs de Plouha ,les lieux touristiques ,vendre des cartes postales etc ...selon moi il faut créer le besoin qui amènera le touriste ,qui le fera dépenser par ci par là ,mais pas l'inverse ,car si il se trouve bloquer pour une raison quelconque sur un lieu de visite ,il ne viendra pas et surtout le bouche à oreille ,n'en fera pas venir d'autres .

Comme je l'ai montré dans un autre sujet, vous allez à la pointe de Plouha, il n'y a rien, pas une pancarte, même pas des gros cailloux pour se poser et admirer le paysage, il y a un chemin qui part a gauche, mais ou ??? Non franchement il faut faire un effort. Lapointe de Plouha mérite un tableau tourisque, en anglais et en français identique à celui de guin Zégal.

Pensez-vous aux personnes à mobilité réduite ? je ne pense pas, vos accès sont pas toujours aux normes, trouvez vous facile de rouler sur la plage du palus avec une chaise ?
Ne pourriez vous pas mettre en place deux rampes douces, moins large bien entendu ,sur cette plage ,il y aurait la rampe principale pour les bateaux ,une autre au centre ,et encore une au bout de la place ? des cailloux plats si possible pour que les gens puissent profiter du paysage, cela évitant d’acheter des bancs qui pourraient subir des dégradations.

L’emplacement des deux roues à 3 bancs, mais les deux roues vont ou ??? Comme sur la place de Plouha d’ailleurs, j’entends des motos …

Je vais arrêter là mon bavardage, sachez que mes écrits sont basics dans la formulation, essayant d’aider cette commune, même si j’ai du subir les foudres d’internautes sur facebook. Je ne suis pas un parachuté ou un étranger je suis plouhatin depuis mon enfance.

http://evasionaviateurs.free.fr/c09_memoire.php

une partie de l'article

Comment ces événements sont-ils demeurés dans la mémoire des évadés et de leurs sauveteurs ?

L'aide aux aviateurs alliés, dont les avions avaient été abattus sur les territoires occupés par les forces allemandes (France, Belgique, Luxembourg), durant le Seconde guerre mondiale, fut un phénomène exceptionnel par sa spontanéité et la prise de risques fous, mais délibérés, par des civils, hommes et femmes. Ceux-ci, initialement inorganisés, mirent au point progressivement, à travers des réseaux tel que "François-Shelburn", une "logistique" performante, indispensable pour mener à bien de telles missions éminemment secretes.

Il n'est donc pas étonnant que cette participation, inattendue compte tenu des conditions d'occupation, se soit gravée dans la mémoire, tant de ceux qui en ont bénéficié, que dans celle des "sauveteurs", et, plus encore, qu'elle reste dans celle de leur famille et de leurs descendants.

On a ainsi vu, après la fin de la guerre, les forces aériennes créer, en leur sein, des associations d'aviateurs évadés grâce à ces aides civiles :
•Au Royaume Uni : en septembre 1945, à l'ambassade britannique de Paris, des officiers des Royal Air Forces et de l'Intelligence Service, et Georges Broussine (représentant les réseaux d'évasion) émirent l'idée de créer une nouvelle société : "Royal Air Forces Escaping Society" (RAFES), regroupant des aviateurs alliés évadés des territoires ennemis, ou occupés, grâce à l'aide des sauveteurs civils. En 1947 la première réunion faisait déjà mention de 552 aviateurs et de plusieurs milliers de sauveteurs identifiés, de neuf pays différents1.
La secrétaire générale en fut longtemps Elizabeth Harrison.
•En 1957 se créa une branche australienne,
•puis, en 1965 une branche canadienne.
•Sur le modèle de la société britannique, les Etats-Unis créérent en 1964, l' Air Forces Escape and Evasion Society (AFEES). En 1994, l'association comptait 949 membres. Environ 60 ans après la fin de guerre, le nombre de sauveteurs identifiés dans le monde était supérieur à 6002.
Le président de la société fut longtemps Ralph K.PATTON, qui, lui-même, avait bénéficié du processus d'évasion.

Note 1 : D'après ww2escapelines.co.uk

2 : D'après www.airforceescape.com

Cette mémoire s'est manifestée sous des formes multiples et diverses dont nous pouvons citer :
1.L'érection de stèles et la pose de plaques commémoratives,
2.l'invitation de sauveteurs (helpers) par les pays alliés,
3.la visite en France, Belgique, et Hollande, d'aviateurs évadés avec l'aide des réseaux créés localement, de leur famille, et plus tard de certains de leurs descendants,
4.des expositions permanentes (musées) ou temporaires.

Il est évidemment impossible de citer tous ces événements d'une manière exhaustive, mais nous en présentons quelques-uns ci-après, dont les plus proches du réseau François-Shelburn.
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http://patrimoine.region-bretagne.fr/sdx/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA22005654

Réseau Shelburn, à Plouha. La veuve de l’aviateur émeut les deux résistantes



Il y en a plusieurs chaque année, des retrouvailles autour de la stèle Shelburn, à Plouha. Le plus souvent, désormais, avec des enfants d’aviateurs évadés. Rarement une conjointe, comme ce mardi.

Reportage

Ce mardi après-midi, en haut de la falaise de Plouha. Près de la stèle commémorative du réseau Shelburn, un groupe pose, prend des photos. On sourit, le soleil baigne la scène. Il y a Faye Blye, 90 ans, veuve de Kenneth O. Blye. En 1944, cet Américain est aviateur. Son avion est abattu, à Maël-Carhaix. Il saute en parachute, est recueilli par des habitants, puis quitte la France grâce au réseau Shelburn, à Plouha.

Il embarque sur une canonnière anglaise pilotée par le père de Jane Birkin. L’histoire a été racontée dans Ouest-France du 4 avril, en page Bretagne. Robert Le Tanou, dont le père avait accueilli l’aviateur, avait réussi à retrouver la trace, aux États-Unis, de la veuve de ce dernier.

« Moins on en savait, mieux c'était »

La dame, 90 ans, a souhaité voir les lieux où son mari avait vécu ces épisodes. Mardi à Plouha, elle a été reçue, chaleureusement, par le maire, Philippe Delsol, des élus et des habitants. « Je trouve ça émouvant, qu’elle ait eu autant envie de voir les lieux, et qu’elle soit venue d’aussi loin, à son âge. » Celle qui est ainsi touchée par la voyageuse américaine est Anne Ropers, 94 ans, une des survivantes du réseau Shelburn. Elle était « hébergeuse », avec ses parents. « Nous étions sept maisons d’hébergeurs, à Plouha. On ne connaissait pas les autres. Moins on en savait, mieux c’était. »

Son amie Guiguitte Le Saux - Marguerite Pierre, de son nom d’épouse - 88 ans, était convoyeuse et agent de liaison. « Je suis entrée dans le réseau en 1943, j’avais 18 ans, dit-elle. On allait récupérer les aviateurs chez les hébergeurs, et on descendait avec eux la falaise, sur les fesses, dans le noir. La remontée était très difficile. Les camarades qui ramenaient de lourdes valises pleines d’armes s’accrochaient aux herbes, d’une main. » Elles citent les noms des chefs. Elles entourent Marie Jicquel, qui est là aussi, appuyée au bras d’une de ses filles. Elle habitait la fameuse maison d’Alphonse, le lieu de rendez-vous, qui a été brûlée par les Allemands. C’était en 1944, c’était hier.

http://www.ouest-france.fr/reseau-shelburn-plouha-la-veuve-de-laviateur-emeut-les-deux-resistantes-245445