La Bretagne ..
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La Bretagne ..
La Bretagne ..
Ils quittent un à un le pays
Pour s’en aller gagner leur vie
Loin de leur ile où ils sont nés
Depuis le temps qu’ils rêvaient
Du continent, de ses secrets
Où il y a encore du ciné
Les vieux, ce n’était pas original
Quand ils déposaient machinal
Un bout de chique dans la casquette
Mais ils savaient tous à propos
Pêcher l’araignée, le tourteau
Et regarder passer les mouettes
Pourtant, la Bretagne était belle
Comment peut-on en arriver
A ramasser à la pelle
Le pétrole sur les rochers
Les anciens, cailloux sur la tête
Ont sué pour monter les murettes
Que démolissent les touristes
Qu’importent les jours , les années
De tout façon, ils sont usés
Leurs visages sont devenus tristes
Ici, ni vigne ni forêt
Mais le vin coule à larges traits
Au grand dépit des gens honnêtes
De ces gens qui ne savent pas quoi faire
Et qui critiquent par derrière
Et vous croisent en tournant en la tête
Pourtant, la Bretagne était belle
Comment peut-on en arriver
A ramasser à la pelle
Le pétrole sur les rochers
Entre la pêche et le lichon
Une marée bonne et l’autre non
Et sans vacances et sans sorties
Pour les jeunes, il n’y a plus de bal
Et les bonnes gens trouvent normal
De les surveiller sans répit
Ailleurs, oubliant leurs misères
Ils trouveront un pied à terre
Exilés dans la grande ville
Mais ils savent ce qu’ils aiment
Cloîtrés au fond d’une HLM
Ils n’oublieront jamais leur ile
Pourtant, la Bretagne était belle
Comment peut-on en arriver
A ramasser à la pelle
Le pétrole sur les rochers
Paroles '' Gildas Piton ''
Ils quittent un à un le pays
Pour s’en aller gagner leur vie
Loin de leur ile où ils sont nés
Depuis le temps qu’ils rêvaient
Du continent, de ses secrets
Où il y a encore du ciné
Les vieux, ce n’était pas original
Quand ils déposaient machinal
Un bout de chique dans la casquette
Mais ils savaient tous à propos
Pêcher l’araignée, le tourteau
Et regarder passer les mouettes
Pourtant, la Bretagne était belle
Comment peut-on en arriver
A ramasser à la pelle
Le pétrole sur les rochers
Les anciens, cailloux sur la tête
Ont sué pour monter les murettes
Que démolissent les touristes
Qu’importent les jours , les années
De tout façon, ils sont usés
Leurs visages sont devenus tristes
Ici, ni vigne ni forêt
Mais le vin coule à larges traits
Au grand dépit des gens honnêtes
De ces gens qui ne savent pas quoi faire
Et qui critiquent par derrière
Et vous croisent en tournant en la tête
Pourtant, la Bretagne était belle
Comment peut-on en arriver
A ramasser à la pelle
Le pétrole sur les rochers
Entre la pêche et le lichon
Une marée bonne et l’autre non
Et sans vacances et sans sorties
Pour les jeunes, il n’y a plus de bal
Et les bonnes gens trouvent normal
De les surveiller sans répit
Ailleurs, oubliant leurs misères
Ils trouveront un pied à terre
Exilés dans la grande ville
Mais ils savent ce qu’ils aiment
Cloîtrés au fond d’une HLM
Ils n’oublieront jamais leur ile
Pourtant, la Bretagne était belle
Comment peut-on en arriver
A ramasser à la pelle
Le pétrole sur les rochers
Paroles '' Gildas Piton ''
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