Plouha Thomas Howard Memorial : 1er album et « live at » Guerlédan
Page 1 sur 1
Plouha Thomas Howard Memorial : 1er album et « live at » Guerlédan
Enregistré entre Plouha et Brest, le 1er album du groupe Thomas Howard Memorial sort en avril. Avec le film du "live" enregistré durant l'assec du lac de Guerlédan. Atmosphérique.
Quand il ne jette pas toute son énergie sur les fûts de sa batterie avec The Craftmen club, https://www.facebook.com/thecraftmenclub/ Yann Olivier écrit et compose des mélodies dans le calme de la campagne plouhatine…
De celles qui débutent en douceur sur quelques accords de piano, une ligne de guitare cristalline, avant de monter crescendo, comme un frisson jusqu’à la racine des cheveux.
Pour Thomas Howard Memorial, Yann a troqué la batterie contre une guitare et un clavier. Il s’est aussi emparé du micro pour faire entendre une voix étonnante, aussi à l’aise dans les tons sombres de basse, que dans les envolées lyriques très aiguës.
Après deux EP édités en 2011 et 2013, le premier album « In lake », 9 titres, sort le 21 avril. Soutenu par un financement participatif de 4 000 €, il a été enregistré « à la maison » entre Plouha et Brest, mixé à Paris et mastérisé en Belgique chez le guitariste du groupe Vismets
https://youtu.be/SkeRB7ONyPQ
Aux côtés du chanteur, les habituels complices : Camille Courtes (aussi dans Fingers & Cream) à la batterie, Elouan Jégat (Elk Escape, Fingers & Cream) à la guitare et clavier, Vincent Roudaut à la basse (et clavier).
« Un peu glauques »
Sous ses airs enjoués, Yann Olivier, qui avoue ne pas trop aimer sa voix, signe des textes, en anglais, plutôt sombres, et dévoile une âme tourmentée. « Je suis quelqu‘un de très bavard mais j‘ai aussi des pensées négatives qui me questionnent en permanence, la peur de la mort notamment. In lake raconte l’histoire d’une sortie de route, une personne qui coule avec sa voiture… Je l’ai écrite en pensant à une histoire arrivée dans ma famille, en essayant d’exprimer mes émotions. Les textes sont donc un peu glauques mais il y a aussi de la dérision dans tout ça, comme dans Murder for fun. »
Le public retrouvera sur l’album, le morceau Rupture, emblématique du son de THM, aux côtés de huit nouvelles chansons. C’est
explique Yann Olivier :
À contre-courant
Si Yann écrit les textes et, souvent, la ligne mélodique, le groupe au complet compose la texture musicale et l’ambiance de chaque morceau comme une alchimie qui naît à chaque répétition
Le mélange qui peut paraître étonnant fait mouche : réunissez un fan d’ACDC, un amateur de disco, un mordu Neil Young et un dingue de Pink-Floyd, et vous obtiendrez rien de tout cela mais une ambiance très singulière, à contre-courant de la scène actuelle.
Thomas Howard Memorial joue avec la lenteur et tisse des atmosphères volontiers éthérées ; une pop-rock planante, atmosphérique, qui marie des déferlements de guitares et des rythmiques très marquées à des tonalités plus lancinantes, mélancoliques et progressives.
L’album aurait dû s’appeler « Alive » du nom du 7e morceau gravé sur la galette. Et puis, finalement il sera rebaptisé « In lake » avant que sa sortie ne soit décalée de six mois.
La raison ? L’assec du lac de Guerlédan, au printemps dernier. La dernière vidange, Yann Olivier s’en souvient, il l’avait loupée alors qu’il était gamin. « Toute ma famille y est allée et moi j‘ai refusé parce que je ne voulais pas rater le judo ce jour-là. Au final, j‘ai fait une chute de vélo et j‘ai fini à l‘hosto ! J‘ai toujours regretté de ne pas y être allé avec mes parents
Entre la nuit et le petit matin
Cette fois, c’est sûr, pas question de la rater. Surtout qu’une idée fulgurante vient de traverser l’esprit du chanteur et celui du coproducteur, Julien Banes : filmer le groupe en live au fond du lac asséché en hommage au « live at Pompéi » des Pink Floyd. « Pink Floyd, c‘est la musique de ma vie ! glisse Yann. J‘ai vu The Wall au moins une centaine de fois, je les écoute depuis que j‘ai 4-5 ans et je ne décroche pas depuis. Ce qu‘ils racontent résonne toujours et le son est hyper actuel, c’était des avant-gardistes… »
Pour le tournage expliquent les musiciens :
Nous avons fait appel à Nicolas Charles de Quintin, un vidéaste déjà très habitué à filmer à Guerlédan. Il y a aussi réalisé le clip de la chanson des trois Mousquetaires. ”
Décor apocalyptique qui sied bien à la musique du groupe et belle performance pour retrouver des conditions similaires au film des Pink Floyd. Le tout se passe dans une grande discrétion afin d’éviter les visiteurs, et est bouclé en 12 h, de la nuit à l’aube.
Art Rock et Arte concert
Moment unique, « comme un rêve qui se réalise », se souviennent Yann et Elouan avec le sourire. « Il a fallu transporter le matériel son, les instruments, le piano… le tout à bout de bras, jusqu’au fond du lac, et y installer la régie. On n’a pas trop dormi et on a commencé à tourner vers 4 h du matin ! On a vu le jour se lever, le soleil et puis la brume envahir le site : le film a plein de lumières différentes comme si chaque morceau avait sa couleur. On a joué les morceaux dans l’ordre de l’album, sans aucune pause… »
Une projection en avant-première est prévue à Paris le 26 avril. Avant celle, tout public, programmée pour Art Rock, le 15 mai, en partenariat avec Arte concert se réjouit le groupe :
Le film sera diffusé sur Arte Concert le soir même.”
À Plouha et au Vauban
Un nouvel album couplé à une version live et filmée, tout ça valait bien 6 mois de retard… Thomas Howard Memorial se lancera bientôt dans une tournée à travers quelques scènes et cafés-concerts de Bretagne.
Il jouera au cabaret Vauban de Brest le 14 avril, pour la Riliz Party de Xavier Madec et Cédric Fautrel. « Le Vauban, on y a déjà joué quatre fois, on y a vu plein de concerts. C‘est une super salle, l’Olympia breton ! »
Annick Guillemot.
http://www.lapressedarmor.fr/2016/03/28/thomas-howard-memorial-1-album-et-live-at-guerledan/
Quand il ne jette pas toute son énergie sur les fûts de sa batterie avec The Craftmen club, https://www.facebook.com/thecraftmenclub/ Yann Olivier écrit et compose des mélodies dans le calme de la campagne plouhatine…
De celles qui débutent en douceur sur quelques accords de piano, une ligne de guitare cristalline, avant de monter crescendo, comme un frisson jusqu’à la racine des cheveux.
Pour Thomas Howard Memorial, Yann a troqué la batterie contre une guitare et un clavier. Il s’est aussi emparé du micro pour faire entendre une voix étonnante, aussi à l’aise dans les tons sombres de basse, que dans les envolées lyriques très aiguës.
Après deux EP édités en 2011 et 2013, le premier album « In lake », 9 titres, sort le 21 avril. Soutenu par un financement participatif de 4 000 €, il a été enregistré « à la maison » entre Plouha et Brest, mixé à Paris et mastérisé en Belgique chez le guitariste du groupe Vismets
https://youtu.be/SkeRB7ONyPQ
Aux côtés du chanteur, les habituels complices : Camille Courtes (aussi dans Fingers & Cream) à la batterie, Elouan Jégat (Elk Escape, Fingers & Cream) à la guitare et clavier, Vincent Roudaut à la basse (et clavier).
« Un peu glauques »
Sous ses airs enjoués, Yann Olivier, qui avoue ne pas trop aimer sa voix, signe des textes, en anglais, plutôt sombres, et dévoile une âme tourmentée. « Je suis quelqu‘un de très bavard mais j‘ai aussi des pensées négatives qui me questionnent en permanence, la peur de la mort notamment. In lake raconte l’histoire d’une sortie de route, une personne qui coule avec sa voiture… Je l’ai écrite en pensant à une histoire arrivée dans ma famille, en essayant d’exprimer mes émotions. Les textes sont donc un peu glauques mais il y a aussi de la dérision dans tout ça, comme dans Murder for fun. »
Le public retrouvera sur l’album, le morceau Rupture, emblématique du son de THM, aux côtés de huit nouvelles chansons. C’est
explique Yann Olivier :
Un album patchwork, qui résume nos 6 ans d’existence. In lake, par exemple, est notre première chanson.”
À contre-courant
Si Yann écrit les textes et, souvent, la ligne mélodique, le groupe au complet compose la texture musicale et l’ambiance de chaque morceau comme une alchimie qui naît à chaque répétition
Chacun apporte ses influences et ça vient naturellement parce qu‘on se connaît bien.”
Le mélange qui peut paraître étonnant fait mouche : réunissez un fan d’ACDC, un amateur de disco, un mordu Neil Young et un dingue de Pink-Floyd, et vous obtiendrez rien de tout cela mais une ambiance très singulière, à contre-courant de la scène actuelle.
Thomas Howard Memorial joue avec la lenteur et tisse des atmosphères volontiers éthérées ; une pop-rock planante, atmosphérique, qui marie des déferlements de guitares et des rythmiques très marquées à des tonalités plus lancinantes, mélancoliques et progressives.
Pink Floyd, c’est la musique de ma vie !”
L’album aurait dû s’appeler « Alive » du nom du 7e morceau gravé sur la galette. Et puis, finalement il sera rebaptisé « In lake » avant que sa sortie ne soit décalée de six mois.
La raison ? L’assec du lac de Guerlédan, au printemps dernier. La dernière vidange, Yann Olivier s’en souvient, il l’avait loupée alors qu’il était gamin. « Toute ma famille y est allée et moi j‘ai refusé parce que je ne voulais pas rater le judo ce jour-là. Au final, j‘ai fait une chute de vélo et j‘ai fini à l‘hosto ! J‘ai toujours regretté de ne pas y être allé avec mes parents
Entre la nuit et le petit matin
Cette fois, c’est sûr, pas question de la rater. Surtout qu’une idée fulgurante vient de traverser l’esprit du chanteur et celui du coproducteur, Julien Banes : filmer le groupe en live au fond du lac asséché en hommage au « live at Pompéi » des Pink Floyd. « Pink Floyd, c‘est la musique de ma vie ! glisse Yann. J‘ai vu The Wall au moins une centaine de fois, je les écoute depuis que j‘ai 4-5 ans et je ne décroche pas depuis. Ce qu‘ils racontent résonne toujours et le son est hyper actuel, c’était des avant-gardistes… »
Pour le tournage expliquent les musiciens :
Nous avons fait appel à Nicolas Charles de Quintin, un vidéaste déjà très habitué à filmer à Guerlédan. Il y a aussi réalisé le clip de la chanson des trois Mousquetaires. ”
Décor apocalyptique qui sied bien à la musique du groupe et belle performance pour retrouver des conditions similaires au film des Pink Floyd. Le tout se passe dans une grande discrétion afin d’éviter les visiteurs, et est bouclé en 12 h, de la nuit à l’aube.
Art Rock et Arte concert
Moment unique, « comme un rêve qui se réalise », se souviennent Yann et Elouan avec le sourire. « Il a fallu transporter le matériel son, les instruments, le piano… le tout à bout de bras, jusqu’au fond du lac, et y installer la régie. On n’a pas trop dormi et on a commencé à tourner vers 4 h du matin ! On a vu le jour se lever, le soleil et puis la brume envahir le site : le film a plein de lumières différentes comme si chaque morceau avait sa couleur. On a joué les morceaux dans l’ordre de l’album, sans aucune pause… »
Une projection en avant-première est prévue à Paris le 26 avril. Avant celle, tout public, programmée pour Art Rock, le 15 mai, en partenariat avec Arte concert se réjouit le groupe :
Le film sera diffusé sur Arte Concert le soir même.”
À Plouha et au Vauban
Un nouvel album couplé à une version live et filmée, tout ça valait bien 6 mois de retard… Thomas Howard Memorial se lancera bientôt dans une tournée à travers quelques scènes et cafés-concerts de Bretagne.
Il jouera au cabaret Vauban de Brest le 14 avril, pour la Riliz Party de Xavier Madec et Cédric Fautrel. « Le Vauban, on y a déjà joué quatre fois, on y a vu plein de concerts. C‘est une super salle, l’Olympia breton ! »
Annick Guillemot.
http://www.lapressedarmor.fr/2016/03/28/thomas-howard-memorial-1-album-et-live-at-guerledan/
Sujets similaires
» L'AFFAIRE THOMAS CROWN/The Thomas Crown Affair (1968), musique de MICHEL LEGRAND
» Retour en image sur la vidange du barrage de Guerlédan en 1985
» Beth Hart & Joe Bonamassa - I'll Take Care of You - Live in NY Beacon Theatre
» Cette vidéo de l’artiste Howard Lee est incroyable
» Lieutenant-colonel James Howard, corps de l'air de l'armée américaine
» Retour en image sur la vidange du barrage de Guerlédan en 1985
» Beth Hart & Joe Bonamassa - I'll Take Care of You - Live in NY Beacon Theatre
» Cette vidéo de l’artiste Howard Lee est incroyable
» Lieutenant-colonel James Howard, corps de l'air de l'armée américaine
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum