Mécénat. Les entreprises donnent de plus en plus
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Mécénat. Les entreprises donnent de plus en plus
Les entreprises françaises donnent davantage aux organismes d’intérêt général, selon l’association Admical, qui publie, ce mardi, un baromètre du mécénat d’entreprise. Mardi 03 mai 2016
Des mécènes plus nombreux
Les entreprises françaises font de plus en plus de dons - matériels ou financiers - à des organismes d’intérêt général, selon une étude réalisée par l’institut de sondage CSA pour Admical, une association reconnue d’utilité publique, fondée en 1979.
Le nombre d’entreprises mécènes est passé de 12 % à 14 %, en deux ans. On en dénombre désormais 170 000, dans l’Hexagone. Le budget alloué au mécénat est lui aussi en hausse. Il est passé de 2,8 à 3,5 milliards d’euros, de 2014 à 2016. Soit 25 % d’augmentation.
« C’est une évolution forte alors qu’on traverse une période de crise, souligne Charlotte Dekoker, déléguée générale adjointe d’Admical. Les entreprises prennent conscience que l’avenir est dans l’intérêt général. »
Depuis l’instauration, en 2003, de la loi française relative au mécénat, aux associations et aux fondations, dite « loi Aillagon », l’entreprise mécène peut bénéficier d’une déduction fiscale. « Une incitation intéressante », qui a encouragé les petites entreprises à s’engager. Le mécénat était, auparavant, limité aux grandes entreprises.
Parmi les entreprises mécènes, on compte désormais 72 % de très petites entreprises, 25 % de petites et moyennes entreprises et 3 % d’entreprises de taille intermédiaire (ETI) et grandes entreprises (GE). Mais les ETI/GE, moins nombreuses en France, sont très engagées. Près d’une sur deux (47 %) est mécène.
De la culture au sport
« Le social et la culture ont les plus gros budgets, rapporte Charlotte Dekoker. Mais le mécénat irrigue de plus en plus tous les secteurs d’intérêt général. » Éducation, santé, environnement, solidarité internationale, les domaines d’engagement sont variés. Le sport, quant à lui, est extrêmement prisé, mais le budget qui lui est accordé est plus modeste (12 % du budget total du mécénat). Les grandes entreprises soutiennent cinq domaines, en moyenne. « Avec des dons qui peuvent être de plusieurs millions d’euros. » Les petites et moyennes entreprises s’investissent généralement dans un ou deux domaines. « Leurs dons peuvent aller de 500 € à quelques milliers d’euros. » Selon le baromètre, 79 % des mécènes pensent stabiliser ou augmenter leur budget, d’ici à 2018.
Le mécénat sous toutes ses formes
Les dons restent en grande partie financiers (80 %). Mais le mécénat de compétences gagne petit à petit du terrain (12 %). De plus en plus d’entreprises mettent leurs salariés, à disposition d’un projet d’intérêt général, pendant leur temps de travail. « Par exemple, l’entreprise de nettoyage Ernett, à Rouen, a choisi cette forme de mécénat. L’entreprise participe au nettoyage de l’opéra gratuitement et les travailleurs peuvent assister aux représentations. »
L’Ouest est particulièrement engagé. D’après le baromètre, « 15 % des entreprises de l’Ouest sont mécènes. Un chiffre identique à celui de l’île-de-France ». Le Sud-Ouest est, quant à lui, le bassin le plus fertile, avec 24 % d’entreprises mécènes.
http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/mecenat-entreprises-donnent-plus-plus-02-05-2016-266832?utm_source=of-ofe_newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=20160503_local_votreNewsletter
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Les entreprises françaises font de plus en plus de dons - matériels ou financiers - à des organismes d’intérêt général, selon une étude réalisée par l’institut de sondage CSA pour Admical, une association reconnue d’utilité publique, fondée en 1979.
Le nombre d’entreprises mécènes est passé de 12 % à 14 %, en deux ans. On en dénombre désormais 170 000, dans l’Hexagone. Le budget alloué au mécénat est lui aussi en hausse. Il est passé de 2,8 à 3,5 milliards d’euros, de 2014 à 2016. Soit 25 % d’augmentation.
« C’est une évolution forte alors qu’on traverse une période de crise, souligne Charlotte Dekoker, déléguée générale adjointe d’Admical. Les entreprises prennent conscience que l’avenir est dans l’intérêt général. »
Depuis l’instauration, en 2003, de la loi française relative au mécénat, aux associations et aux fondations, dite « loi Aillagon », l’entreprise mécène peut bénéficier d’une déduction fiscale. « Une incitation intéressante », qui a encouragé les petites entreprises à s’engager. Le mécénat était, auparavant, limité aux grandes entreprises.
Parmi les entreprises mécènes, on compte désormais 72 % de très petites entreprises, 25 % de petites et moyennes entreprises et 3 % d’entreprises de taille intermédiaire (ETI) et grandes entreprises (GE). Mais les ETI/GE, moins nombreuses en France, sont très engagées. Près d’une sur deux (47 %) est mécène.
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« Le social et la culture ont les plus gros budgets, rapporte Charlotte Dekoker. Mais le mécénat irrigue de plus en plus tous les secteurs d’intérêt général. » Éducation, santé, environnement, solidarité internationale, les domaines d’engagement sont variés. Le sport, quant à lui, est extrêmement prisé, mais le budget qui lui est accordé est plus modeste (12 % du budget total du mécénat). Les grandes entreprises soutiennent cinq domaines, en moyenne. « Avec des dons qui peuvent être de plusieurs millions d’euros. » Les petites et moyennes entreprises s’investissent généralement dans un ou deux domaines. « Leurs dons peuvent aller de 500 € à quelques milliers d’euros. » Selon le baromètre, 79 % des mécènes pensent stabiliser ou augmenter leur budget, d’ici à 2018.
Le mécénat sous toutes ses formes
Les dons restent en grande partie financiers (80 %). Mais le mécénat de compétences gagne petit à petit du terrain (12 %). De plus en plus d’entreprises mettent leurs salariés, à disposition d’un projet d’intérêt général, pendant leur temps de travail. « Par exemple, l’entreprise de nettoyage Ernett, à Rouen, a choisi cette forme de mécénat. L’entreprise participe au nettoyage de l’opéra gratuitement et les travailleurs peuvent assister aux représentations. »
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