LA SANDALETTE DE PLOUHA
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment :
LEGO Icons 10331 – Le martin-pêcheur
Voir le deal
35 €

COIFFES DU MORBIHAN

Aller en bas

COIFFES DU MORBIHAN  Empty COIFFES DU MORBIHAN

Message par Admin Dim 12 Avr - 13:14

COIFFES DU MORBIHAN  317

COIFFES DU MORBIHAN  1510

COIFFES DU MORBIHAN  1810

COIFFES DU MORBIHAN  2310

COIFFES DU MORBIHAN  2410

COIFFES DU MORBIHAN  2510

COIFFES DU MORBIHAN  3810

COIFFES DU MORBIHAN  3910

COIFFES DU MORBIHAN  4111

COIFFES DU MORBIHAN  4011

Je vais essayer de développer maintenant un peu les diverses régions ???

une précision, ce fournisseur vend des D2S de collection sur le même thème mais avec une couleur de fond différente .... pas facile si nous attendons pour acheter des lots pour une collection ,en ce qui me concerne je préfère les DES sur fond blanc .

vous votre information sachez qu'il n'existe qu'un seul endroit en France ,ou nous fabriquons du début à la fin ,le DE de collection, il sera proposé au minimum à 1 e ,les autres proviennent de pays ou la M/O est à moindre cout et là ils sortent de "chaine" à 7centimes ....

j'avais entendu cette information a la télévision ,mais impossible de retrouver ce fabricant ?

patrick
Admin
Admin
Admin

Messages : 16499
Date d'inscription : 07/04/2015
Age : 69
Localisation : cotes d'armor

https://lasandalettedeplouha.lebonforum.com

Revenir en haut Aller en bas

COIFFES DU MORBIHAN  Empty Re: COIFFES DU MORBIHAN

Message par Admin Dim 12 Avr - 13:15

http://duniau.org/zenphoto/coiffes%20bretonnes/page/slideshow

Ce diaporama fera une présentation des différentes coiffes de bretagne ...(101 photos)

............................................................................

Coiffes et costumes de Bretagne

http://www.louisbourdon.com/bretagne9.php
Admin
Admin
Admin

Messages : 16499
Date d'inscription : 07/04/2015
Age : 69
Localisation : cotes d'armor

https://lasandalettedeplouha.lebonforum.com

Revenir en haut Aller en bas

COIFFES DU MORBIHAN  Empty Re: COIFFES DU MORBIHAN

Message par Admin Dim 12 Avr - 13:15

I.— Classes sociales

Vers le milieu du XIXème siècle, la coiffure des Bretonnes avait encore conservé, dans les petites villes, les signes distinctifs des classes de la société.

Le Chapeau, avec son armature de feutre, de carton ou de paille, était l'attribut exclusif de la noblesse.

Le Bonnet, à rubans de couleurs variées, posé sur la chevelure en bandeaux, appartenait à la classe bourgeoise, celle des gros commerçants.

La Coiffe blanche, bonnet aux ailerons absents, au fond, élargi ou approfondi, pour enclore la chevelure, indiquait l'artisane des petites villes, la femme du patron ouvrier, celle des petits boutiquiers.

La Coiffe paysanne, aujourd'hui autant variée qu'il y a de paroisses, quoique sortie d'un type unique, appartenait, seule, à la campagnarde, la femme du laboureur de la terre.

Ces divisions étaient si bien tranchées si bien respectées dans chaque classe, qu'un proverbe a pu dire. — « Il n'y a à quitter le costume de sa mère, que la fille qui a forfait à son honneur ». Un dicton breton, aussi énergique que le latin, qui, cependant, «... dans les mots brave l'honnêteté. » a également stigmatisé la paysanne quittant sa coiffe blanche pour prendre les modes de la ville. — « Hon-na' n euz chansed kis. Troed he reor e bourc'his ! ». Nous donnons, de ce dicton, une traduction ad usum delphini. — « Fille qui a quitté son costume, est bourgeoise, de dos, seulement ».

Cependant, dans la classe bourgeoise, la demoiselle était, parfois, admise à prendre le chapeau. C'est quand le père, gros commerçant, pouvait s'intituler négociant.

Mais cette transformation du bonnet à rubans en chapeau, ne se faisait pas sans critique. La jeune fille, qui changeait ainsi de classe, tombait sous la langue du monde. Le dimanche de Pâques, autrefois, dans toutes les paroisses, on inaugurait les habits neufs, et, pour la première fois de l'année, des souliers de cuir, pour aller à la Grand'messe. La bourgeoise déguisée obéissait aussi à cette ancienne coutume. Mais, quand, au milieu de la foule, pour atteindre sa chaise au haut de l'église, elle s'avançait, angoissée et rougissante, peut-être aussi bravant, sous les bords de son premier chapeau, son coeur, certes, n'était pas à l'unisson de l'Alleluia de la fête. Elle savait que la paroisse entière passait en revue sa mise, et que la rumeur publique désapprouvait.

Plus tard, quand le chapeau n'ombrageait plus que des cheveux blancs, si la bourgeoise déguisée, oublieuse de son origine, s'avisait de dire : — (ce que nous avons entendu : ) « Pour moi, je suis née en chapeau ! ». On ne se faisait pas faute de lui insinuer qu'elle « sortait de derrière un comptoir ».

Ce compromis entre les deux premières classes existait aussi entre la classe des artisanes et celle des bourgeoises.

Cependant l'artisane gardait mieux les distances. Elle acceptait bien la robe, le camail, les franges de la bourgeoise. Mais jamais elle n'aurait osé ajouter, même un discret ruban de couleur à sa coiffe blanche. Mais cette coiffe blanche s'ornait de broderies, de dentelles de toutes provenances, dont les relations maritimes facilitaient l'introduction. Les vieilles armoires, en chêne sculpté, ont ainsi contenu des trésors aujourd'hui insoupçonnés. Avant la Révolution, l'artisane cossue portait, même à tous les jours, la longue cornette blanche, que l'on ne retrouve plus qu'aux plus grandes solennités religieuses et aux mariages.

La paysanne, seule, savait garder intacts le costume et la coiffe de sa paroisse, portés par ses aïeules. Cette coiffe blanche, en toile de ménage, oeuvre de sa main, encadrait et ombrageait si bien sa figure ; et les volutes de ses mentonnières retroussées tombaient si naturellement et si gracieusement sur ses épaules. La paysanne d'autrefois avait le sens inné de l'esthétique.

Bien différente est cette large coiffe en toile de ménage, d'autrefois, de la minuscule coiffe, en tissu léger, à laquelle la paysanne d'aujourd'hui, de tendance citadine, donne la raideur et le disgracieux d'un huit de chiffre, à force d'empois et de borax.

L'étude de la coiffe bretonne, attribut exclusif de l'artisane et de la paysanne, sera le but de cette notice.

II.— Caractère religieux de la coiffe bretonne

La coiffe blanche n'appartient pas, exclusivement, à la Bretagne. On la retrouve en différentes contrées éloignées et sans relations suivies entre elles particulièrement la Suède, la Norvège, la Hollande, où plusieurs types de coiffes rappellent celles des Côtes-du-Nord (aujourd'hui Côtes-d'Armor).

En Savoie, aussi, on a remarqué — « les costumes traditionnels des Mauricennaises et notamment des femmes des Villars, dont la large cornette empesée rappelle à la fois la coiffure de certaines religieuses et celle de la majorité des Bretonnes » (Revue des Traditions populaires, 1912, p. 82).

Du reste, le mot coiffe n'est pas d'acception bretonne. Il dériverait soit de l'allemand Kopf, tête, ou de la basse latinité coffia, cufea. Cette dernière acception se trouve dans un passage de la vie de Sainte Radegonde, dans laquelle Fortunat rapporte que la princesse, en voyage, s'arrêta dans une église. Là, touchée de la sainteté du lieu, elle déposa, en offrande, sur l'autel, ses camisas, manicas, cufeas, ses tuniques, ses manchettes, ses coiffes.

Il est donc impossible, à cause de la diffusion de la coiffe blanche, de connaître la région dans laquelle elle a pris naissance. Il est même probable que cette origine est multiple : la coiffe ayant dû se créer partout où l'industrie du lin était connue. Quand à la similitude de forme, dans des régions éloignées, cela s'explique par les mêmes nécessités climatériques qui ont exigé un même indumentum capitis, et aussi par le voisinage et l'influence des communautés religieuses, éparses en tous lieux et autour desquelles se sont groupées les populations.

Le caractère religieux reconnu à la coiffe savoisienne est encore plus évident dans l'ensemble des coiffes bretonnes. L'étranger qui a vu un pardon de Bretagne, assisté à une assemblée, à une foire, rencontré un groupe de femmes endimanchées ou en deuil, procédant à une neuvaine ; s'il a, surtout suivi, à travers les campagnes, le défilé d'une procession de la Fête-Dieu ou des Rogations, cérémonies pour lesquelles toute idée de coquetterie est exclue de la mise, éprouvera cette première impression : — « Le costume noir de la femme, surmonté de la coiffe blanche, ballante, rappelle, dans son ensemble, les anciens costumes monastiques ». — Cette impression se trouvera encore renforcée par l'attitude réservée, ou recueillie, des femmes, en harmonie avec leur costume. C'est un sentiment inné chez le Breton, impressionniste, que son âme soit toujours à l'unisson avec l'ambiance de son corps.

Ces observations répétées, dans un grand nombre de paroisses, même éloignées les unes des autres, amèneront encore à cette autre conclusion que nous avons maintes fois entendu formuler : — « Les coiffes de Bretagne, quels que soient leurs types, ont, toujours, une ligne, une disposition, une coupe, une pièce quelconque qui sont, à toutes, communes ». — De là on peut déduire, à l'encontre du vieux dicton, Kant bro, kant kis, .... Cent pays, cent coutumes... — « que toutes les coiffes bretonnes, si variées actuellement, ont une origine commune, et dérivent d'un même indumentum capitis ancien ». — Le type primitif de la coiffe bretonne a été créé par l'agencement, ou l'adjonction, de la cuculle et du voile auxquels on a donné la forme plutôt monastique que laïque.
Admin
Admin
Admin

Messages : 16499
Date d'inscription : 07/04/2015
Age : 69
Localisation : cotes d'armor

https://lasandalettedeplouha.lebonforum.com

Revenir en haut Aller en bas

COIFFES DU MORBIHAN  Empty Re: COIFFES DU MORBIHAN

Message par Admin Dim 12 Avr - 13:16

III.— Anciens vêtements de tête : le bardocuculle ; le voile

Le P. Héliot, rapporte que, partout, les ordres religieux primitifs ont adopté des costumes semblables à ceux des populations pauvres au milieu desquels ils s'établissaient. Ainsi les chefs religieux, conducteurs d'émigrations de la Bretagne insulaire, en Armorique, portaient les costumes civils des Scots et des Hibernois. Cet usage s'est continué lors de la création d'ordres religieux nouveaux.

Nous ne citerons que l'ordre des Soeurs Blanches du Saint-Esprit, fondé par Jan Leuduger, en 1706. Ces religieuses portent encore vers 1912, sauf la couleur, le costume des paysannes de Plérin, tel qu'il existait au commencement du XVIIIème siècle.

Plusieurs textes anciens nous ont fait connaître les habillements des moines émigrés de la Grande-Bretagne. C'étaient : (Voir Vies de Saint-Cado, Saint-Malo et cartulaire de Landévennec : La Borderie : Histoire de Bretagne, tome Ier, page 514, notes)

1° La Cappa, appelée aussi cuculla, coccula, sorte de surtout épais fait d'une grosse étoffe de laine laissée dans sa couleur naturelle et munie d'un capuchon. Elle recouvrait la tête et les épaules. C'était le vêtement d'intérieur qu'on déposait pour se livrer aux travaux des champs.

2° Le Palliolum, appelé parfois Pallium, ample manteau enveloppant le corps, et qui se prolongeait en un capuchon. Une seule couture, au milieu du dos, et un capuce, reliait les deux peaux ou les deux pans d'étoffe qui entraient dans la composition de ce vêtement. C'était le vêtement de l'extérieur servant en voyage.

La pointe du capuce de la cuculla était ornée d'une mèche ou d'une touffe de poils, tel l'ancien bonnet Kukurluk du Cap-Sizun.

Ces deux vêtements étaient des dérivés du manteau gaulois, dont le poète latin Martial indique l'origine en lui donnant le nom de Bardocuculle de la Saintonge. Les Romains portaient aussi un manteau ressemblant au Bardocuculle ; ce vêtement, appelé cape illyrienne ou Bordaïque, était porté par tous les colons de la campagne au IIème siècle.

Les Gallo-Romains également quittèrent bien vite la toge romaine, si incommode avec ses six aunes pleines d'étoffe, et restèrent fidèles à leur costume national.

Le Musée de Moulins possède de nombreuses statuettes reproduisent différents types de Bardocuculles.

Lors du repeuplement de l'Armorique et la reconstitution de la nationalité bretonne, le vêtement, le manteau, ou camail à capuchon, le Bardocuculle était répandu partout. Il était commun aux deux sexes, et s'est perpétué jusqu'à nos jours.

Ainsi, c'était le sac, ou pluvial que François Le Su portait, au bras, en 1641, lorsqu'il se présenta, devant le Chapitre de Quimper, pour être admis à la prêtrise. C'est encore aujourd'hui la cape du Béarn et des Landes ; le patin Keign-oc'h de Pont-l'Abbé et le sac Pen-Oc'h du Cap-Sizun, au commencement du XIXème siècle, et que porte la vieille mendiante du Musée ethnographique de Quimper (n° 34) ; puis, en réduction, la capeline pointue des femmes de Khor, à Khuon, près de Brest ; le capuchon avec camail de Plogastel-Daoulas et des paysans de Guissény.

Outre le capuchon, les femmes portaient parfois le voile. Il était considéré comme l'emblème de la virginité. De temps immémorial, la jeune mariée romaine était conduite à la cérémonie nuptiale, la tête couverte d'un voile. Il devint aussi le vêtement de tête des religieuses. Le P. Héliot rapporte que saint Mel donna le voile à sainte Brigitte d'Irlande. On suppose que ce voile était noir. Mais ordinairement il était de lin : d'où le nom de Linea (sous-entendu : Vestis), donné au voile blanc.

Le voile n'était pas l'attribut exclusif des religieuses. Les jeunes filles chrétiennes que leurs parents vouaient à Dieu, sans pour cela les éloigner de la maison paternelle, portaient aussi le voile. Leur consécration était comparée à un mariage avec le Christ. Le voile était donc un vêtement laïque, aussi bien que religieux.

Par dessus le voile, comme vêtement pour l'extérieur se portait le Pallium avec capuchon. Le Pallium changea alors de nom ; il devint la super lineam, le vêtement qui recouvre le voile blanc, la supellinen bretonne.

Plusieurs décisions des conciles avaient d'abord obligé les femmes à se présenter à la Sainte Table, la tête toujours voilée. Plus tard, la discipline devint encore plus sévère, et le voile fût de rigueur pour assister aux offices, même pour entrer dans l'église. — « La femme n'était point faite à l'image de Dieu » ; expliquaient les Vieux liturgistes, — « c'est par elle que la prévarication a commencé sur la terre ».

Le voile devint alors commun. Les prêtres le donnaient aux veuves et aux religieuses, sans avoir consulté l'évêque ; et les autres femmes se voilaient elles-mêmes pour avoir un prétexte de servir quelque église. Le concile de Paris, en 829, fit cesser ces abus.

Alors, devant cette double condamnation et le stigmate qu'on lui imposait, que fit la femme ? Son embarras ne fut pas long. Elle mit d'accord les deux décisions et, cela, au seul point de vue de son agrément.

En France, sous Charles Le Chauve, le Pallium fut converti en voile.

En Bretagne, la linea et la super lineam, supellinen, furent réunies en un seul vêtement de tête, qui est la première coiffe bretonne, tenant, du Pallium, son capuce et son camail, et, du voile, sa visagière.

Cependant le voile persista. On le retrouve encore dans les coiffes bretonnes de gala ou de cérémonies.
Admin
Admin
Admin

Messages : 16499
Date d'inscription : 07/04/2015
Age : 69
Localisation : cotes d'armor

https://lasandalettedeplouha.lebonforum.com

Revenir en haut Aller en bas

COIFFES DU MORBIHAN  Empty Re: COIFFES DU MORBIHAN

Message par Admin Dim 12 Avr - 13:16

IV.— La coiffe bretonne : définition ; constitution

Nous définirons la coiffe bretonne : — « Un vêtement de tête à forme et à destination d'habit religieux ».

Elle possède donc un double caractère : c'est d'être une garantie du corps, tout en présentant une forme modeste qui n'exclut pas l'élégance.

Les étoffes qui entraient dans la composition des coiffes primitives étaient des plus grossières.

Le voile des femmes de basse condition était fait de filasse de lin. La toile fine était un objet de luxe. En 871, Jérémie évêque de Vannes, envoya en présent au pape, au nom du roi Salomon, trente tuniques de lin fin.

La cape se composait d'un tissu de laine brute avec filasse de chanvre. Les anciennes étoffes brunes des chupens des pillaouers, et les lien-pillou des cotillons et des tabliers de travail, des femmes en donneraient une idée.

C'était peu pour satisfaire à la coquetterie innée chez la descendante d'Eve ; l'ancienne société laissait si peu de place à la femme de basse qualité.

Mais celle-ci a su donner au Camelin de sa supellinen, drap de laine fauve sans teinture du temps de Saint-Louis, et à la toile d'étoupe de lin de son voile, des coupes, des froncis, des agencements, des dispositions qui ont déterminé le Velum caperatum, le voile capelé, la coiffe bretonne.


COIFFES DU MORBIHAN  Sans_257

En gardant ses troupeaux et aux veillées d'hiver elle s'est adonnée aussi à tirer de sa quenouille des fils de plus en plus ténus ; si bien que la grosse toile de chanvre — « grosse comme un sac de moulin » — devint, après le XVIème siècle, la belle toile de ménage qui a conservé à la coiffe bretonne, sa forme archaïque et en fait aujourd'hui la plus esthétique de toutes les coiffes.



V.— Voile et Cuculle

Quelles étaient les dispositions du voile et de la cuculle dont la réunion a créé la coiffe ?

Au IXème siècle, le voile chez les princesses, parait avoir été talaire. Dans les classes inférieures, ses dimensions devaient être moindres : probablement l'aune. C'est, du reste, la mesure que l'on retrouve, avec le mètre actuel, la petite aune, dans beaucoup de coiffes non mutilées. Quelle que fut sa dimension, le voile se portait simplement sur la tête et enveloppait le corps par arrière. Les bords formaient des plis sur la face et ces plis étaient retenus sous les bras par devant.

Le capuchon du Pallium, d'après Dom Claude de Vert, — « était, à l'origine, un capuce servant à couvrir la tête ; proprement un coqueluchon, cucullio, ou cucullus du mot grec Koukoulion, et en premier lieu, Kuklos, qui veut dire un cercle, parce que ce capuce, ou capuchon, couvrant la tête, forme en effet un cercle autour du visage. ».

Les épaules, la tête et la poitrine étaient donc garanties par le capuchon ; le visage encadré et ombragé par le voile.

Pour obtenir ces résultats, la coiffe a pris, au Pallium, sa forme, et au voile, son étoffe, dans toute sa grandeur.
Admin
Admin
Admin

Messages : 16499
Date d'inscription : 07/04/2015
Age : 69
Localisation : cotes d'armor

https://lasandalettedeplouha.lebonforum.com

Revenir en haut Aller en bas

COIFFES DU MORBIHAN  Empty Re: COIFFES DU MORBIHAN

Message par Admin Dim 12 Avr - 13:17

VI.— Formation de la coiffe

Pour former la coiffe, le voile a été scindé en quatre parties :

COIFFES DU MORBIHAN  Sans_258

L'une a servi à la visagière ; les trois autres, au fond et au camail.

La visagière, (bisachen), après avoir encerclé la face et garanti la tête, se prolonge, en deux ailerons pendants sur la poitrine. Elle est double ; un retroussis se rabat pour ombrager la figure, ou se replie sur la tête.

Le camail, (chouken), élargi par les deux triangles d'étoffe les kouign, encoignures ajoutées à sa base, protège l'arrière de la tête, le cou et les épaules.

La ligne qui attache la partie supérieure du chouken, à l'arrière de la visachen, s'appelle le teon, ou deon, l'épaisseur ou doublé.

Le capuce n'existe pas. Le camail, simplement attaché par quelques points de couture à l'arrière de la visachen, pend, dans toute sa longueur, du sommet de la tête sur les épaules.

Le Kuklos, cercle, était obtenu par deux lacets : tantôt attachés au bord antérieur de la visagère et se nouant sous le menton — ancienne coiffe de Taulé, XVIIIème siècle (musée de Keriolet) ; tantôt le lacet attaché à l'arrière du camail, à la hauteur de la nuque, est ramené en avant du cou pour y être fixé (ancienne coiffe de Pleyben).

Plus tard, le capuce s'est constitué par une coulisse serrée à la nuque ; c'est, sans doute, la Frole mentionnée aux comptes d'achat de lingerie d'Anne de Bretagne. La frisure faite par cette coulisse à l'arrière de la coiffe, faisait saillir, transversalement au sommet de la tête, ainsi des cornes, les deux coins supérieurs de la chouken. La poche ainsi faite pour enserrer la tête, s'appelle le Strad, le fond, ou capuce, et les deux cornes saillantes aux deux extrémités du deon, les Kern, les cornettes.

La supellinen et la coiffe blanche présentent, toutes les deux les mêmes parties et les mêmes divisions.

COIFFES DU MORBIHAN  Sans_259

Dans la coiffe, nous aurons à étudier :

1° la visachen ;

2° la chouken ;

3° le strad ;

4° le deon ;

5° le kern.


L'article étant assez long ,et un peu hors sujet ,je vous propose de poursuivre votre lecture ici:

http://www.infobretagne.com/coiffe-bretonne.htm
Admin
Admin
Admin

Messages : 16499
Date d'inscription : 07/04/2015
Age : 69
Localisation : cotes d'armor

https://lasandalettedeplouha.lebonforum.com

Revenir en haut Aller en bas

COIFFES DU MORBIHAN  Empty Re: COIFFES DU MORBIHAN

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum