COIFFES DU FINISTERE
Page 1 sur 1
COIFFES DU FINISTERE
Ce sujet rassemble une série de cartes consacrées aux Coiffes de Bretagne par l'éditeur Villard de Quimper.
La majorité des cartes est relative au département du Finistère, c'est pourquoi ce sujet a été placé dans le département, mais il y aura peut-être des cartes montrant des coiffes d'autres départements bretons.
voici son lien : http://www.cparama.com/forum/plouescat-t5476.html
...............................................................................................................
Le costume breton
Le costume breton de 1850 à nos jours dans le Finistère
Depuis le milieu du siècle dernier, le costume breton disparaît peu à peu, de sorte qu'aujourd'hui, personne ne le porte plus au quotidien. Pourtant, il continue à appartenir à l'identité bretonne. De vêtements que portaient nos aïeux, il est devenu un symbole régional. Pourtant, il n'était pas partout identique : chaque localité avait sa propre mode. De ce fait, on ne peut pas parler d’ « un costume breton » mais des costumes bretons. En fonction du lieu, de l’époque, et même des situations, on ne porte pas le même costume. C’est ce qui fait sa richesse et sa diversité.
En premier lieu, il existe une grande diversité entre les vêtements portés par les hommes et ceux portés par les femmes. Sans parler de la forme, qui est nécessairement différente (les femmes revêtent des jupes tandis que les hommes portent « bragou » ou pantalon), ils peuvent être de couleurs différentes, et même prendre des noms différents. Dans la région de Quimper, on parle des femmes « borledenn » et des hommes « glazig », car les premières portent des coiffes au large bord, et les seconds sont vêtus de vestes bleues (« glaz », en breton). D’autre part, le costume féminin reste en vigueur plus longtemps que le costume masculin. Les hommes abandonnent vite les formes anciennes, comme le « bragou », pour adopter des vêtements que l’on trouve également en ville, comme le pantalon. Au contraire, le costume féminin, et particulièrement la coiffe, continue d’exister jusqu’au milieu du XXe siècle, date à laquelle, progressivement, les modes citadines sont adoptées et les costumes abandonnés.
Les vêtements traditionnels bretons sont de plusieurs formes : de travail, du dimanche ou de cérémonie. Ces deux derniers symbolisent aujourd’hui le mieux le costume breton. Pourtant, les vêtements de travail, aux formes proches des costumes du dimanche ou de cérémonie, servent quotidiennement. Il ne faut donc pas les négliger.
Cette exposition numérique prend en compte toutes les formes de costumes : des plus anciens aux plus récents ; des vêtements de travail aux costumes de cérémonies ; des costumes typiques du Sud Finistère aux vêtements que l’on porte dans le nord du département (en fonction des sources disponibles, cependant) ; des modes paysannes aux modes artisanes, sans oublier la réutilisation du costume dans l’imagerie bretonne.
Le parallèle établi entre les fonds des Archives départementales du Finistère et les collections du Musée départemental breton a permis de brosser un tableau général de la place du costume dans la vie quotidienne et son rôle, vecteur de l'identité culturelle bretonne.
JE VOUS PROPOSE DE FAIRE UN CLIC SUR CHAQUE IMAGE SUR CE LIEN
http://www.archives-finistere.fr/medias/medias.aspx?INSTANCE=EXPLOITATION&PORTAL_ID=portal_model_instance__cg29_decouvrir_costume_breton_page_accueil.xml
La majorité des cartes est relative au département du Finistère, c'est pourquoi ce sujet a été placé dans le département, mais il y aura peut-être des cartes montrant des coiffes d'autres départements bretons.
voici son lien : http://www.cparama.com/forum/plouescat-t5476.html
...............................................................................................................
Le costume breton
Le costume breton de 1850 à nos jours dans le Finistère
Depuis le milieu du siècle dernier, le costume breton disparaît peu à peu, de sorte qu'aujourd'hui, personne ne le porte plus au quotidien. Pourtant, il continue à appartenir à l'identité bretonne. De vêtements que portaient nos aïeux, il est devenu un symbole régional. Pourtant, il n'était pas partout identique : chaque localité avait sa propre mode. De ce fait, on ne peut pas parler d’ « un costume breton » mais des costumes bretons. En fonction du lieu, de l’époque, et même des situations, on ne porte pas le même costume. C’est ce qui fait sa richesse et sa diversité.
En premier lieu, il existe une grande diversité entre les vêtements portés par les hommes et ceux portés par les femmes. Sans parler de la forme, qui est nécessairement différente (les femmes revêtent des jupes tandis que les hommes portent « bragou » ou pantalon), ils peuvent être de couleurs différentes, et même prendre des noms différents. Dans la région de Quimper, on parle des femmes « borledenn » et des hommes « glazig », car les premières portent des coiffes au large bord, et les seconds sont vêtus de vestes bleues (« glaz », en breton). D’autre part, le costume féminin reste en vigueur plus longtemps que le costume masculin. Les hommes abandonnent vite les formes anciennes, comme le « bragou », pour adopter des vêtements que l’on trouve également en ville, comme le pantalon. Au contraire, le costume féminin, et particulièrement la coiffe, continue d’exister jusqu’au milieu du XXe siècle, date à laquelle, progressivement, les modes citadines sont adoptées et les costumes abandonnés.
Les vêtements traditionnels bretons sont de plusieurs formes : de travail, du dimanche ou de cérémonie. Ces deux derniers symbolisent aujourd’hui le mieux le costume breton. Pourtant, les vêtements de travail, aux formes proches des costumes du dimanche ou de cérémonie, servent quotidiennement. Il ne faut donc pas les négliger.
Cette exposition numérique prend en compte toutes les formes de costumes : des plus anciens aux plus récents ; des vêtements de travail aux costumes de cérémonies ; des costumes typiques du Sud Finistère aux vêtements que l’on porte dans le nord du département (en fonction des sources disponibles, cependant) ; des modes paysannes aux modes artisanes, sans oublier la réutilisation du costume dans l’imagerie bretonne.
Le parallèle établi entre les fonds des Archives départementales du Finistère et les collections du Musée départemental breton a permis de brosser un tableau général de la place du costume dans la vie quotidienne et son rôle, vecteur de l'identité culturelle bretonne.
JE VOUS PROPOSE DE FAIRE UN CLIC SUR CHAQUE IMAGE SUR CE LIEN
http://www.archives-finistere.fr/medias/medias.aspx?INSTANCE=EXPLOITATION&PORTAL_ID=portal_model_instance__cg29_decouvrir_costume_breton_page_accueil.xml
Re: COIFFES DU FINISTERE
Vous trouverez sur ce site une exposition de plus de 300 photos en Noir et Blanc de jeunes danseuses bretonnes des Cercles Celtiques, photos prises dans les fêtes traditionnelles en Bretagne, de 1997 à 2012.
Il suffit de cliquer dans l'année de préférence selon votre choix .
http://bretonnes.voila.net/page1_coiffe.htm
.........................................................................................................................................................................
La coiffe bretonne serait apparue au cours du XVIIe siècle, mais c’est à la fin du XVIIIe que semble se dessiner la coiffe de Pont-l’Abbé. Le nom de bigouden lui vient probablement du nom breton de la pointe qui la surmontait à l’époque.
Très basse au début du XIXe siècle, elle atteint 35 voire 38 cm à la fin du XXe. L’activité des grosses conserveries permettait aux jeunes du pays de rester travailler sur place sans avoir besoin de partir. Ce sont ces journées de travail qui ont vu naître un jeu de rivalité, une émulation entre les jeunes filles, chacune rajoutant un centimètre de plus à sa coiffe, lançant ainsi une nouvelle mode. C’est comme ça qu’entre 1920 et 1940, la coiffe a pris de nombreux centimètres...
Cependant, « une légende veut que ce soit en réaction à l’arbitraire de Louis XIV qui, en 1675, réprima fort brutalement la révolte, appelée la révolte du papier timbré, qui embrasa toute la Bretagne après l’instauration d’impôts nouveaux. Le dernier bastion qui refusa de rendre les armes fut le pays Bigouden en représailles de quoi le Roi Soleil fit raser quelques clochers (comme celui de la chapelle de Languivoa à Plonéour Lanvern).
C’est en souvenir de cette rébellion et de ses conséquences que les femmes auraient fait prendre de la hauteur à leurs coiffes symbolisant ainsi les clochers abattus. [...]
Toutes les petites filles, vers 5-6 ans au début du XXe siècle, 8-10 ensuite, abandonnaient le bonnet de leur enfance pour porter la coiffe qui ne les quitterait plus. Et ce jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale. [...]
S’équiper [de ces coiffes] est tout un art et la liste des éléments qui la composent est conséquente : un koeff bléo (bonnet), un peigne courbe servant de base, un daledenn (bande de tissu située à l’ arrière de l’« édifice ») pour masquer les cheveux, la koeff (coiffe), qui sera auparavant amidonnée et passée entre les mains expertes de la repasseuse, les deux lasenn (longs rubans appelés lacets), sans oublier les épingles en bon nombre (dont certaines à tête nacrée) pour tenir arrimé le tout. Le bonnet est toujours en velours noir mais il peut être brodé, enjolivé de paillettes. [...] Les broderies plus ou moins raffinées qui les ornent ont des significations bien précises. Il y a la coiffe ordinaire comportant de simples ornements et la coiffe de cérémonie et ses lacets richement et diversement travaillés. Pour le deuil on affiche une grande sobriété, les lacets restent unis, les discrètes broderies de la coiffe représentent des motifs particuliers, toujours disposés de la même manière. Et jusque dans les années 20-30 les koeff lienn melenn (coiffes de deuil) n’étaient pas blanches mais en toile jaune orangé. [...]
L’opération de la pose, délicate, se déroule de la façon suivante : le koeff bléo noué sous le menton laisse déborder des crans sur le front et de chaque côté du visage ; il est recouvert à l’arrière par les cheveux lissés, remontés jusqu’au sommet du crâne et retenus par un ar vouloutenn (ruban de velours) qui ceint le peigne ; sur celui-ci on fixe le dalédenn puis la koeff elle-même avec les épingles ; puis les lasennou maintenant le tout viennent se nouer sous le menton en laissant bouffer un lagadenn (gros noeud) sur le côté. [...] »
Texte de Jeannine Yannick. -[réf. du 24 août 2011], [en ligne], disponible sur internet : http://decouvrir.othpb.com/La-coiffe-bigouden
Ça se passe où ?
Le Pays bigouden est la région qui s’étend au sud-ouest du Finistère. Pont-l’Abbé est le chef-lieu de canton du Finistère, en Cornouaille sur la rivière Pont-l’Abbé. Il doit sont nom aux moines de Loctudy et aux Barons du Pont qui bâtirent le premier pont sur la rivière : pons Abbatis, le pont de l’abbé.
LA SUITE ICI
http://www.patrimoinevivantdelafrance.fr/index.php?mact=News,cntnt01,detail,0&cntnt01articleid=32&cntnt01returnid=24
Re: COIFFES DU FINISTERE
Le costume bigouden a beaucoup évolué depuis 1850. Les plus vieilles coiffes encore conservées datent de 1880. Elles sont, à l'origine, très modestes et formées d'un simple carré de toile blanche, très fine, dont le dessus se révèle en tortillon appelé bigoudenn, du breton bigou, qui veut dire pointes. Ce carré de toile se posait alors sur un béguin de couleur et se nouait sous le menton à l'aide de lisérés. Les cheveux étaient relevés en chignon. La couleur jaune ou ocre des coiffes de deuil était naguère obtenue par une teinture à base d'algue. Aujourd'hui le deuil ne se remarque plus que par les motifs sobres et non ajourés de la coiffe et des lacets. Dès la fin du XIXe siècle, la coiffe commença à prendre de la hauteur pour atteindre son maximum de 36 centimètres vers 1960. Le tortillon des anciennes coiffes a disparu, mais il a donné son nom au pays et à ses habitants.
Re: COIFFES DU FINISTERE
Les textes sur les coiffes sont des extraits de la revue mensuelle "Le presqu'îlien" N° 68 et 69 écrits par Yann LASTENNET
Coiffes utilisées dans les communes de Crozon, Camaret, Lanvéoc, Le Fret et Telgruc
La coiffe penn sardin se composait de trois parties distinctes : la passe, k mière, allongée, servirait pour la plus courte, constituerait le tond. Les techniques de montage de la coiffe différaient suivant les zones d'établissement de la penn sardin. À Crozon, la passe était pliée sur quelques mailles et assemblée avec trois côtés du fond par un point de couture. En revanche, cousues bord à bord. L'important était qu'elle tombe de chaque côté du fond et «dunkellou» à Douamenez. L'autre extrémité de la passe, donnant sur le front de la femme, était le plus souvent terminée par de petites "dents" réalisées au crochet. Enfin, la base du fond, tombant sur la nuque, était pliée de façon à former une glissière. Elle permettait le passage des deux lacets en coton qui étaient par ailleurs fixés à chaque extrémité du fond.
Les femmes fabriquaient le plus souvent elle-même la coiffe en réalisant les différentes pièces de filet. Navette, crochet et fil étaient en vente dans les merceries de la Presqu'île. Jean Kermorgant se souvient de l'établissement des dames Daniellou et Le Roy, installé à l'emplacement actuel du restaurant "Le Mutin Gourmand". elle implantée rue de Poulpatré. À Crozon, on comptait alors près de six établissements, ce qui montre l'importance de la coiffe dans la vie des rien des coiffes.
LA SUITE ICI
http://merour.albert.free.fr/index_patrimoine_Coiffes.htm
Re: COIFFES DU FINISTERE
Pour cette dernière partie ,il existe plusieurs DES de COLLECTION .j'ai préféré les présenter sous la forme d'un KIZOA
http://www.kizoa.fr/slideshow-maker/d18577615k1830851o1/coiffes-finistere
Sujets similaires
» COIFFES DU MORBIHAN
» COIFFES DES COTES D'ARMOR
» LES COIFFES LOIRE ATLANTIQUE
» Matthieu réveille les coiffes
» anciennes coiffes
» COIFFES DES COTES D'ARMOR
» LES COIFFES LOIRE ATLANTIQUE
» Matthieu réveille les coiffes
» anciennes coiffes
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum