Fañch Rebours, Lanloupais et instituteur à Kérity, présente « Les suppliciés du Goëlo »,
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Fañch Rebours, Lanloupais et instituteur à Kérity, présente « Les suppliciés du Goëlo »,
Présent ce mercredi 13.07.2016 à Plouha
Fañch Rebours présentait à la maison de la presse de Plouha son premier roman . Un ouvrage à la fois drôle et cruel, qui réunit plusieurs récits en un seul.
reprise de l'article de ouest France
Noir, c'est noir
Fañch Rebours, Lanloupais et instituteur à Kérity, vient de sortir « Les suppliciés du Goëlo », son premier roman. L'intrigue débute une nuit de mai 2005, aux abords de l'anse de Cruckin par la description d'un meurtre barbare. Ce sera le début d'une série d'actes violents, qui bouleverseront les esprits dans le pays de Paimpol. Il y aura des suspects, des enquêteurs officiels et d'autres, qui le seront moins. Comme dans tous polars, il y a des personnages que l'on découvre un peu fissurés, d'autres qui se révèlent franchement fous, des rencontres improbables, et pourtant convaincantes. On y parle allemand, breton et français. On se raconte des histoires. Mais la surprise vient ici du fait que les corps maltraités en 2005, ne sont pas les premiers « suppliciés » de l'Histoire.
Brouiller les pistes
Une autre enquête s'ouvre, et c'est l'auteur lui-même qui la mène au travers de témoignages et d'archives. Elle viendra brouiller toutes les pistes que le lecteur aura pu élaborer, et éclairera l'affaire d'un tout autre jour : retour au pays natal et au récit familial. Il ne s'agit pas d'en dire plus ici, afin que chacun découvre au fil de sa lecture, les paradoxes d'un récit construit dans un va-et-vient entre le réel, le mythe et la fiction.
Un roman « local »
Ce pourrait être un terme péjoratif, réducteur ou un peu condescendant. En l'occurrence, ça ne l'est pas du tout. Fañch Rebours le revendique : il est d'ici, l'a toujours été, et s'inspire des lieux et des gens qu'il connaît. Pour le coup, les lecteurs du Goëlo auront le plaisir de trouver au fil du texte, des échos drôles relatifs à la vie locale. L'auteur ne se prend pas au sérieux et leur propose même de repérer, comme dans un jeu de piste au troisième degré, les erreurs et décalages qu'il a délibérément glissés dans son texte... Les descriptions des lieux, belles et précises, toucheront tous les lecteurs avec un petit avantage donné à ceux qui connaissent bien les endroits dont il est question.
Un prétexte
Un polar est toujours un prétexte pour parler d'autre chose. La quatrième « entrée » de ce roman est celle du regard distant, moqueur, ironique, lucide et éclairant, que l'auteur porte sur le monde. Une liberté réjouissante qui fait sourire au-delà des horreurs et des drames de l'intrigue, servie par un sens de la formule ramassée et efficace.
« Lire amène à écrire »
Fañch Rebours écrit depuis toujours. « Surtout de la poésie et des nouvelles, des textes courts sans avoir jamais eu envie de me faire éditer. Ce livre-là traînait dans ma tête depuis longtemps. J'ai toujours été engagé dans des combats associatifs et politiques. Passé 40 ans, on a envie de rentrer un peu à l'intérieur de soi-même, de voir ce qui nous manque, et ce qui me manquait, c'était l'écriture ». L'auteur affectionne Hervé Jaouen, Didier Daeninckx, Jean-Patrick Manchette ou Fred Vargas, mais aussi Eugène Guillevic. « C'est lire qui amène à écrire ». Il a trouvé un éditeur très vite. Actuellement, il écrit un deuxième livre. « Un premier livre, c'est un petit laboratoire qui permet d'expérimenter des formes différentes. Je veux me donner plus de temps pour le deuxième ».
http://www.astoure.fr/Rebours%20Fanch.html
http://www.ouest-france.fr/bretagne/paimpol-22500/les-supplicies-du-goelo-un-polar-facettes-3422942
Fañch Rebours présentait à la maison de la presse de Plouha son premier roman . Un ouvrage à la fois drôle et cruel, qui réunit plusieurs récits en un seul.
reprise de l'article de ouest France
Noir, c'est noir
Fañch Rebours, Lanloupais et instituteur à Kérity, vient de sortir « Les suppliciés du Goëlo », son premier roman. L'intrigue débute une nuit de mai 2005, aux abords de l'anse de Cruckin par la description d'un meurtre barbare. Ce sera le début d'une série d'actes violents, qui bouleverseront les esprits dans le pays de Paimpol. Il y aura des suspects, des enquêteurs officiels et d'autres, qui le seront moins. Comme dans tous polars, il y a des personnages que l'on découvre un peu fissurés, d'autres qui se révèlent franchement fous, des rencontres improbables, et pourtant convaincantes. On y parle allemand, breton et français. On se raconte des histoires. Mais la surprise vient ici du fait que les corps maltraités en 2005, ne sont pas les premiers « suppliciés » de l'Histoire.
Brouiller les pistes
Une autre enquête s'ouvre, et c'est l'auteur lui-même qui la mène au travers de témoignages et d'archives. Elle viendra brouiller toutes les pistes que le lecteur aura pu élaborer, et éclairera l'affaire d'un tout autre jour : retour au pays natal et au récit familial. Il ne s'agit pas d'en dire plus ici, afin que chacun découvre au fil de sa lecture, les paradoxes d'un récit construit dans un va-et-vient entre le réel, le mythe et la fiction.
Un roman « local »
Ce pourrait être un terme péjoratif, réducteur ou un peu condescendant. En l'occurrence, ça ne l'est pas du tout. Fañch Rebours le revendique : il est d'ici, l'a toujours été, et s'inspire des lieux et des gens qu'il connaît. Pour le coup, les lecteurs du Goëlo auront le plaisir de trouver au fil du texte, des échos drôles relatifs à la vie locale. L'auteur ne se prend pas au sérieux et leur propose même de repérer, comme dans un jeu de piste au troisième degré, les erreurs et décalages qu'il a délibérément glissés dans son texte... Les descriptions des lieux, belles et précises, toucheront tous les lecteurs avec un petit avantage donné à ceux qui connaissent bien les endroits dont il est question.
Un prétexte
Un polar est toujours un prétexte pour parler d'autre chose. La quatrième « entrée » de ce roman est celle du regard distant, moqueur, ironique, lucide et éclairant, que l'auteur porte sur le monde. Une liberté réjouissante qui fait sourire au-delà des horreurs et des drames de l'intrigue, servie par un sens de la formule ramassée et efficace.
« Lire amène à écrire »
Fañch Rebours écrit depuis toujours. « Surtout de la poésie et des nouvelles, des textes courts sans avoir jamais eu envie de me faire éditer. Ce livre-là traînait dans ma tête depuis longtemps. J'ai toujours été engagé dans des combats associatifs et politiques. Passé 40 ans, on a envie de rentrer un peu à l'intérieur de soi-même, de voir ce qui nous manque, et ce qui me manquait, c'était l'écriture ». L'auteur affectionne Hervé Jaouen, Didier Daeninckx, Jean-Patrick Manchette ou Fred Vargas, mais aussi Eugène Guillevic. « C'est lire qui amène à écrire ». Il a trouvé un éditeur très vite. Actuellement, il écrit un deuxième livre. « Un premier livre, c'est un petit laboratoire qui permet d'expérimenter des formes différentes. Je veux me donner plus de temps pour le deuxième ».
http://www.astoure.fr/Rebours%20Fanch.html
http://www.ouest-france.fr/bretagne/paimpol-22500/les-supplicies-du-goelo-un-polar-facettes-3422942
Re: Fañch Rebours, Lanloupais et instituteur à Kérity, présente « Les suppliciés du Goëlo »,
Fanch Rebours dédicaçait son dernier polar
Fanch Rebours, présentait, mercredi, son deuxième roman policier, Festival d'un méchant marin. La préparation du Festival du chant de marin bat son plein en août 2006. Deux jeunes inconnus sont retrouvés atrocement mutilés dans un gîte de charme de Loguivy-de-la-Mer.
C'est la poursuite des mésaventures de Viviane Le Du et de Mickaël Michel. « Le bahut du Maure sera mon prochain roman de la trilogie. Il sortira le 15 octobre », annonce l'auteur.
Tags :
Plouha
http://www.ouest-france.fr/bretagne/plouha-22580/fanch-rebours-dedicacait-son-dernier-polar-4373376
Fanch Rebours, présentait, mercredi, son deuxième roman policier, Festival d'un méchant marin. La préparation du Festival du chant de marin bat son plein en août 2006. Deux jeunes inconnus sont retrouvés atrocement mutilés dans un gîte de charme de Loguivy-de-la-Mer.
C'est la poursuite des mésaventures de Viviane Le Du et de Mickaël Michel. « Le bahut du Maure sera mon prochain roman de la trilogie. Il sortira le 15 octobre », annonce l'auteur.
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