Le polar de Fanch Rebours rencontre un vif succès - Plouha

Fañch Rebours, Lanloupais et instituteur Paimpol, vient de sortir « Les suppliciés du Goëlo », son premier roman. Comme dans tous polars, il y a des personnages que l’on découvre un peu fissurés, d’autres qui se révèlent franchement fous, des rencontres improbables et pourtant convaincantes. On y parle allemand, breton et français. On se raconte des histoires. « Ce livre-là traînait dans ma tête depuis longtemps », explique l’auteur qui affectionne Hervé Jaouen, Didier Daeninckx, Jean-Patrick Manchette mais aussi Eugène Guillevic.




Trois questions à ...

Fañch Rebours, romancier.

Un nombre impressionnant de visiteurs a voulu découvrir le premier ouvrage, du Lanloupais Fañch Rebours, lors de la dédicace en français ou en breton du polar, « Les suppliciés du Goëlo », dimanche matin, à la Maison de la Presse de Plouha.

Pourquoi raconter cette histoire ?

J'enseigne la langue bretonne aux enfants du Goëlo. Mon premier roman est basé sur un événement réel, la mort tragique de mon arrière-grand-père, et agrémenté d'une tentative de regard surplombant sur un bout de Bretagne aujourd'hui.

Quel est le thème du polar ?

C'est un roman d'enquête historique se déroulant à Paimpol, Plouha, Ploubazlanec et beaucoup plus loin également. Avec humour ou sérieux, il est question de bistrot, de bordel, de résistance, de sauvagerie, de liens familiaux, du réseau Shelburn, d'amour, de vieillesse et surtout de la Grande Pêche à Islande.

Avez-vous d'autres projets ?

J'avance actuellement sur un deuxième roman, plus noir et plus sec. On y retrouvera deux personnages principaux du premier ouvrage. Et, si ça marche, j'ai déjà quelques idées pour le troisième. Ce qui pourrait constituer une sorte de « trilogie paimpolaise ». Peut-être qu'un jour je trouverai également le temps de rassembler quelques-uns de mes poèmes pour en faire un recueil.

En photo: Fañch Rebours en dédicace devant la Maison de la presse.