LA SANDALETTE DE PLOUHA
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travailler durant les vacances....

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Message par Admin Dim 31 Juil - 17:05

Publié le 30/07/2016 à 21:48 Le Populaire du Centre


Les témoignages de trois jeunes gens qui ont choisi de travailler durant les vacances




Léna, Alex et Maxime travaillent durant tout l’été. Un choix pour avoir davantage d’expérience ainsi que quelques sous pour la rentrée.



« J'ai trouvé un job d'été à Bellac »

Pour beaucoup, l'été est synonyme de vacances, fréquemment appelées par les élèves comme les étudiants les « grandes vacances », certains ne fréquentant pas les bancs de l'université pendant quasiment quatre mois. Si d'aucuns en profitent plus que largement pour flemmarder ou encore voyager (et oui les voyages forment la jeunesse, paraît-il !), d'autres préfèrent optimiser ce temps avec un stage ou mieux, un job d'été. Ce petit boulot est très recherché, d'ordinaire dès le mois de janvier, car il permet d'étoffer son CV particulièrement quand on en décroche un dans sa partie et surtout de gagner quelques centaines d'euros pour financer ses études.

Léna à la piscine.Pour la deuxième année consécutive, Léna vend les tickets pour la piscine et collecte les entrées. Un emploi saisonnier qu'elle a trouvé grâce à ses parents. « Ce n'est pas très compliqué. Ce qui est sympa, c'est qu'on voit du monde. En revanche, les jours où il fait mauvais, le temps peut être long. D'autant que j'aime bouger ! Alors je m'occupe en lisant, avoue la jeune femme de 19 ans qui en juin a obtenu un bac littéraire. Comme à la rentrée, je souhaite intégrer une école de commerce, j'apprécie la relation avec la clientèle, notamment les nageurs du matin, qui sont très gentils ». Un job qui lui permettra de rajouter une ligne sur son CV, manquant d'expériences professionnelles et surtout de payer ses études à Limoges à partir du mois de septembre.

Alex au restaurant « Le Cheval Blanc ».Au « Cheval Blanc », Alex est dans son élément. Avec un bac pro cuisine en poche depuis 2015 et une année complémentaire en pâtisserie à Blond pour pouvoir être cuisinier en dessert de restauration, le Peyrachon s'épanouit dans les cuisines de ce restaurant adepte du fait maison. « Je suis aide de cuisine : je m'occupe de la mise en place des entrées, des plats et des desserts et j'entretiens la cuisine », détaille-t-il. Puis, il connaît la maison : l'été dernier, il était déjà là. « Durant les deux mois, j'ai besoin de renfort sur au moins deux postes, souligne Dominique Lafont, le patron. Et Alex est "parfait". Il a l'avantage d'être de la profession, avec de la pratique et un peu d'expérience. Il est ainsi plus efficace ».


« Les patrons regardent souvent l'expérience avant les diplômes. D'ailleurs, en septembre, je vais partir faire des saisons pour développer mon CV mais également pour voyager », prévoit celui qui aimerait bien changer de voiture grâce à ses payes estivales.

Malgré les horaires coupés et les samedis travaillés alors que les copains sortent et s'amusent, Alex recommande son job car « l'ambiance est bonne et le boulot pas franchement pénible ».

Maxime à l'office de tourisme.Depuis deux ans, Maxime travaille à l'office de tourisme du Haut Limousin. Durant deux mois, il accueille le public. Un aspect humain qui le change de l'université. Une manière de passer de la théorie à la pratique finalement.

Après avoir été agent de service hospitalier et chargé d'accueil dans une banque, il reconnaît que ce poste est franchement plus en adéquation avec ses études. Le jeune homme âgé de 22 ans avait effectué son stage de licence d'histoire à l'office de tourisme, avec un axe sur le patrimoine. Les visites guidées de la cité giralducienne l'avaient donc particulièrement intéressé. En juin dernier, il a validé un master d'histoire et préparé son CAPES pour être professeur. « Avec ce job, je me suis enrichi personnellement. L'accueil m'a permis de m'ouvrir davantage au public, d'aller à la rencontre des touristes, des vacanciers, qui sont généralement de bonne humeur. Puis, j'ai dû apprendre à vulgariser des savoirs universitaires… » raconte le Peyrachon. Même s'il ne concevait pas de rester quatre mois sans rien faire, l'aspect financier a également pesé dans la balance. Mais pour lui « pas de vacances, pas de regret » !

Anne-Marie Muia
anne-marie.muia@centrefrance.com




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