Dia. Des ex-salariés ne seraient plus payés
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Dia. Des ex-salariés ne seraient plus payés
Dia. Des ex-salariés ne seraient plus payés depuis le mois de juillet Social - Modifié le 30/08/2016 à 16:09
Ouest-France avec agence
Une quarantaine de salariés de huit magasins Dia, vendus en mai par Carrefour au groupe Gastt, ne seraient plus payés depuis le mois de juillet. En grande détresse financière, certains n'auraient même plus de quoi se payer à manger. L'affaire semble dans l'impasse, même si la loi est de leur côté et que la FGTA-FO, première organisation syndicale dans la grande distribution, demandait, jeudi, à Carrefour de reprendre en son sein tous les anciens salariés de magasins Dia.
L'été a tourné à la catastrophe pour 47 salariés de huit magasins Dia (groupe Carrefour) qui ne seraient plus payés depuis le mois de juillet, contrairement à ce que prévoit la loi (lire en encadré). L'affaire remonte au 26 mai dernier quand l'enseigne Carrefour a vendu huit de ses magasins Dia à Gastt. Le groupe polonais appartenant à l'homme d'affaires Adam Kuzmicz est inconnu en France et sa situation financière reste floue, si l'on en croit le site du journal 20 Minutes.
Promesse de virement, convoyeur de fonds et mandat cash
Si tout semblait se dérouler à merveille au début, Gastt étant censé reprendre aux mêmes conditions et pendant 18 mois les ex-salariés de Dia, la situation s'est vite dégradé. Le salaire du mois de juin a été versé avec sept jours de retard. Et cela a empiré au mois d'août avec une promesse de virement, puis de mandat cash, poursuit le site 20 Minutes.
« Il [Adam Kuzmicz] est venu le 19 août. Il n'arrêtait pas de regarder sa montre en disant que des convoyeurs de fonds étaient en route et qu'ils allaient nous donner notre argent (...). Et puis, tout d'un coup, il a dit que non, finalement, les convoyeurs de fonds n'arriveraient pas », témoigne un salarié.
Contacté par 20 Minutes, le patron de Gastt tente de se justifier. « Les fonds sont bloqués chez le notaire. J'ai tout fait pour les débloquer mais il était en vacances », plaide celui qui affirme également avoir réglé la « totalité » de ses dettes auprès de Carrefour.
Reste qu'aujourd'hui, les salariés sont dans une grande difficulté financière. « Au début, j'ai pioché dans mes économies mais maintenant, je n'ai plus rien. Je n'ai pas pu payer mon dernier loyer, j'ai dépassé mon découvert autorisé, je reçois des relances pour factures impayées et je ne peux même plus m'acheter à manger », témoigne une salariée de 33 ans, hôtesse de caisse.
article ouest france
Ouest-France avec agence
Une quarantaine de salariés de huit magasins Dia, vendus en mai par Carrefour au groupe Gastt, ne seraient plus payés depuis le mois de juillet. En grande détresse financière, certains n'auraient même plus de quoi se payer à manger. L'affaire semble dans l'impasse, même si la loi est de leur côté et que la FGTA-FO, première organisation syndicale dans la grande distribution, demandait, jeudi, à Carrefour de reprendre en son sein tous les anciens salariés de magasins Dia.
L'été a tourné à la catastrophe pour 47 salariés de huit magasins Dia (groupe Carrefour) qui ne seraient plus payés depuis le mois de juillet, contrairement à ce que prévoit la loi (lire en encadré). L'affaire remonte au 26 mai dernier quand l'enseigne Carrefour a vendu huit de ses magasins Dia à Gastt. Le groupe polonais appartenant à l'homme d'affaires Adam Kuzmicz est inconnu en France et sa situation financière reste floue, si l'on en croit le site du journal 20 Minutes.
Promesse de virement, convoyeur de fonds et mandat cash
Si tout semblait se dérouler à merveille au début, Gastt étant censé reprendre aux mêmes conditions et pendant 18 mois les ex-salariés de Dia, la situation s'est vite dégradé. Le salaire du mois de juin a été versé avec sept jours de retard. Et cela a empiré au mois d'août avec une promesse de virement, puis de mandat cash, poursuit le site 20 Minutes.
« Il [Adam Kuzmicz] est venu le 19 août. Il n'arrêtait pas de regarder sa montre en disant que des convoyeurs de fonds étaient en route et qu'ils allaient nous donner notre argent (...). Et puis, tout d'un coup, il a dit que non, finalement, les convoyeurs de fonds n'arriveraient pas », témoigne un salarié.
« Je ne peux même plus m'acheter à manger »
Contacté par 20 Minutes, le patron de Gastt tente de se justifier. « Les fonds sont bloqués chez le notaire. J'ai tout fait pour les débloquer mais il était en vacances », plaide celui qui affirme également avoir réglé la « totalité » de ses dettes auprès de Carrefour.
Reste qu'aujourd'hui, les salariés sont dans une grande difficulté financière. « Au début, j'ai pioché dans mes économies mais maintenant, je n'ai plus rien. Je n'ai pas pu payer mon dernier loyer, j'ai dépassé mon découvert autorisé, je reçois des relances pour factures impayées et je ne peux même plus m'acheter à manger », témoigne une salariée de 33 ans, hôtesse de caisse.
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