Valérie Franceschi : lutter contre le caravaning sauvage à Aléria
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Valérie Franceschi : lutter contre le caravaning sauvage à Aléria
Valérie Franceschi : lutter contre le caravaning sauvage à Aléria
Chaque été, on observe une recrudescence du camping-caravaning sauvage au bord des routes, sur les plages et dans les espaces naturels de notre île. Ces occupations sont devenues la normalité, les campeurs n'étant la plupart du temps jamais verbalisés.
Ainsi, malgré les panneaux d'interdiction et les dissuasions de riverains ou même de directeurs de camping, cette pratique prend chaque année davantage d'ampleur. Un véritable fléau qui n'a pas échappé à Valérie Franceschi, adjointe au maire d'Aleria, conseillère territoriale (UMP), vice-présidente de la commission du développement social et culturel.
Motion instruite à l'ordre du jour fin janvier
Ainsi, explique-t-elle : « La législation française interdit le camping sauvage dans les réserves naturelles ou sites classés, routes et voies publiques ou en bord de mer. Malgré cela, les arrêtés municipaux sont souvent frappés d'illégalité par une jurisprudence du Conseil d'État, pour insuffisance de motivation. Le camping sauvage, on le sait, a immanquablement un impact négatif sur l'environnement, mais pas seulement, il engendre également un manque à gagner pour les professionnels du tourisme, ainsi que pour les collectivités locales qui, dans ce cas, ne perçoivent pas la taxe de séjour. »
Une situation que l'élue territoriale, qui connaît bien ce problème dans sa commune d'Aleria, a longuement analysée afin de trouver une parade efficace. Et la solution vient peut-être de Sardaigne.
Valérie Franceschi s'est en effet inspirée du modèle sarde, car l'île voisine est aussi confrontée à ce genre de situation. Pour la stopper, elle a trouvé un début de solution en exigeant des camping-cars de fournir un carnet (distribué à l'arrivée dans l'île) dûment tamponné chaque soir dans un camping. Au départ du bateau, il suffira de contrôler si toutes les nuits du séjour des caravanes et camping-cars peuvent justifier d'un stationnement dans un établissement dédié, sous peine d'amende.
Elle a donc déposé une motion en ce sens lors de la 2e session ordinaire 2014, des 30 et 31 octobre. L'assemblée de Corse a proposé de mettre en place un système de carnet sur le modèle sarde et mandaté les services de l'agence du tourisme de Corse pour fixer les modalités de mise en place de ce dispositif. La motion devrait être instruite en commission du développement économique et en commission des finances, lors des réunions de janvier, avant d'être inscrite à l'ordre du jour de la session qui suivra, vraisemblablement fin janvier.
Cela ne permettra certainement pas d'arrêter tout net ce genre de pratique, mais du moins de l'endiguer dans un premier temps pour le voir disparaître à plus ou moins court terme.
Une excellente initiative qui ne pourra que réjouir tous ceux qui sont soucieux de la préservation de notre environnement et les professionnels des nombreux campings de l'île.
En France le camping sauvage est interdit dans les bois, forêts et parcs de réserves naturelles ; sur les routes et voies publiques ; dans un rayon de 200 m autour d'un point d'eau capté pour la consommation ; dans un site classé ou inscrit dans les zones de protection du patrimoine ; à moins de 500 m d'un monument historique ; dans des zones déterminées par les autorités municipales ou préfectorales et sur les bords de rivages ainsi qu'aux abords de campings prévus à cet effet. Des panneaux réglementaires doivent être apposés aux points d'accès habituels des zones interdites. En bref, le camping sauvage est plus ou moins autorisé mais les zones doivent être codifiées.
http://www.corsematin.com/article/aleria/valerie-franceschi-lutter-contre-le-caravaning-sauvage-a-aleria.1652082.html
Chaque été, on observe une recrudescence du camping-caravaning sauvage au bord des routes, sur les plages et dans les espaces naturels de notre île. Ces occupations sont devenues la normalité, les campeurs n'étant la plupart du temps jamais verbalisés.
Ainsi, malgré les panneaux d'interdiction et les dissuasions de riverains ou même de directeurs de camping, cette pratique prend chaque année davantage d'ampleur. Un véritable fléau qui n'a pas échappé à Valérie Franceschi, adjointe au maire d'Aleria, conseillère territoriale (UMP), vice-présidente de la commission du développement social et culturel.
Motion instruite à l'ordre du jour fin janvier
Ainsi, explique-t-elle : « La législation française interdit le camping sauvage dans les réserves naturelles ou sites classés, routes et voies publiques ou en bord de mer. Malgré cela, les arrêtés municipaux sont souvent frappés d'illégalité par une jurisprudence du Conseil d'État, pour insuffisance de motivation. Le camping sauvage, on le sait, a immanquablement un impact négatif sur l'environnement, mais pas seulement, il engendre également un manque à gagner pour les professionnels du tourisme, ainsi que pour les collectivités locales qui, dans ce cas, ne perçoivent pas la taxe de séjour. »
Une situation que l'élue territoriale, qui connaît bien ce problème dans sa commune d'Aleria, a longuement analysée afin de trouver une parade efficace. Et la solution vient peut-être de Sardaigne.
Valérie Franceschi s'est en effet inspirée du modèle sarde, car l'île voisine est aussi confrontée à ce genre de situation. Pour la stopper, elle a trouvé un début de solution en exigeant des camping-cars de fournir un carnet (distribué à l'arrivée dans l'île) dûment tamponné chaque soir dans un camping. Au départ du bateau, il suffira de contrôler si toutes les nuits du séjour des caravanes et camping-cars peuvent justifier d'un stationnement dans un établissement dédié, sous peine d'amende.
Elle a donc déposé une motion en ce sens lors de la 2e session ordinaire 2014, des 30 et 31 octobre. L'assemblée de Corse a proposé de mettre en place un système de carnet sur le modèle sarde et mandaté les services de l'agence du tourisme de Corse pour fixer les modalités de mise en place de ce dispositif. La motion devrait être instruite en commission du développement économique et en commission des finances, lors des réunions de janvier, avant d'être inscrite à l'ordre du jour de la session qui suivra, vraisemblablement fin janvier.
Cela ne permettra certainement pas d'arrêter tout net ce genre de pratique, mais du moins de l'endiguer dans un premier temps pour le voir disparaître à plus ou moins court terme.
Une excellente initiative qui ne pourra que réjouir tous ceux qui sont soucieux de la préservation de notre environnement et les professionnels des nombreux campings de l'île.
En France le camping sauvage est interdit dans les bois, forêts et parcs de réserves naturelles ; sur les routes et voies publiques ; dans un rayon de 200 m autour d'un point d'eau capté pour la consommation ; dans un site classé ou inscrit dans les zones de protection du patrimoine ; à moins de 500 m d'un monument historique ; dans des zones déterminées par les autorités municipales ou préfectorales et sur les bords de rivages ainsi qu'aux abords de campings prévus à cet effet. Des panneaux réglementaires doivent être apposés aux points d'accès habituels des zones interdites. En bref, le camping sauvage est plus ou moins autorisé mais les zones doivent être codifiées.
http://www.corsematin.com/article/aleria/valerie-franceschi-lutter-contre-le-caravaning-sauvage-a-aleria.1652082.html
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