Catastrophe nucléaire : avec Trump,....
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Catastrophe nucléaire : avec Trump,....
Publié le 28/01/2017 à 20:01 Catastrophe nucléaire : avec Trump, la fin du monde est dans deux minutes trente
Humanite.fr
essai-nucleaire-francais-a-mururoa-en-1971
Pour un groupe de scientifiques des états-unies, l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche renforce le risque d’une guerre nucléaire.
À minuit, c’est l’apocalypse nucléaire. Et selon le Bulletin des scientifiques atomiques (Bulletin of the Atomic Scientists) publié hier, l’aiguille de « l’horloge de l’apocalypse » (Doomsday clock), qui symbolise le risque d’une catastrophe, est déjà à 23 heures 57 minutes et 30 secondes. Trente seconde de plus que l’an dernier, quand il était déjà minuit moins trois.
Tous les ans depuis soixante-dix ans, ces scientifiques militants révisent leur jugement symbolique. Mais ces dernières années, leurs estimations sont toujours plus pessimistes. En 2012, on n’était qu’à cinq minutes de l’apocalypse.
Selon ces scientifiques, on n’a jamais été aussi proches d’une catastrophe depuis 1953, quand il n’était que minuit moins deux. En 1952, les États-Unis avaient poursuivi leurs tests de la bombe hydrogène, et l’Union des républiques socialistes soviétiques avait testé la bombe H. La raison de l’évaluation négative avancée cette année est « fondée sur les mots d’une seule personne : Donald Trump, le nouveau président des États-Unis », résument les scientifiques dans leur communiqué.
Ces derniers expliquent leur évaluation du 26 janvier 2017 par « la forte montée du nationalisme dans le monde », les « déclarations du président Donald Trump sur les armes nucléaires, (le) réchauffement climatique, (…) la détérioration de al sécurité mondiale dans un contexte de technologies de plus en plus sophistiquées ainsi que l’ignorance grandissante de l’expertise scientifique ». Les scientifiques déplorent notamment les remarques du candidat Trump sur sa volonté de renforcer l’arsenal nucléaire. Ils mettent en cause la montée des tensions entre États-Unis et Russie sur le dossier syrien ou sur les frontière de l’Otan, ainsi que les essais nucléaires nord-coréen, ou encore les heurts au Cachemire entre troupes indiennes et pakistanaises.
Gaël De Santis
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Pour un groupe de scientifiques des états-unies, l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche renforce le risque d’une guerre nucléaire.
À minuit, c’est l’apocalypse nucléaire. Et selon le Bulletin des scientifiques atomiques (Bulletin of the Atomic Scientists) publié hier, l’aiguille de « l’horloge de l’apocalypse » (Doomsday clock), qui symbolise le risque d’une catastrophe, est déjà à 23 heures 57 minutes et 30 secondes. Trente seconde de plus que l’an dernier, quand il était déjà minuit moins trois.
Tous les ans depuis soixante-dix ans, ces scientifiques militants révisent leur jugement symbolique. Mais ces dernières années, leurs estimations sont toujours plus pessimistes. En 2012, on n’était qu’à cinq minutes de l’apocalypse.
Selon ces scientifiques, on n’a jamais été aussi proches d’une catastrophe depuis 1953, quand il n’était que minuit moins deux. En 1952, les États-Unis avaient poursuivi leurs tests de la bombe hydrogène, et l’Union des républiques socialistes soviétiques avait testé la bombe H. La raison de l’évaluation négative avancée cette année est « fondée sur les mots d’une seule personne : Donald Trump, le nouveau président des États-Unis », résument les scientifiques dans leur communiqué.
Ces derniers expliquent leur évaluation du 26 janvier 2017 par « la forte montée du nationalisme dans le monde », les « déclarations du président Donald Trump sur les armes nucléaires, (le) réchauffement climatique, (…) la détérioration de al sécurité mondiale dans un contexte de technologies de plus en plus sophistiquées ainsi que l’ignorance grandissante de l’expertise scientifique ». Les scientifiques déplorent notamment les remarques du candidat Trump sur sa volonté de renforcer l’arsenal nucléaire. Ils mettent en cause la montée des tensions entre États-Unis et Russie sur le dossier syrien ou sur les frontière de l’Otan, ainsi que les essais nucléaires nord-coréen, ou encore les heurts au Cachemire entre troupes indiennes et pakistanaises.
Gaël De Santis
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